Les deux, quand tant de médiocrité se combine avec l’irresponsabilité capricieuse de politiciens aux abois tout est possible. Des mesures désespérées et des actions risquées de l’OTAN en Ukraine pourraient conduire à une conflagration à l’échelle européenne, c’est le diagnostic que font la plupart des observateurs appartenant à d’autres continents. Ici il s’agit d’une publication qui conseille les investisseurs en Asie et qui dresse un tableau saisissant de l’état réel de nos politiciens face à la débâcle ukrainienne qu’ils tentent de masquer souvent dans un seul but électoral, il ne faut pas avoir l’air d’avoir perdu, comme “l’opposition” ne doit pas trop se démarquer du marigot politico-médiatique qui veut que Poutine et les Russes soient les agresseurs “ignobles”, les adjectifs tenant lieu de démonstration par rapport aux faits avérés comme celui-ci. Au milieu du tableau d’une imbécilité et lâcheté collective Macron ne dépare pas. Le débat autour de cette situation ukrainienne à l’Assemblée Nationale relèvera-t-il de la même pitrerie et de l’incapacité à arrêter ces médiocres en plein délire ? Macron vient de déclarer “je serai toujours du côté de l’Ukraine même si l’on me traite de fou”, “un fou allié en quelque sorte, voilà qui promet surtout qu’il n’est même pas du côté de l’Ukraine, de son peuple mais dans le cauchemar otanesque et made in USA (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Par UWE PARPART 7 MARS 2024
Cet article a été publié pour la première fois le 6 mars dans la dernière édition du Global Risk-Reward Monitor, le bulletin d’information hebdomadaire d’Asia Times sur abonnement uniquement, qui examine les tendances événementielles et les opportunités de trading sur les marchés mondiaux.
Spectacle de clown ou casus belli ? Je devrais dire, « les deux »… Comme c’est souvent le cas lorsqu’une combinaison d’ignorance et d’arrogance conspire pour déclencher ou provoquer le déclenchement de la guerre. Ou dans ce cas, l’escalade d’une guerre régionale vers une confrontation mondiale et potentiellement nucléaire.
C’est ce qui ressort de la téléconférence incroyablement stupide et non sécurisée entre le lieutenant général Ingo Gerhartz, (commandant de l’armée de l’air allemande), et trois autres officiers de l’armée de l’air allemande également au grade de général.
Pendant 38 minutes fascinantes interceptées par les services de renseignement russes et rendues publiques via la chaîne Telegram RT, ces clowns en tenue de soldat ont discuté sur un ton décontracté et cavalier du potentiel et des difficultés du déploiement du missile de croisière à longue portée Taurus en Ukraine et, à titre d’exemple, de l’attaque et de la destruction du pont de Crimée (également appelé pont de Kertch) et des installations de stockage de munitions voisines.
L’un des généraux a noté que le pont (avec ses 19 km, le plus long d’Europe) a la taille d’un grand aérodrome et nécessiterait au moins 10 à peut-être 20 missiles Taurus pour le détruire complètement, plutôt que de simplement percer un trou dans un pilier.
Et c’est un problème. Qui doit s’en charger ? Il faudra peut-être jusqu’à 6 mois de formation du personnel ukrainien pour y parvenir. Et qu’on n’y voie pas d’Allemands. Cela ne peut pas se faire dans le « vieux style de la Luftwaffe », fait remarquer l’un des intervenants. Un autre fait remarquer : « Si on nous pose des questions sur les méthodes de livraison, je sais comment les Britanniques s’y prennent, ils le font complètement en reach-back [personnel déployé à l’avant]. Il y a plusieurs personnes sur le terrain ».
Bien sûr, si les Britanniques et les Américains peuvent aider, tant mieux.
Le ministère allemand de la Défense a confirmé l’authenticité de la conversation.
Un officier de haut niveau du renseignement américain qui écrit quotidiennement des commentaires sur la guerre en Ukraine a conclu dans un article récent :
« En ce qui concerne les généraux allemands, il n’y a aucune excuse pour un tel spectacle de clowns de l’OPSEC [sécurité opérationnelle] et tous ceux qui y ont participé devraient être licenciés. »
Je lui ai répondu :
En tant qu’ancien officier de l’armée allemande, j’ai honte de ce dangereux spectacle de clowns pour lequel il n’y a aucune excuse. Si, à l’avenir, le pont de Kertch devait être démoli, Poutine tiendrait à juste titre l’Allemagne pour responsable et considérerait qu’il s’agit d’un acte de guerre de l’Allemagne contre la Russie, un casus belli classique.
Poutine et ses généraux réfléchiront aux structures équivalentes à démolir en Allemagne. [Il n’y a pas de pont de cette taille en Allemagne]. Peut-être les ponts de l’Elbe à Dresde, par lesquels transitent les fournitures de matériel de guerre en Pologne et en Ukraine.
Virer ces mecs n’est pas suffisant. Ils devraient être traduits en cour martiale et rapidement condamnés. Malheureusement, il n’y a pas de système de justice militaire en Allemagne. Il faudra qu’un tribunal pénal civil soit suffisant.
Le vent de la guerre en Ukraine n’a pas seulement tourné depuis l’échec lamentable de l’offensive estivale ukrainienne. Il est maintenant de plus en plus proche de la débâcle. Dans cette situation, des hommes et des femmes désespérés du côté de l’OTAN et de l’Ukraine envisagent des mesures désespérées.
Les États-Unis ne veulent pas la paix parce que Joe Biden serait considéré comme le perdant et que cela lui coûterait l’élection de novembre. Zelensky a annulé les élections en Ukraine qui doivent avoir lieu maintenant et ne négociera pas. L’OTAN pense qu’elle doit jouer la carte de la fermeté et donner l’impression qu’elle a la capacité de gagner la guerre – bien que tout le monde sache que l’OTAN n’a ni les troupes, ni l’équipement militaire et les munitions pour le faire.
C’est le breuvage politique parfait dans lequel le président français Macron parle d’envoyer des forces terrestres de l’OTAN, ou le secrétaire général de l’OTAN Stoltenberg, propose de placer des forces terrestres de l’OTAN à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie pour y soulager les troupes frontalières ukrainiennes. Cela pourrait déclencher une conflagration à l’échelle européenne.
Les mois à venir seront cruciaux. Comme c’est la période électorale, il sera difficile de garder la tête froide.
Un fait politique intéressant : les Allemands s’opposent au déploiement du Taurus à 56 % contre 35 % ; les autres sont indécis. L’opposition du chancelier Scholz à Taurus pourrait bien être la seule chose sur laquelle une majorité substantielle d’électeurs allemands est d’accord avec lui.
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RIZKALLAH MOUNA
tout est bon pour nuire a la Russie!!!