Youri Afonine au nom du parti communiste note comme nous le faisons ici à quel point Poutine contraint malgré lui à affronter l’OTAN et l’impérialisme dans une sorte de démarche gaullienne dans lequel un dirigeant anticommuniste et ancré dans les intérêts de la classe prédatrice qui a pillé l’URSS et constitué son accumulation primitive avec la complicité des USA et de l’impérialisme se retrouve obligé pour défendre la patrie de chercher les fondamentaux d’un peuple. La manière dont le parti communiste a su défendre ces fondamentaux dans le peuple russe mais aussi dans les alliances internationales joue un rôle essentiel. Et nous n’avons pas fini de réfléchir à cet apport des communistes pour rassembler, pour résister, il ne s’agit pas seulement de mieux connaitre les communistes russes, il s’agit de mieux comprendre le rôle réel d’un parti communiste quand effectivement l’ombre portée de la fascisation s’étend sur les peuples. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)
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Le principal sujet de l’émission a été la visite historique du président Vladimir Poutine en RPDC. Youri Afonine a noté que nous avons vu une atmosphère vraiment festive à Pyongyang, des visages joyeux d’enfants et d’adultes. Les Nord-Coréens ont chaleureusement accueilli le président russe et la délégation, et ont salué le renforcement des relations entre nos deux pays. Il y a une semaine, nous avons constaté la même joie sincère lorsque les Cubains ont accueilli les navires russes dans le port de La Havane. Et les communistes sont doublement heureux, a déclaré Youri Viacheslavovitch, parce que dans les années 1990-2000, le KPRF, dirigé par Guennadi Ziouganov, a fait beaucoup pour préserver et développer les relations entre nos pays.
Et, bien sûr, nous ne devons pas oublier que notre coopération actuelle avec la RPDC, comme dans le cas de la Chine, de Cuba, du Nicaragua, repose sur une énorme expérience soviétique, un héritage soviétique. Les troupes soviétiques ont libéré la partie nord de la péninsule coréenne des envahisseurs japonais en août 1945. L’Union soviétique a apporté une aide considérable à la création de la RPDC et l’a soutenue pendant la guerre de Corée. Nous avons fourni des armes et envoyé des spécialistes militaires. Nos pilotes ont combattu dans le ciel coréen, abattant les bombardiers américains qui voulaient, comme l’ont dit les Américains, “ramener les communistes coréens à l’âge de pierre”. Ensuite, l’URSS a aidé la Corée du Nord à reconstruire son économie détruite par la guerre et l’a soutenue. Dans les années 1990, la Corée du Nord s’est retrouvée dans une situation très difficile, mais elle a survécu. L’apport de l’Union soviétique n’a pas été oublié ici – il nous aide beaucoup aujourd’hui à construire un partenariat stratégique avec la RPDC.
En décrétant des sanctions à l’encontre de la Russie, l’Occident voudrait nous faire régresser au point que nous soyons à la traîne du développement mondial pendant des décennies, a déclaré le premier vice-président du comité central du KPRF. Mais la Corée du Nord est un exemple frappant qui montre qu’il est possible de vivre et de se développer même dans les conditions du blocus économique et des sanctions de l’Occident. La RPDC a obtenu des résultats remarquables dans les conditions les plus difficiles : elle a créé de manière indépendante des armes nucléaires, des missiles balistiques à longue portée, des fusées spatiales et des satellites. Seuls quelques pays dans le monde ont été en mesure de le faire.
Les dirigeants de la Russie et de la Corée du Nord ont signé un traité de partenariat stratégique global, qui prévoit une coopération militaire. La Corée du Nord dispose d’un énorme potentiel militaire et d’une grande armée. Et comment ne pas renforcer son potentiel de défense si les prédateurs impérialistes – la Corée du Sud et les États-Unis – ne cessent d’aiguiser leurs dents contre elle ? Si la RPDC ne possédait pas d’armes nucléaires, ils l’auraient attaquée depuis longtemps. L’Occident accuse constamment la RPDC de menacer le monde avec ses armes nucléaires, alors qu’en réalité, seule leur présence garantit la paix dans la péninsule coréenne. D’une manière générale, la Corée du Nord ne s’est battue qu’une seule fois dans son histoire et n’a participé à aucun conflit depuis plus de 70 ans. Pendant ce temps, les États-Unis ont organisé des dizaines de guerres, d’interventions et de bombardements sur toute la planète.
La RPDC produit presque toute la gamme des produits militaires et dispose d’importants stocks d’armes et de munitions. Par conséquent, dans la situation actuelle, la Russie peut tirer un très grand profit du traité avec la RPDC, a déclaré Youri Afonine. Et pas seulement dans la sphère militaro-technique, il y a de nombreux secteurs où nous pouvons coopérer de manière fructueuse : l’industrie, le transport et la logistique, l’énergie, l’espace. La composition de notre délégation montre notre intention de développer un large éventail de coopération avec nos partenaires coréens.
Et, bien sûr, après la signature d’un traité aussi complet, il serait assez étrange que la Russie continue à participer aux sanctions contre la RPDC, a fait remarquer Youri Viacheslavovitch. À la fin de l’année, les Nations unies doivent prolonger le régime de sanctions contre la RPDC. La Russie pourrait bien bloquer l’adoption de ces sanctions au Conseil de sécurité. Il convient de noter que la Russie et la Chine ont déjà opposé leur veto, en mars dernier, à l’extension du mandat du groupe d’experts de l’ONU chargé de surveiller la mise en œuvre des sanctions contre la RPDC. Ainsi, bien que les sanctions soient désormais en place, il est déjà très difficile de contrôler leur respect. Et à la fin de l’année, la Russie pourrait enterrer complètement ces sanctions, ce qui serait correct et correspondrait vraiment à l’esprit du traité de partenariat global.
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koursk
La Corée a toute sa place dans l’Organisation de Coopération de Shanghai et dans les BRICS *** L’OCS permettra de rattacher Taiwan à la Chine, et de restituer le sud de la péninsule coréenne sous contrôle de la grosse mafia otanienne depuis 1953 à la Corée.