Le vrai visage de l’Europe qui se présente comme une future nation autonome à la Macron et Tusk en feignant de se construire dans la guerre par procuration jusqu’au dernier ukrainien est là, les masques tombent. Depuis la fin de l’URSS l’Ukraine est une terre de misère, de dépossession, de pillage avec l’aide des capitalistes déchaînés des USA, de l’Allemagne et de toutes les puissances en situation de profiter. L’immigration est massive, la guerre n’a fait que l’accélérer et désormais cette logique exige qu’on leur livre ceux qui se sont réfugiés dans des pays de l’UE. La Pologne est d’accord, comme la Grande-Bretagne prétend rapatrier au Rawanda, les génocides ça sert à ça partout. Les idéologies qui les justifient sous des formes identitaires couvrent de sordides intérêts à quoi se résume le fond… (note de Danielle Bleitrach histoire et société)
Des Ukrainiens et des Polonais rassemblés à Varsovie pour protester contre la guerre en Ukraine lors du deuxième anniversaire de l’invasion russe le 24 février 2024.© AP – Czarek Sokolowski
Alors que Kiev a voté une nouvelle loi forçant le recensement militaire de tous les hommes ukrainiens de 18 à 60 ans vivant à l’étranger, la Pologne a déclaré qu’elle était prête à aider l’Ukraine à rapatrier les ressortissants qui vivent sur son sol. Une annonce difficile à comprendre pour la diaspora ukrainienne en Pologne
Avec notre correspondant à Varsovie, Adrien Sarlat
Au centre d’aide pour les réfugiés ukrainiens de Varsovie, la nouvelle a de quoi surprendre. Pour Lena, 58 ans, renvoyer les hommes en âge de se battre vers l’Ukraine n’a pas de sens. « Ceux qui étaient patriotes, qui pouvaient se battre, sont déjà là-bas. Ceux qui restent, ce sont ceux qui ne se voient pas manier une arme, ceux qui ne s’imaginent pas tuer quelqu’un, ou ont simplement peur », explique-t-elle.
Une peur que Natalia s’efforce, elle aussi, de comprendre. « Ces hommes devraient défendre le pays, mais cette mesure, c’est juste une façon de retarder l’intervention des pays occidentaux, une fois que tous nos hommes seront morts », déplore-t-elle.
Aleksandr à 60 ans et n’est donc plus en âge d’être mobilisé, mais il l’assure, le fait d’être à l’étranger ne fait pas de lui un mauvais patriote. « Mes enfants vivent en Pologne depuis plus de six ans et je ne dirais pas qu’ils ne sont pas patriotes, car ils sont dans tous les groupes d’aides, ils recueillent des fonds pour l’armée, ils tissent des filets de camouflage militaires, et ce qu’ils font est nécessaire. Je pense même qu’ils sont plus utiles ici qu’en Ukraine
Aujourd’hui, 93 % d’hommes ukrainiens travaillant légalement en Pologne sont âgés de 20 à 59 ans. Si la Pologne met sa menace à exécution, ils risquent d’être reconduits de l’autre côté de la frontière.
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