Il y a là une tonalité et une analyse de fond que nous devons entendre. La base sur laquelle chaque peuple à partir de sa propre histoire mais aussi de la conscience de l’opportunité réelle qui lui est offerte deviendra irrésistible. Certes comme me disait moqueur Aragon, “être optimiste n’est pas un métier” mais s’enfermer dans le catastrophisme, l’idée de ne pouvoir rien faire n’est pas plus ‘un métier” surtout quand cela ne correspond pas à la réalité. Cette analyse du rapport de force réel en Ukraine est exactement celle qui anime ce blog, en particulier Marianne et moi, mais nous sommes frappées de la montée de la conscience qui n’est pas encore au niveau nécessaire mais qui déjà annonce la difficulté du capital américain d’imposer son diktat. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/party-live/cknews/226006.html
Le studio a abordé des sujets clés de l’agenda international actuel. Alors que certains citoyens russes naïfs espèrent le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, ce dernier déclare ouvertement que la poursuite du conflit en Ukraine est profitable aux États-Unis. Après tout, la majeure partie du nouveau paquet d’aide de 61 milliards de dollars à l’Ukraine ira au complexe militaro-industriel américain sous la forme de nouvelles commandes, et une partie des fonds sera accordée à Zelensky sous la forme de prêts. La lutte de l’administration américaine contre la Russie en utilisant l’Ukraine comme outil est l’expression de la volonté du grand capital américain, les véritables maîtres de l’Amérique. Et les deux partis – démocrates et républicains – ne sont que leurs serviteurs. C’est pourquoi il a été immédiatement clair que ce n’était qu’une question de temps avant que le projet de loi sur l’aide à Kiev ne soit adopté.
Le capital américain profitera de la guerre, tandis que le peuple ukrainien périra et s’enfoncera de plus en plus dans la dette, et seul le renversement du régime néonazi pourra le sauver de cette servitude, a déclaré Youri Afonine.
À l’approche de l’élection présidentielle américaine, Donald Trump rassemble les hommes politiques de droite autour de lui et devient leur leader informel. Le premier ministre hongrois Orban et le président polonais Duda lui ont déjà rendu visite. Liz Truss, qui, lorsqu’elle était ministre britannique des affaires étrangères, a contesté la souveraineté de la Russie sur les régions de Voronej et de Rostov, s’est également exprimée au sujet de M. Trump. Elle est également célèbre pour avoir eu le mandat de Premier ministre le plus court de l’histoire britannique, à savoir 44 jours seulement.
Truss a déclaré que “le monde libre serait ‘en sécurité’ sous la présidence de Trump”. Alors qu’il y a un autre maître dans le bureau ovale de la Maison Blanche, elle parle avec une horreur feinte de “ce qui s’est passé en Ukraine, ce qui se passe en Israël, ce que fait le régime chinois”, et conclut que “les régimes autoritaires ne respectent que la force.” Dans le même temps, l’ancien premier ministre omet pudiquement de mentionner les fruits des activités des “démocraties occidentales” en Afghanistan, en Libye, en Syrie, en Irak et en Palestine.
Youri Afonine a commenté la déclaration hypocrite du “pilote abattu” britannique, soulignant que tout le monde respecte la force dans ce monde, mais qu’elle peut être utilisée de différentes manières. Le légendaire lutteur soviétique de style libre, double champion olympique, champion du monde et d’Europe, et multiple vainqueur de la Coupe du monde, Ivan Yaryguine, surnommé “Ivan le Terrible”, a dit que les forts doivent être bons. Et c’est ce qui caractérise tous nos peuples.
Mais de l’autre côté de l’océan, on pense apparemment le contraire. Les États-Unis sont incontestablement un État fort. Sauf que cette force devient un outil au service de leur politique cynique, de leur désir effréné de profit, de leurs mensonges permanents, de leur répression des pays et des peuples qui ne partagent pas les “valeurs” américaines et leur résistent.
Le premier vice-président du comité central du KPRF a rappelé la récente interview de Pavel Dourov avec le journaliste américain Tucker Carlson. Ce dernier a dit la vérité sur la “liberté” occidentale : espionnage florissant, contrôle de l’espace médiatique par les agences de renseignement, tentatives d’utiliser les réseaux sociaux pour dénicher des secrets sur les rivaux politiques et surveillance des processus publics pour manipuler la conscience des masses. La soi-disant “démocratie américaine” est un récit destiné à la consommation interne, qui n’a rien à voir avec la réalité.
Les sondages confirment le leadership de Trump dans la course électorale à ce stade. Mais, pour nous, la lutte des libéraux et des conservateurs occidentaux entre eux n’a que peu d’intérêt, a déclaré Iouri Viatcheslavovitch : tous deux poursuivent des politiques impérialistes agressives dans le but de préserver un monde unipolaire. Vous pouvez voir de telles images sur Internet : un avion américain survolant un pays sous les Républicains – des bombes en tombent, et sous les Démocrates – des bombes tombent aussi, mais chacun d’entre eux a un drapeau LGBT peint dessus. C’est là toute la différence.
La Russie, comme l’URSS en son temps, s’est engagée sur la voie de la lutte contre l’impérialisme occidental, a noté Youri Afonine. Les forces de gauche du monde entier – les alliés naturels de notre pays dans cette bataille – s’y sont traditionnellement opposées de la manière la plus cohérente. Les BRICS sont devenus l’une des plateformes d’unification sous la bannière de la politique anti-impérialiste. Le Brésil, dont le président est le socialiste Lula da Silva, est un membre actif de cette alliance. Lors d’une récente rencontre avec lui, le premier président colombien de gauche, Gustavo Petro, a déclaré qu’il souhaitait rejoindre l’organisation. Parmi les initiateurs de sa création figure la Chine socialiste, et l’Afrique du Sud, où des communistes sont au gouvernement, en est également membre. Un autre des fondateurs des BRICS est l’Inde. Les forces de droite y sont au pouvoir, mais la Constitution du pays stipule que la base de la structure de l’État doit être l’interdiction de l’exploitation du peuple et le socialisme démocratique. C’est en fait la loi fondamentale de l’Inde qui consacre le cours du développement socialiste. Les communistes en sont convaincus : dans la lutte contre l’impérialisme occidental, le monde se ralliera aux idées de gauche.
Youri Afonine a rappelé le récent centenaire du drapeau national de l’URSS – la fière bannière rouge avec la faucille et le marteau, sous laquelle notre peuple a accompli d’innombrables exploits militaires et de travail. Aujourd’hui, ce drapeau, ainsi que le drapeau tricolore, est hissé au front par nos soldats et nos commandants et fixé sous forme de chevrons sur leurs uniformes. Que le drapeau rouge nous conduise à nouveau à la victoire, comme il l’a fait à maintes reprises dans notre histoire, a déclaré le premier vice-président du comité central du KPRF.
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