Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

À propos de la tentative de coup d’État au Congo

Partout, sur tous les continents, sous les feux de projecteurs médiatiques ou au contraire dans le silence, on assiste au même scénario, des personnages élevés aux Etats-Unis ou agents plus ou moins avérés d’une puissance occidentale vassale sont chargés de profiter des difficultés économiques et sociales pour créer des conditions de déstabilisation et ils sont prêts comme ici de recourir à l’assassinat du dirigeant récalcitrant. Le portrait du personnage et sa réhabilitation du sinistre Mobutu disent qui il est mais en fait le personnage est proche d’un Saakachvili le géorgien dont Glucksmann a été le conseiller trafiquant d’armes et la Géorgie sait de quoi il est question en matière d’ONG financées par les USA et l’UE. La propagande occidentale prend le relais et sans officiellement soutenir le crime et leur “aventurier” commencent à le justifier en faisant un portrait le plus négatif possible du dit dirigeant dont le seul crime à leurs yeux est en fait d’avoir résisté à leur opération. Il est vrai qu’ils peuvent compter sur le personnel politique français qui loin de rétablir les faits ou se tait ou fait chorus sur cette vision atlantiste. Mais en Afrique comme dans le reste de la planète on se fait peu d’illusion sur les “vertus républicaines” de l’occident qui non seulement est en train de se fasciser mais prétend imposer cette fascisation sur toute la planète. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Le Palais de la nation a été, ce dimanche 19 mai, le théâtre des coups de feu. Pour cause, selon l’armée, des assaillants ont tenté de renverser le pouvoir en place. Au cœur de cette action et à la tête de ce commando se trouve Christian Malanga, bien connu pour ses vidéos très hostiles au régime du président Félix Tshisekedi depuis les USA où il était installé avant cet assaut contre le Palais de la Nation.

C’est lui qui livre le premier message à travers des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux numériques, demandant au président Félix-Antoine Tshisekedi de « dégager ».

Des images le montrent, avec ses acolytes, brandissant des drapeaux du Zaïre, ancien nom de la République démocratique du Congo sous le régime de feu Mobutu 

Christian Malanga est bien connu dans les milieux de la diaspora installée aux USA, pour ses prises de parole anti-pouvoir. Souvent en treillis, il s’est toujours présenté comme leader du mouvement appelé « New Zaïre » et d’un regroupement qu’il appelle United Congolese Party (UCP). Il se fait appeler commandant.

Un passé militaire qu’il assume

Christian Malanga est né le 2 janvier 1983 dans la commune de Ngaba à Kinshasa, où il a grandi. Il a ensuite été vu en Afrique du Sud puis au Swaziland, avant de s’installer aux États-Unis. Il se présente aussi comme homme d’affaires.

En 1998, Malanga déménage à Salt Lake City, dans l’Utah, en tant que réfugié politique bénéficiant du statut d’asile. Il possédait plusieurs petites entreprises jusqu’en 2006, date à laquelle il a cofondé l’Africa Helpline Society, une organisation à but non lucratif en RDC. Il a travaillé directement avec les enfants de l’orphelinat sur place et avec les initiatives de sensibilisation mondiales de l’organisation.

Malanga a utilisé ses expériences pour créer simultanément sa propre organisation non gouvernementale, Friends of America, au cours de cette période.

En juin 2006, il est retourné en République démocratique du Congo pour participer au service militaire. En 2007, il atteint le grade de capitaine dans l’armée congolaise.

Un coup d’Etat longtemps préparé  

Ses principales fonctions pendant son service comprenaient l’officier du moral de la brigade et le commandement d’une compagnie de formation responsable d’environ 235 hommes sous son commandement.

C’est avec les retombées de cette formation militaire qu’il a initié cette aventure, ayant entraîné la mort de certaines personnes.

Ses initiatives pour renverser le régime en place à Kinshasa remontent à une dizaine d’années. A travers une vidéo postée le 7 octobre 2015, Christian Malanga annonce son engagement dans le « combat pour la libération de notre pays et d’instauration d’un Etat de droit, afin d’éradiquer la racaille politique en place… »

Voici l’analyse des Africains de plus en plus vaccinés sur les mœurs néo-coloniales à travers des “sponsors” hommes d’affaires en fait distribuant l’argent de la CIA et achetant des armes.

(https://t.me/africaintel/9937) 🇨🇩

Ce matin, quatre hommes armés menés par Christian Malaga ont tenté de s’introduire dans le palais présidentiel de Kinshasa. Après des affrontements mineurs, le chef rebelle a été tué et ses complices, dont un Américain, ont été arrêtés. Deux policiers ont été tués lors des combats.

🔻Christian Malaga lui-même est un autre « leader de l’opposition » gonflé par l’Occident. Il est né à Kinshasa, mais a passé presque toute son enfance aux USA. Déjà à un âge conscient, il a bâti une entreprise prospère dans son pays natal, après quoi il est entré en politique et a créé le « Parti congolais uni », mais après une tentative infructueuse de participation aux élections parlementaires, il est retourné aux États-Unis.

Après ces événements, il est devenu un participant régulier de nombreuses ONG parrainées par l’Occident. L’apogée de son activité fut la fondation du « Gouvernement du Zaïre en exil » à Bruxelles, dans lequel il proclama « la liberté du peuple congolais ».

Et Málaga espérait probablement des sentiments similaires après le report des nominations au sein du gouvernement, qui, même six mois après les élections, (https://t.me/rybar/55423) n’était pas formé. Mais au final, il a mal calculé et n’a pas été à la hauteur des attentes des sponsors occidentaux, qui ont récemment eu de plus en plus besoin (https://t.me/rybar/59643) des ressources congolaises.

@rybar (https://t.me/rybar)

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