Non seulement à l’extrême-droite mais à ceux qui l’utilisent depuis des décennies pour se maintenir au pouvoir… comme”repoussoir” mais aussi “éclaireur” vers le conservatisme, le racisme, l’antisémitisme, le sexisme tout ce à quoi ils feignent de s’opposer tout en entretenant la rupture entre les couches populaires et le “sociétal”, le mépris de fait de la classe ouvrière devenue des incultes et des brutes… C”est aussi en fonction de cette démocratie, de cette émancipation des individus, son ancrage dans et pour le peuple que l’on asphyxie que je vais voter pour la liste conduite par le PCF. Non que je sois d’accord sur toutes les orientations, en particulier je la voudrais plus libérée d’alliances avec les Glucksmann mais si l’on veut que le PCF puisse se dégager de la NUPES, pour devenir la colonne vertébrale d’une gauche véritable, ce qui est urgent, c’est la seule perspective même si elle reste largement à construire pour rassembler pour notre liberté réelle et surtout réfléchissez quel état réel de notre société on cherche à vous cacher par ce conservatisme, cet appel aux stéréotypes de la domination “légitime”. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Petit à petit, l’Italie de Giorgia Meloni restreint l’accès à l’avortement. Et cela passe aussi par cette décision qui doit permettre de dissuader de nombreuses femmes de recouvrir à l’IVG.© Fournis par Le Huffington Post
ITALIE – Une nouvelle plus qu’inquiétante pour les droits des femmes. La décision des députés italiens d’autoriser la présence de militants ou d’organisations anti-avortement au sein des cliniques et centres médicaux qui délivrent les attestations médicales pour avorter provoque l’indignation de l’opposition de gauche ce mercredi 17 avril.
Cette décision, adoptée par amendement dans un paquet de lois voulues par le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni, donne encore un sérieux coup d’accélérateur à la volonté de la Première ministre de réduire l’accès à l’IVG dans le pays en en dissuadant les Italiennes par tous les moyens. Quitte à ce que les associations anti-avortement occupent une place de choix dans les cliniques italiennes.
Pourtant, le vice-Premier ministre Antonio Tajani assure que la nouvelle mesure, qui doit encore être adoptée par le Sénat − ce qui sera visiblement le cas −, n’a pas pour objectif de faire changer la loi sur l’avortement en Italie (« loi 194 »), adoptée en 1978. Il prône néanmoins l’absence de criminalisation de « ceux qui sont contre l’avortement ». Et ajoute que la « liberté de conscience » sera « toujours permise sur des questions de ce type ».https://geo.dailymotion.com/player/xffdq.html?video=x8qmniu&mute=true&loop=false
Vive émotion dans l’opposition
Sans grande surprise, cette mesure – qui sera d’ailleurs financée par le fonds de relance post-Covid de l’UE, dont l’Italie est le plus grand bénéficiaire – a été dénoncée sous tous les angles par l’opposition. Et plusieurs élus du Parti démocrate (centre gauche) ont utilisé des mots forts concernant cette décision votée mardi au Parlement
« La droite continue d’afficher sa nature nostalgique et sa vision obscurantiste et patriarcale en essayant, par tous les moyens, d’éroder les droits des femmes. C’est honteux », a notamment réagi Silvia Roggiani, députée du Parti démocrate. Même son de cloche pour son collègue Marco Furfaro, chargé des questions sociales, qui évoque pour La Repubblica « une gifle pour les femmes, leurs droits et leur autodétermination ». La cheffe du parti, Elly Schlein, évoque quant à elle une « grave attaque contre la liberté des femmes ».
Le constat est d’ailleurs le même (ou presque) pour les députés du Mouvement Cinq Étoiles, qui dénoncent d’une même voix un nouveau pas en arrière de l’Italie gouvernée par Giorgia Meloni.
Discrète stratégie
Mais derrière cette mesure controversée, The Guardian rappelle qu’en Italie, plusieurs régions dirigées par la droite ont déjà voté en faveur du financement de groupes de pression visant à s’infiltrer dans les cliniques de consultation délivrant le certificat médical permettant d’avorter en toute sécurité.
Pour autant, Jacopo Coghe, porte-parole de l’organisation anti-avortement Pro Vita, assurait avant le vote au Parlement que le but ne serait pas d’entrer concrètement dans les cliniques de consultation, mais plutôt de « revenir à la fonction initiale » de ces centres médicaux. Qui est, selon ce membre de la plus grande organisation anti-IVG italienne, « d’aider les femmes à trouver des alternatives concrètes à l’avortement ».
Pour ce faire, Jacopo Coghe compte notamment sur la « sensibilisation du public et l’influence politique à travers des campagnes nationales ».
Il faut dire qu’en Italie, les propositions d’alternatives à l’IVG sont de plus en plus fréquemment utilisées par les professionnels de santé pour refuser d’interrompre une grossesse. Ils avancent pour cela des arguments moraux ou religieux. D’ailleurs, selon les chiffres relayés par Rai News 24, 63 % des gynécologues italiens refusent de pratiquer l’IVG. Un chiffre en constante progression du fait de la discrète politique menée par le Giorgia Meloni pour réduire l’accès à l’avortement dans le pays.
Preuve en est dans la région des Marches. Située sur les bords de l’Adriatique, cette région dirigée par Frères d’Italie, le parti de la Première ministre italienne, a fortement restreint l’accès à la pilule abortive. Et ce, avant même l’arrivée de Giorgia Meloni au pouvoir en septembre 2022.
La crise économique dans la zone Euro, qui part de l’Allemagne et de la France…
Le FMI revoit à la baisse les prévisions de croissance de la France, de l’Allemagne et de la zone euro.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, ce mardi 16 avril, que les performances économiques de la “France et de l’Allemagne” seraient nettement inférieures aux prévisions. L’intégralité du bloc européen ressentira l’impact de ce ralentissement. Les prévisions de croissance pour ces deux mastodontes économiques de la zone euro ont été réduites de 0,3 point depuis janvier.
L’Allemagne, “homme malade” de l’Europe ?
Après une récession l’année précédente, le redémarrage économique de l’Allemagne est plus lent que prévu. La dégradation de la consommation intérieure en est la principale cause. Certains observateurs ont même qualifié l’Allemagne de “l’homme malade de l’Europe”, une expression utilisée pour la dernière fois à la fin des années 1990, suite à la Réunification.
Mais la France ne va pas mieux :
La France, pour sa part, a vu son économie affectée par l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, sans oublier les répercussions du ralentissement économique allemand. Les tensions géopolitiques n’améliorent pas la situation, cela alimente le climat de défiance et entrave la croissance.France : le déficit va rester au-dessus de 5 % cette année, avec encore 10 milliards d’euros à trouver tandis que l’on ne craint pas de vanter une “économie de guerre” qui va mobiliser des sommes extrêmement importantes sans résultats immédiats y compris pour une Ukraine prétexte qui de toute façon est en faillite et ne payera rien (on attend les fonds des USA).
Des prévisions pessimistes pour toute la zone euro
L’ensemble de la zone euro n’est pas épargné par ces inquiétudes. La Banque de France et la Commission européenne prévoient respectivement une croissance de 0,8% et 0,9% pour l’année 2024, des chiffres bien inférieurs à l’estimation du gouvernement français de 1%. Le FMI, quant à lui, envisage une croissance globale de 0,8% pour toute la zone euro.
Néanmoins, la situation pourrait s’améliorer en 2025, avec un rebond de la croissance à 1,5% selon le FMI. Cela serait rendu possible grâce à une réduction des taux d’intérêt par la Banque centrale européenne (BCE) pour stimuler l’activité économique mais ce serait en contradiction avec la FED des Etats-Unis qui confrontée à une inflation galopante liée à l’endettement monstrueux des USA et l’état réel de l’économie américaine a annoncé ne pas baisser ses taux d’intérêt.
Ici aussi la réponse vient d’Italie, il ne s’agit pas comme sous Mussolini de surveiller le ventre des femmes, mais bien avec le banquier Draghi d’en finir avec le poids des nations et même celui pourtant bien limité du parlement européen, il faut aller toujours plus vers un gouvernement technocratique lié totalement aux marchés financiers et aux marchands d’armes qui prendra toutes les décisions en se débarrassant de l’unanimité et rendra encore plus dérisoire le parlement européen.
Voilà l’enjeu réel du cirque électoral voyez qui est au centre de ce dispositif dans lequel se rejoignent le Rassemblement National, Reconquête, Macron, mais aussi la plupart des forces dites de gauche avec en tête Glucksmann qui coche toutes les cases.
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