Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La Corée du Nord a manifesté son intérêt pour rejoindre les BRICS

Si la première ouverture des BRICS a été caractérisée par le renforcement des routes de l’énergie et des investissements capitalistes, sous la présidence russe une diplomatie active a renforcé les pôles de résistance à l’impérialisme des Etats-Unis. Quelles que soient les candidatures qui seront retenues pour l’élargissement se sont constituées des alliances préférentielles, tant sur le plan économique que sur celui des intérêts stratégiques. Comme le souligne l’article, avec la Corée du nord ce sont toutes les puissances nucléaires asiatiques qui sont désormais dans l’orbite des BRICS. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

illustration; en 2011, les portraits de Marx et Lénine avaient été retirés de la place Kim Il Song, ils ont retrouvé leur place sur la façade de l’école de formation de cadres du Parti du Travail coréen. Si durant la contrerévolution et l’isolement du pays qui a choisi de rester socialiste la référence théorique a insisté sur la dimension nationale, aujourd’hui on assiste à un retour à la formation au marxisme initial, celui du langage commun. Notons un autre paradoxe, dans ce temps de l’isolement, il y a eu un intérêt à connaitre l’occident avec l’envoi en formation des cadres aux Etats-Unis, en Europe. L’actuel dirigeant de la Corée du Nord a été éduqué en Suisse, parle plusieurs langues et ne ressemble en rien à la caricature qui est faite de lui dans la propagande. En tous les cas nul ne peut nier son féminisme et la place qu’il accorde aux dirigeantes femmes dans son gouvernement comme dans sa succession.

L’initiative redéfinit la stratégie du PDK d’une décennie en termes d’approche des relations multilatérales.

Le pays d’Asie de l’Est, qui n’a jamais été membre du Pacte de Varsovie et qui a toujours refusé l’adhésion au KGST, a été considéré comme un paria absolu à l’ère de la mondialisation. Pyongyang s’éloigne progressivement de sa position d’isolement alors que ses relations avec la Russie, l’Iran et la Chine deviennent plus ouvertes et intensives, ainsi que le renouvellement des contacts avec les États africains.

La RPDC pourrait envisager de rejoindre l’alliance des BRICS parce que la réalité géopolitique montre déjà clairement la coordination stratégique des forces dans la région eurasienne – les relations ne passeraient donc pas de la confiance préalable basée sur les formalités à la pratique, mais vice versa.

Les pays des BRICS sont de plus en plus forts chaque jour, formant de plus en plus d’alliances économiques et modifiant progressivement les structures géopolitiques et financières mondiales, plaçant ainsi le champ de puissance dominé par les États-Unis dans une position subordonnée dans le système mondial. Pour la Corée du Nord, rejoindre les BRICS signifie les mettre en œuvre dans des conditions favorables à l’intégration sur le marché mondial, un moment unique dans l’histoire du pays.

Les objectifs de la lutte de la Corée du Nord contre les États-Unis sont parfaitement alignés sur les objectifs des États clés des BRICS tels que la Chine, la Russie et l’Iran. Avec l’adhésion de l’État du Juché, toutes les puissances nucléaires de l’Eurasie seraient membres des BRICS.

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