Marc Fesneau prend part à “la guerre de la tomate”. Invité de LCI ce dimanche 4 février, le ministre de l’Agriculture a tenu à répondre aux critiques émises par Ségolène Royal sur les tomates “soi-disant bio espagnoles”. En pleine crise des agriculteurs, l’ancienne ministre de l’Environnement a qualifié le produit de nos voisins, sur BFMTV, d'”immangeable” et a affirmé que le bio espagnol était “un faux bio”, pointant du doigt un déséquilibre dans l’application des règles phytosanitaires européennes. Des propos qui ont provoqué une levée de boucliers en Espagne, jusqu’au Premier ministre Pedro Sanchez.
Comment inventer une question qui permet surtout de ne pas parler de l’essentiel parce que le vrai problème est que ces gens-là ne veulent ni ne peuvent changer quoi que ce soit sur une politique européenne dont les bailleurs de fond ne sont pas prêts de tenir compte de la protestation populaire.
Franchement je me demande si un de ces individus a tenté ces derniers temps de manger des tomates dans l’union européenne (il existe encore en Grèce des lieux en général loin des restaurants pour tourisme de masse où l’on peut encore manger des tomates qui ont du goût, mais même en “plein champ” avec toutes les couleurs “à l’ancienne” à la fin du mois d’août c’est à peine bon pour une sauce tomate), il est clair que bio ou pas bio, la tomate devient la chose la plus fade qui se puisse imaginer. Qu’il puisse exister un ministre de l’agriculture avec des paysans proches de l’explosion, surtout les petits qui n’ont pas obtenu un droit à l’épandage de pesticide (comme en Ukraine) et qui sont pris dans des mécanismes de broyage qu’il ne faut surtout pas connaitre, il vaut mieux tenter de se distraire avec les imbroglios de Delon qui d’ailleurs a toujours été “ailleurs”, un vide abyssal, de scénario en scénario, comme l’a fait remarquer avec bon sens Fabien Roussel, à propos de Macron : de quoi va-t-il nous parler après Depardieu, de l’affaire Delon ? Comment transformer l’amour est dans le pré en drame shakespearien pour série télévisée ?
Parce que même s’ils sont très nuls ce pauvre Marc Fesneau et Pedro Sanchez ne peuvent pas ne pas prendre au vol la remarque de Segolène sans une volonté déterminée de ne rien dire du fond et de qui finance quoi ? C’est comme Larcher ravi de répondre à Sophie Marceau pour masquer le deal avec le pouvoir, quitte à sacrifier le droit à l’avortement dont sur le fond il doit se foutre totalement… Le problème est partout de masquer les capitalistes que l’on sert même s’ils nous mènent vers la guerre et le fascisme et pour cela il faut parler d’autre chose…
Danielle Bleitrach
Il reste quelques tomates cerises qui parfois échappent à cette totale perte de saveur mais franchement Marc Fesneau et Pedro Sanchez sont de sacrés glandeurs…
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Daniel Arias
Fabien Roussel de la fourche à la fourchette est dans cette intervention assez brillant en liant les salaires à la souveraineté monétaire et énergétique face à un “journaliste” ou plutôt un animateur télé dont les questions sont si prévisibles tant elles sont toujours les mêmes.
Axel de Tarlé “l’expert désigné” en économie ou plutôt apôtre du libre marché garde le sourire sûr de sa place incontestée et incontestable dans cette chaîne de la fonction publique qui est sensée promouvoir la pluralité.
https://www.youtube.com/live/8qmMFRugsro?si=JaCzJg_zMWPKemm0
Opération vérité sur les salaires:
Outre la baisse tendancielle des salaires que chaque salarié expérimente amèrement et qui nécessite peu de démonstration l’alerte est donnée sur la crise de production qui nous menace par le découragement au travail dû aux conditions de travail et aux faibles rémunérations ainsi qu’au manque de sens ressenti au travail.
Derrière les salaires ce sont les piliers d’une société qui sont rongés la santé, les transports, l’éducation qui peinent à renouveler ses forces et où tout est fait par la volonté politique pour décourager le travail dans tous les services publics et les métiers essentiels.
Une destruction des services publics au profit des privatisations à condition qu’il reste quelque chose à voler sans que ces privatisation n’améliorent, comme dans la mythologie, la qualité de service, bien au contraire.
J’ai relevé deux interventions particulièrement marquantes sur la situation des personnes handicapées et l’autonomie des personnes âgées ainsi que l’exclusion forcée faute de volonté politique et d’investissements et ce qui l’accompagne la casse programmée des sociétés HLM qui restent une particularité de la France dont il y a peu de temps plus de 75% des ménages correspondaient aux critères d’éligibilité à ces logements qui souvent n’ont rien à envier au parc privé.
L’intervenante de la SNCF parle aussi de la condition de la travailleuse et les conséquences de la réorganisation du travail avec la fermeture des guichets SNCF fortement féminisés. Il y probablement une réflexion à mener sur les conséquences de l’informatisation sur l’emploi des femmes qu’elles soient secrétaires, employées de commerce, standardistes, agents de propreté,…
https://www.youtube.com/live/XI2RNUU68qY?si=PKosOuun_sc4kX3L
Pedro Sanchez pourrait peut être d’ici le 16 février nous parler des prisonniers politiques et de la liberté d’expression dans les deux principales monarchies européennes. Assange et Hasel sont toujours en prison pour chacun à sa façon avoir exprimé des vérités sur la classe qui nous dirige.
Sur la bataille des salaires il faut retenir que le SMI espagnol est passé de 700 euros à 1000 euros avec un gouvernement de gauche dans lequel participent des ministres communistes et les retraites sont toujours plus augmentées en Espagne qu’en France.
Même si en Espagne comme en France les problèmes sont nombreux et loin d’être résolus.
Il faut à mon avis insister encore plus fort sur le rôle primordial de l’État, la souveraineté et valoriser les atouts des services publics et des statu des travailleurs de la fonction publique comme des ex-entreprises d’état SNCF, EDF/GDF,…
Nous pourrions aussi mettre en avant les capacités de l’innovation majeure et réelle qui est produite dans les centres de recherche universitaires et des grandes écoles et non dans les entreprises dont l’innovation se limite souvent à des gadgets.
Les anciennes administrations publiques ont participé à des innovations de premier ordre dans nos CHU ou les PTT avec sa contribution à l’Internet sans oublier les découvertes majeures en physique par nos chercheurs dont les retombées ont déjà des pratiques en informatique appropriées par les grands fabricants.
Tous les vaccins anti covid dans le monde, sans exception, ont été élaborés dans des laboratoires publics y compris les allemands, britanniques et américains avant que les brevets et la finalisation du produit ne soit privatisés par les Big Pharma et leur concurrence destructrice.