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La Chine et la France vont coopérer à la restauration de Notre-Dame

La Chine poursuit imperturbablement sa ligne de coopération et table sur le long et moyen terme pour que se concrétisent les avantages mutuels… Le musée du site du mausolée de l’empereur Qinshihuang, dans la province du Shaanxi, a annoncé mercredi qu’il coopérerait avec son homologue français sur la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris et la protection des guerriers en terre cuite.

Par Global Times – Xinhua Publié : 09 mai 2024 20:56    Des ouvriers à Paris commencent à retirer de grandes sections d’échafaudages endommagés de l’extérieur de la cathédrale Notre-Dame, le 8 juin 2020. (Photo : China News Service/Li Yang)

Des ouvriers à Paris commencent à retirer de grandes sections de charpentes endommagées de l’extérieur de la cathédrale Notre-Dame, le 8 juin 2020. (Photo : China News Service/Li Yang)

Le musée du site du mausolée de l’empereur Qinshihuang, dans la province du Shaanxi, a annoncé mercredi qu’il coopérerait avec son homologue français sur la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris et la protection des guerriers en terre cuite. L’accord est l’un des 18 accords signés entre des entreprises chinoises et françaises lors de la visite d’État du président chinois Xi Jinping en France de dimanche à mardi.

Le projet de recherche collaboratif avec la Fondation des Sciences du Patrimoine de France se concentre principalement sur la protection des vestiges en bois et des sites archéologiques en terre, selon un communiqué du musée.

Plus précisément, la protection des restes en bois impliquera des efforts conjoints pour préserver et restaurer les restes de bois endommagés par le feu de la cathédrale Notre-Dame de Paris et du mausolée de l’empereur Qinshihuang.

En outre, des efforts conjoints seront déployés pour mener des études sur leur importance historique.

La recherche comprendra également l’identification des essences de bois, l’évaluation de l’état de préservation, les mécanismes de dégradation et les techniques et méthodes de protection.

De plus, la recherche portera sur la durabilité du site du sol, la stabilité, les techniques d’artisanat, l’identification des maladies et l’évaluation des dommages au mausolée de l’empereur Qinshihuang et aux éléments architecturaux français.

Des analyses en laboratoire et des expériences de simulation précéderont des études approfondies visant à développer des méthodologies pratiques de conservation applicables aux artefacts culturels.

À l’avenir, les deux parties exploreront conjointement les propriétés matérielles et la valeur historique des vestiges en bois et des sites archéologiques des deux sites du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Parallèlement, cette coopération sino-française porte également sur le développement de technologies et de méthodes pratiques pour la conservation des reliques culturelles et la formation de jeunes talents dans le domaine de la protection du patrimoine culturel.

Sites de renommée mondiale de l’UNESCO, le mausolée de l’empereur Qinshihuang et la cathédrale Notre-Dame ont utilisé d’importants matériaux en bois, dont certains ont subi des dommages causés par le feu. La charpente en bois de la cathédrale a notamment subi d’importants dommages lors d’un incendie en 2019.

Le 15 avril 2019, un immense incendie s’est déclaré dans la cathédrale historique située au cœur de Paris et a détruit la flèche du bâtiment. Quelques heures après l’incendie, le président français Emmanuel Macron a promis que la cathédrale, l’un des plus beaux exemples de l’architecture gothique française, serait reconstruite et rouverte d’ici 2024.

« L’échéance de 2024 sera respectée », a-t-il déclaré au journal Le Parisien dans une interview publiée jeudi matin après avoir visité le site.

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