Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le mémorandum sino-brésilien tire une croix sur la “formule Zelensky”, par Serguei Mirkine

Voici encore une information sur ce qui était “le sommet” des rêves de Zelensky et qui est devenu une simple conférence qui devait rassembler tous les membres de l’ONU et dont les pays à l’exemple de la Chine et du Brésil renoncent à la participation… Ce n’est pas en France devenue le pays du consensus autour du couple Zelensky-Macron, que nous pourrons lire une telle information. Nous sommes désormais dans la clandestinité face à la résistance à la guerre et nous devons nous faire passer les informations sous le manteau.. Les journalistes qui osent parler sont licenciés quel que soit le brasier auquel ils tentent de s’opposer et la fascisation de la France se poursuit. La fascisation celle qui accepte de fait que les marchés financiers et les trusts de l’armement mènent le bal et imposent leur narratif au nom de la haine entretenue par le mensonge. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

illustration : ce sont les communistes italiens qui ont fait ce montage avec la légende Zelensky, l’acteur le mieux payé du monde…

https://vz.ru/opinions/2024/5/28/1270022.html

La Chine et le Brésil ont signé une déclaration commune qui reflète leur point de vue sur la résolution du conflit ukrainien. Ils ont ainsi appelé les parties à suivre la voie de la désescalade de la situation, à accroître la fourniture d’aide humanitaire aux régions qui en ont besoin, à ne pas utiliser d’armes de destruction massive et à ne pas frapper les installations nucléaires.

Les médias occidentaux ont été scandalisés par la norme du mémorandum, qui stipule que la Chine et le Brésil sont favorables à la résolution du conflit par le dialogue, à la convocation d’une conférence de paix internationale, mais qu’elle doit se tenir au moment opportun, qu’elle doit être reconnue par la Russie et l’Ukraine et qu’elle doit envisager toutes les options pour un règlement pacifique.

Ainsi, l’article de Bloomberg affirme que l’initiative de Pékin et de Brasilia n’est rien d’autre que l’initiative d’un sommet sur l’Ukraine, une alternative à celui qui se tiendra en Suisse à la mi-juin. Bien que l’auteur de l’article critique de manière voilée cette initiative, il est forcé d’admettre que « plus les pays du monde entier croient que les négociations au sein du forum alternatif (en Suisse) sont une option, et plus l’Ukraine se bat sur le champ de bataille, plus il sera difficile pour tout le monde de l’ignorer ». Par le mot « tout le monde », il faut entendre l’ensemble de l’Occident et de l’Ukraine. L’auteur de l’article laisse entendre qu’en fin de compte, Washington et Kiev devront accepter une conférence qui ne se déroulera pas selon le scénario qu’ils ont imposé. Et cela se produira si la conférence en Suisse échoue complètement et que le plan de paix qui y a été discuté tombe dans l’oubli historique.

L’événement suisse a été conçu à l’origine comme un sommet de chefs d’État, auquel devaient participer des représentants de plus de 160 pays. Parmi eux figuraient des représentants de la plupart des pays du Sud. La réunion devait examiner le « plan de paix » du chef du régime de Kiev, Volodymyr Zelensky. Ce « plan » prévoit le retour de l’Ukraine aux frontières de 1991 et le paiement d’une énorme compensation (en fait, une contribution) par la Russie à l’Ukraine. Après l’adoption du « plan », les participants au sommet devaient signer une déclaration commune exigeant que la Russie respecte la décision prise lors de la conférence.

En d’autres termes, les participants au sommet devaient appeler la Russie à capituler et à réaliser tous les souhaits de Zelensky.

Cependant, au cours de la préparation de l’événement, il est apparu clairement qu’il serait difficile de réunir un grand nombre de chefs d’État et de gouvernement pour discuter des fantasmes de Zelensky. Le ministère suisse des affaires étrangères a cessé d’appeler le forum « sommet » et l’a rebaptisé « conférence ». En outre, les Suisses ont déclaré qu’ils ne savaient pas combien de délégations viendraient à l’événement.

Le forum est co-organisé par le Qatar, apparemment à la demande des Américains. La tâche de ses représentants est probablement de négocier avec les politiciens du Sud pour les faire venir à la conférence. Cependant, tous les efforts des diplomaties suisse, américaine et ukrainienne n’ont pas abouti au résultat escompté.

Selon les Suisses, seuls 50 États ont officiellement confirmé leur participation à la conférence. Le président chinois Xi Jinping, le président sud-africain Cyril Ramaphosa et le président brésilien Jose Inacio Lula da Silva ne participeront pas à la conférence. Le sommet a été ignoré par l’Algérie, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Indonésie, l’Iran, Israël, la Malaisie, le Nigeria, le Sénégal, la Syrie et le Venezuela. Le Premier ministre indien Narendra Modi a déclaré que son État participerait à la conférence, mais il n’a pas encore été décidé qui conduirait la délégation. Mais le plus intéressant, c’est que le président américain Joe Biden ne viendra pas à la réunion en Suisse. Les médias américains affirment qu’il a prévu des événements de campagne en Californie ces jours-ci. Il s’agit probablement d’une « excuse », l’équipe de Joe Biden ayant compris que la réunion serait une nouvelle farce dans le style de l’équipe ZE. Et Biden ne pourra pas en faire un coup de pub et présenter la situation comme une victoire de la diplomatie américaine, qui a réussi à unir le monde entier contre la Russie. Et comme cela n’arrivera pas, il n’y a aucun intérêt à ce qu’il y aille. De plus, les États-Unis ne veulent pas partager la responsabilité de l’échec de la conférence avec la Suisse et l’Ukraine.

Le 21 mai, Zelensky a déclaré que trois questions seraient abordées lors de la conférence en Suisse : la sécurité nucléaire, la sécurité de la navigation dans la mer Noire et la mer d’Azov, et l’échange de « tous contre tous ». Les paragraphes sur le « retour aux frontières de 1991 » et les « demandes de contributions » ont disparu. La publication suisse Aargauer Zeitung écrivait dès le 20 avril que la « formule Zelensky » serait très écourtée, de nombreux États ayant refusé d’envoyer leurs délégations en raison de ses clauses odieuses. En Ukraine, des politiciens et des experts ont démenti cette information. Cependant, un mois plus tard, Zelensky a confirmé les informations des journalistes suisses. L’événement, qui devait à l’origine être un triomphe pour l’Occident et une humiliation pour la Russie, s’est transformé en un autre spectacle avant même d’avoir commencé.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré : « Je pense que l’un des objectifs de la conférence qui a été annoncée, la conférence en Suisse, est précisément de faire en sorte que la communauté occidentale, les sponsors du régime actuel de Kiev, confirment la légitimité du chef d’État en exercice ou plutôt celui dont le mandat a expiré. » La volonté de prouver que Zelensky en tant que président est reconnu par les dirigeants de nombreux pays était l’objectif principal du forum.

« En coupant l’herbe sous les pieds à la formule de Zelensky, l’appel sino-brésilien à l’organisation d’une véritable conférence internationale sur l’Ukraine enterre le “plan Zelensky” que l’équipe de ZE présente depuis 2022 comme le saint Graal.

Même si ZE et son entourage continueront à parler du plan Zelensky à des fins de propagande, il est évident que le peuple ukrainien, qui est actuellement pourchassé dans les rues par les TCC, c’est-à-dire les anciennes commissions militaires, n’est pas susceptible d’être inspiré par ces absurdités.

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1 Commentaire

  • Bosteph
    Bosteph

    Il est plus que temps que l’ Occident cesse de se considérer comme “le gouvernement mondial” . Il va falloir composer avec les autres, sinon l’ Occident disparaitra.

    Répondre

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