J’ai reçu hier cette carte postale de nos amis d’Odessa. Odessa se revendique comme la ville française par excellence, juive également, mais surtout impertinente… Il y a la censure à contourner mais pas seulement : le message d’Odessa, tel qu’il est entendu par le reste de la Russie est celui de tous les exilés du tsarisme et amoureux de la Russie, de sa langue : Odessa reste Odessa… Dans le fond, avec l’humour odessite, cette carte postale dit que les Français sont moins pires que les britanniques parce qu’ils sont capables de tout et son contraire… Les Français sont capables de se lancer dans une politique anti-russe qui est toujours catastrophique pour eux et d’être incapables de la mener à bien, de faire preuve dans la débâcle de comportements contradictoires de la part de la troupe et même de l’état-major… C’est ce que dit cette carte postale et ce rappel du 22 avril (décalage de calendrier géorgien) 1854…
Le 10 (22) avril 1854, une escadre combinée anglo-française bombarde le port et la ville d’Odessa afin de forcer la garnison à capituler. À la suite des bombardements, le port et ses navires commerciaux ont été incendiés. Les tirs de riposte des batteries côtières russes empêchent le débarquement des troupes, et l’escadre alliée est contrainte de se replier en Crimée.
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un prol parmi
un peu turneresque n’est-ce pas ( ?) (ce qui semble glorieusement se rattacher à l’ironie de la situation)
admin5319
turner n’était pas politiquement aussi progressiste que l’on croit…
Xuan
Il avait peint la locomotive « Firely Class » qui avait battu un record à 80 km/h, dans “pluie, vapeur et vitesse”.
Ce genre était nouveau, révolutionnaire même à l’époque.
Mais c’était un grand bourgeois, actionnaire de la Great Western Railway Company, qui roulait comme un dingue dans son cabriolet.