Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Pourquoi certains débats sont inutiles et seront censurés…par Danielle Bleitrach

Ce blog est à la fois un bien collectif, une communauté de lecteurs et d’intervenants mais j’ose dire que Marianne et moi en constituons une sorte d’épine dorsale, nous prenons beaucoup de temps pour être sûres que nous sommes bien d’accord sur le sens de nos publications y compris quand nos choix politiques peuvent paraitre différents. Tout a commencé par des “voyages” et se poursuit par une “marche”… Nous sommes toutes les deux très attachées à nos marches quotidiennes, celles qui nous permettent de rester en forme et qui donnent du contenu à la réflexion. Parce que nous avons choisi la rébellion tranquille, celle des communistes, nous tentons la vie et j’ajouterai en ce qui me concerne, celle qui incite cet âge de ma vie à l’apaisement, la découverte de l’accord avec soi-même. Ce n’est pas un hasard si j’ai voulu précéder mon geste de porter des fleurs au consulat de Russie de dix kilomètres de marche à travers la ville de Marseille. Parce qu’à mon âge on a accumulé tant d’expériences que l’on sait penser à travers son corps, celui-ci est à la fois plus vacillant et il ressent le tellurique, les signes invisibles d’une conviction. S’instaure un dialogue permanent et celui-ci avec les autres comme avec soi-même rend la vieillesse autre que ce que veut en faire notre societe apeurée par sa propre décomposition. Cette sagesse ne peut être le fruit de l’amertume ou de la colère et c’est déjà pour cela que nous voudrions vous expliquer pourquoi il y a des débats que nous pensons inutiles et nocifs à l’esprit de ce blog, la manière dont nous assumons leur censure.

illustration: j’ai placé en illustration “symbolique” de cet article prise de position, cette photo de militants communistes du KKE en train de manifester leur douleur fraternelle devant les morts moscovites. L’entêtement du KKE face aux “impérialismes” supposés équivalents, n’a d’égal que la sensibilité du peuple et des militants, une certaine manière de décrire les limites de la “rationalité” du “marxisme-léninisme”.

Nous sommes dans une société française, dans ce monde occidental dans un endroit où tout est fait pour empêcher que les individus et les collectifs atteignent ce stade d’une réflexion qui pourrait aspirer à l’apaisement. Il y a deux mots très savants pour dire à quel point nous sommes les produits d’une double histoire toujours en train de se faire et dont le moteur est en dernière instance la lutte des classes, l’histoire de l’espèce (la phylogenèse) et celle de la personne (l’ontogenèse). Si tout est fait pour nous empêcher d’unifier cette double histoire, les conséquences se font sentir en particulier ce que nous définissons comme la politique, l’intervention citoyenne. Ce que nous appelons la démocratie perd toute signification, nous sommes “aliénés” plus sûrement encore que quand nous sommes l’objet d’une répression en ayant choisi de poursuivre la lutte malgré tout. Souvenez-vous de Nelson Mandela dans sa prison, il était dans une cellule, un espace réduit et il y parcourait plusieurs kilomètres par jour. Cette marche avait un but alors que ses geôliers lui imposaient de casser des cailloux jour après jour sans aucun but, pour tenter de le détruire. Ceux que j’ai connus et aimés qui avaient subi la torture et la prison soulignaient tous cette différence entre celui qui a but et celui qui se contente de détruire en s’autodétruisant, la manière dont cela inspire chaque geste, chaque pas.

Quand il faut imposer à un corps qui perd son axe de stabilité, une marche dialogue cela devient presque un rituel, un moment symbolique comme continuent à les pratiquer d’autres civilisations qui nous interpellent.

Nous sommes dans une societe dont l’idéologie dominante et celle d’un capitalisme autodestructeur qui ne peut que tenter d’anéantir mais ne peut plus gagner. Nul n’échappe à l’idéologie dominante sans un travail individuel et collectif de tous les instants, sans un parti communiste, sans une formation basique ce travail nous sommes en train d’être grand danger de la reproduire sans échappatoire.

Il y a en nous une colère et une méfiance a priori qui font de nous les geôliers de notre volonté de transformation. Je voudrais vous donner un exemple : on ne peut qu’être frappé par la différence avec laquelle est accueilli un stade nouveau du développement des forces productives qu’est l’IA dans nos sociétés et en Chine. Il est évident que cela pose un problème puisque dans les années proches, ce que l’artisanat et la classe ouvrière ont connu avec la machine à vapeur va concerner un nombre majeur de cols blancs, tout ce qui a trait à la collecte, la saisie des données va être assumé par ce qu’on appelle d’un nom abusif l’Intelligence artificielle, ce qui va supprimer des milliers d’emplois. Que ce désastre annoncé prenne l’allure d’un nouveau Frankenstein, une créature se substituant à l’humanité a toujours été la manière “romantique” de l’impuissance à faire face autrement que par l’imaginaire. Mais même en allant au-delà de cette “peur” et des créatures littéraires qu’elle engendre, on peut constater que les chemins de notre rationalité, notre cartésianisme a ses limites. Un des constats concernant la “nouveauté” non seulement de l’IA, mais du lien fait entre plusieurs “techniques” comme l’ordinateur quantique, l’IA, différents types d’observations dans l’espace aboutissent à une remise en cause très importante de ce que l’on croyait acquis. Il en est ainsi de l’idée de l’expansion de l’espace suivant le lieu où est faite l’observation, comme de ce qu’on croyait être le siège de la pensée à savoir un lien entre neurones comme dans un ordinateur simple. Non seulement ce que l’on pouvait croire des scories de la pensée rationnelle dans les comportements humains font partie des processus de l’espèce autant que de l’individu, mais on en arrive à des aspects “vertigineux” que le matérialisme vulgaire comme la rationalité occidentale laissaient au religieux, à savoir le fait que la pensée survit à la destruction de l’ordinateur neuronique, l’exaspération en France autour de la laïcité est à la fois une résistance à ce qui caractérise les USA (l’incapacité à définir l’appartenance communautaire en dehors du religieux avec tous les obscurantismes possibles) et un blocage face à ce qui nait. Aux Etats-Unis il existe un courant qui est à peine en gestation en Europe et en France qui tente une approche philosophique de ces observations, celui de Ken Wilber. Il part d’un constat qui a déjà été celui de beaucoup de scientifiques à commencer par Oppenheimer quand il travaillait sur les trous noirs, à savoir la nécessité d’aborder l’inconnu de l’univers à travers d’autres concepts que ceux de la rationalité occidentale. Mais il en fait la base d’une nouvelle approche centrée sur “la conscience”.

« Tout ce que les humains font aujourd’hui – la collecte, l’analyse et le traitement des données – sera fait par l’IA. Dans dix ans, la conscience (chitta) sera plus valorisée que la connaissance. C’est le moment où les êtres humains peuvent se concentrer sur la conscience.– Maître spirituel indien Sadhguru.

Depuis plus d’un siècle, la vision du monde indienne et la spiritualité d’inspiration védique ont captivé l’Occident. Les pionniers de la physique quantique étaient fascinés par la cosmologie indienne et, au cours des dernières décennies, des millions de personnes ont adopté des pratiques spirituelles indiennes comme le yoga et la méditation. La spiritualité indienne a joué un rôle clé dans le développement du Nouvel Âge et de la théorie du développement par étapes de Ken Wilber, une synthèse de la pensée indienne et de la psychologie occidentale. Les stades mentaux supérieurs du modèle de développement de Wilber reposent sur des concepts indiens et une terminologie sanskrite.

Ce qui caractérise ce courant qui relie la conscience “occidentale’ aux courants spiritualistes indien et chinois, asiatiques en général c’est la possibilité de recréer une hiérarchie proche de la caste, ceux qui ont accès à la spiritualité, à la connaissance et le peuple qui lui reste dans la matérialité des besoins. Pourquoi pas envisager pour cette caste ‘accès à la vie éternelle’… ce n’est pas étranger à l’idéologie d’un Elon Musk ni à celle d’un Modi, le capitalisme occidental est mort retournons à une féodalité new âge. L’occident peut s’ouvrir à l’Asie mais beaucoup moins à l’Afrique et aux indiens d’Amérique latine…

En tous les cas ce retour au féodalisme des temps nouveaux et de l’accès à l’univers, voire à l’immortalité est profondément étranger à ce que porte la Chine y compris Xi Jinping qui ne cesse de se référer à ce que son envoi aux champs en tant que “prince rouge” sous la révolution culturelle lui a appris. C’est profondément étranger à la lutte contre la pauvreté, et plus intéressant encore à la manière dont sont créées des filières de production intégrant à la base les gestes artisanaux, l’équipe, jusqu’à la formation la plus pointue…

On ne peut pas ignorer l’existence de ce courant féodaliste pro-asiatique, confronté au projet chinois, parce qu’il illustre assez bien les multiplicités d’un passage à l’universel qui est déjà à l’œuvre y compris dans les formes actuelles d’internationalisme d’un monde multipolaire, travaillé par la lutte des classe en dernière instance : il est tout à fait évident que la plupart des avancées scientifiques porteront des interrogations métaphysiques et toute possibilité de rupture entre le corps humain périssable et quelque chose qui peut s’identifier à l’âme suscitera à la fois des engouements mystiques et des refus qui s’arcbouteront sur une conception de la science occidentale que l’on peut remettre aussi en question. Jean Salem quand il créait son séminaire de recherche marxiste sous le parrainage des pré-socratiques plus matérialistes que nos résistances kantiennes ou cartésiennes mettait déjà l’accent sur ce bouleversement.

Ma question est : pourquoi ce qui effectivement va être un séisme en matière d’emploi et bien au-delà donne lieu à des peurs collectives dans les sociétés occidentales, pourquoi ceux qui en entrevoient les possibles le font sous des formes philosophiques mystiques si ce n’est parce que ces formes mystiques sont toujours plus ou moins la tentative de maintenir et d’accroitre les hiérarchies, alors qu’il y a au contraire des tentatives égalitaires que nous ignorons et que ce blog cherche à rencontrer parce que sans ignorer les obstacles, les contradictions ce qui domine c’est la volonté d’affronter les problèmes concrets, d’accueillir les enrichissements scientifiques et théoriques ?

Ce long détour en effet pour expliquer le travail original de ce blog ; nous sommes Marianne et moi, depuis de nombreuses années conscientes d’un bouleversement géopolitique comparable à la chute de l’empire romain dont le dernier acte a été la chute de Constantinople une quarantaine d’années à peine avant l’arrivée des conquistadors en Amérique. L’espace terrestre bouclé en même temps qu’était remise en cause la centralité de cet espace ne serait-ce que dans le système solaire et donc notre “identité” avec le “créateur”. Suivi de la transformation industrielle qui a vraiment marqué le triomphe de la modernité occidentale. Des épisodes qui ont structuré la “modernité” sous domination occidentale et qui sont en train d’être à leur tour l’objet de réinterprétations, réévaluations à la fois par rapport aux défis auxquels l’humanité est confrontée, la nécessité d’intégrer des modes de penser sous la pression des résistances, des luttes, et des échanges qui ne sont pas seulement “civilisationnels” mais le produit de ce que la “modernité” capitaliste occidentale a déjà fait de civilisations dont il est cherché les “traces”.

Ceci nous conduit à beaucoup de prudence : il s’agit à la fois de “marcher” dans ce qui reste notre prison avec le but, la transformation nécessaire d’une société de concurrence à une société de coopération qui fera que comme la Chine nous aborderons d’une manière plus apaisée et moins “romantique”, bloquée un phénomène aussi puissant que l’est cette étape de la connaissance pour l’espèce et pour l’individu.

Aujourd’hui nous vous présentons deux types de textes: celle de peuples du “sud”, l’Afrique qui tentent de s’arracher à la modernité occidentale et qui continuent à en payer le prix fort, nous tentons de vous faire percevoir qu’il ne s’agit pas seulement de “gueux” mais d’antiques civilisations brisées, devastées, qui tentent à partir de “temps” de leur propre histoire d’aller vers leur propre “apaisement”. Il y a également l’interpellation du président mexicain dont vous n’avez eu aucun écho et qui pose la question de l’immigration d’une autre manière que celle qui a droit de cité, y compris sur la question non négligeable de la laïcité. Nous ne proposons pas de renoncer à ce qui est important pour chaque société mais ‘admettre d’autres manières d’apporter des solutions.

Comme il n’y a plus de parti communiste français, cette dimension “historique” celle de l’espèce et celle de l’individu ne peut plus être prise en compte et nous n’avons pas de texte à la hauteur de celui que Marianne nous a traduit de Novikov, le vice président du parti communiste russe analysant le rôle de la Chine aujourd’hui.

Ce texte est fondamental, il est celui qui apporte le plus. Ne perdons pas de temps en “politicaillerie’ française. Il n’y a plus pour le moment d’alternative à la politique de la classe dominante en France, celle qui détruit mais ne peut pas gagner. Mais il existe des résistances populaires sans véritable expression politique. Et de ce point de vue le constat de carence que l’on fait à propos du PCF est encore plus sévère si l’on considère le rôle de division, de haine, d’autodestruction de la quasi totalité des groupuscules. C’est perdre du temps que de s’acharner dans leurs querelles sans but. Il existe avec le PCF, la CGT, des tentatives limitées de partir de la colère populaire, de l’empêcher de se dévoyer dans l’extrême droite pourquoi faudrait-il s’acharner sur elle à cause de la déception devant une campagne électorale qui ne change pas beaucoup la donne par ailleurs ni le choix de voter ou non.

Franchement, si en ce qui me concerne je crois être allée au bout de mon pari d’une renaissance entamée au 38 e congrès, je ne suis pas fière de cet échec tant sur la plan de mon pays que sur le mien propre. Cela ne signifie pas que le pari était faux mais que la bataille a été mal menée et j’en suis comme les autres comptable, je n’en finirai pas d’énumérer mes “fautes” tactiques et stratégiques, ma seule excuse est que j’ai toujours été seule et que l’on n’a jamais raison seul.

Il est évident que tout le monde a joué l’échec encore aujourd’hui certains amis me téléphonent pour me dire à quel point ils m’avaient prévenu, je les reçois de bonne façon en leur disant premièrement que ça fait trente ans qu’ils me redisent leur vie et leurs aigreurs, qu’ils sont à leur manière encore plus coupables que les “liquidateurs”. Cette répétition est caractéristique, elle a joué un rôle dans le constat actuel. Tout a été déclenché par cette amie si chère qui est venu au téléphone me décrire la vie de sa “section” et la “prise de conscience”. Prise de conscience qui n’allait pas jusqu’à changer de dirigeant alors que celui-ci qui a mon âge bloque depuis toujours toute initiative qui ne le confirme pas dans son statut de “notable” dans des compromis y compris bellicistes, un aveuglement volontaire. Cette camarade qui me répète depuis le 39 e congrès le même discours de la “prise de conscience” est tombée sur un moment de lassitude et je l’ai accusée de me dire “la messe” en laissant les choses en état… Elle a retrouvé en cinq minutes toutes les insultes et diffamations dont j’ai été gorgée pendant trente ans. Ce constat d’un piétinement sur place et celui du refus de respecter au moins le 39 e congrès, la dénonciation de l’OTAN a entrainé la conscience au moins individuelle que jamais il n’y aurait pour moi de lieu où poursuivre la réflexion nécessaire dans cette voie là. Mais il y a encore moins d’apaisement, tel que je l’entends, dans l’espèce de satisfaction morbide de ceux qui n’ont jamais cessé de tabler sur l’échec de ce qui était peut-être la dernière chance dans l’immédiat de constituer au moins un lieu crédible pour les victimes de ce qui se crée inexorablement en France.

Nous sommes loin de ce que l’on peut espérer d’un parti communiste mais à quel titre s’acharner sur ce peu, nous ne voulons pas qu’histoire et societe devienne le lieu de cette autodestruction qui sous des formes diverses s’exerce en France et en Europe depuis plus de quarante ans. Donc le débat sur savoir si l’on va ou non voter par exemple sera censuré systématiquement au profit d’une réflexion sur ce monde qui demande à naitre, sur les informations que vous trouverez ici. Nous sommes un des rares lieux où peuvent débattre sur le fond des gens venus d’horizon divers, celui où le lecteur est considéré comme assez adulte pour être confronté à des points de vue multiples tant sur le plan géographique que celui des expériences politiques, continuons tant que cette “marche” là nous sera possible et ne vous fâchez pas si vos ruminations sont supprimées, en être à ne pas salir ce qui fait partie d’une vie honorable est indispensable si l’on veut échapper à l’autodestruction.

Aujourd’hui surtout ne ratez pas le texte fondamental de Novikov traduit par Marianne.

danielle Bleitrach

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4 Commentaires

  • Falakia
    Falakia

    Merci pour cette nourriture et de la réalité d’une conscience de soi .
    Deux suggestions sur l’IA forte Pourquoi ne pas imaginer une pierre , une plante avec l’Homme parti intégrante de la nature car nous sommes tous fait de quartz et d’éléctrons .
    Nous verrons dans le futur un exploit de sentiments et de conscience dans l’IA comme chez une plante ou une pierre sans que celà relève du fantasme .
    La deuxième suggestion a été le livre de ( Jeremy Rifkin ) où il y relatait le remplacement du travail par des machines , et on le constate dans les grandes surfaces , ces machines qui remplacent les caissières , tout comme dans un service public la poste etc…….
    Suite au livre de ( Jeremy Rifkin ) , Michel Rocard avait crée le RMI aujourd’hui RSA .

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  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    Dans les grandes surfaces les machines ne remplacent les caissières qu’en apparence.
    En fait si vous étudier le cas d’utilisation d’une caisse en libre service, comme les informaticiens le décrivent grâce à UML, vous constaterez que celui qui rentre les données dans le système informatique, la caisse, est devenu le client lui même en place de la caissière.

    Il y a également un remplacement de la fonction de caissière par une surveillante (toujours et souvent des femmes) d’un groupe de 4 caisses en libre service, ce qui permet la suppression de 3 postes et le dressage du client à faire le travail des caissières sans constater de baisse de son ticket de caisse.

    La caisse elle même n’a guerre évolué, il font même l’économie du tapis roulant.

    Certaines expériences sans caisse avec surveillance vidéo du panier ont été tentées mais ne sont pour l’heure pas généralisées.

    Par contre dans les services bancaires nous sommes presque tous devenus des guichetiers avec la gestion de comptes en ligne tout comme nous remplaçons l’agent des impôts et de nombreuses autres administrations dans la saisie des données, la secrétaire médicale lors de nos prises de rendez-vous,…

    Si tout cela est bien pratique lorsque vous avez un soucis non pris en compte par l’algorithme, en fait le développeur, vous ne trouverez probablement plus d’humain capable de répondre à votre problème et la connaissance se réduit à quelques responsables des systèmes informatiques.

    Avec l’IA dans sa composante Deep Learning nous allons bien plus loin quand le résultat du réseau de neurone devient impossible à prédire car il s’agit d’une boite noire. L’ironie est que la DARPA, centre de recherche de l’armée américaine tente actuellement de développer des systèmes capables de prédire les résultats d’un réseau de neurone IA.

    Pensez que l’IA va remplacer l’humain est une erreur elle se nourrit de la connaissance de l’humanité selon ce qu’elle est capable physiquement de collecter, essentiellement les données circulant dans le Web et dans les réseaux locaux privés.

    Dans le Web elle se nourrira sans filtres des préjugés et les amplifiera, dans un réseau local sanctuarisé elle pourra se nourrir de données plus saines, mais cependant générées initialement par des humains.

    Qu’en sera-t-il quand l’IA se nourrira de sa propre création ? Pour l’instant l’IA générative peut être dotées de filtres excluant les création d’IA, le biais est que des humains vont copier à leur tour le création des IA comme déjà de nombreux étudiants utilisent ChatGPT (IA pourrie qui répond même sans avoir la solution et l’invente), ces copies par des humains seront le media pour l’auto alimentation de l’IA.

    L’IA sans soin apporté aux données est une catastrophe, la limiter à des données certifiées est d’une grande importance, ce la suppose des organismes de contrôle humain et hautement qualifiés.

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  • Falakia
    Falakia

    Bonjour
    La question reste ouverte autant le débat de fond sur l’informatique et sur l’IA si cette dernière pense , ait une conscience , des émotions et échappe au contrôle de l’homme et c’est ce qui se passe avec l’l’IA forte .
    Par ailleurs les travaux non sur l’IA forte mais sur l’IA celui de ( Francisco Verla ) sur le cognitivisme et le connexionisme sont interessants autant le test de turing , la chambre chinoise expérience de pensée imagée par Searle .

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  • Falakia
    Falakia

    Pardon
    ( Francisco Varela )

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