Il y a un travail sur les films soviétiques (en réponse aussi aux goûts du public russe qui en redemande) tout à fait remarquable, mais je voudrais en profiter pour signaler qu’il y a en France le second fond après Mosfilm tout a fait exceptionnel c’est la cinémathèque de Toulouse, qui malheureusement souffre comme la plupart des cinémathèques et fonds de notre pays à la fois d’un manque de moyens et d’une politique d’asphyxie par l’isolement ne serait ce que par rapports aux recherches universitaires, sans parler de l’absence d’une politique auprès du public, l’intérêt d’avoir une jeune responsable à la culture du PCF qui sans moyens, sans aide, tente de retrouver cette question de la démocratisation de la culture et du cinéma. De ce point de vue le travail qui se fait à Aix en Provence en lien avec la cinémathèque de la Bibliothèque Mejanes et l’Université, avec son dynamique secteur du cinéma mérite d’être mieux connu. Est-ce le fruit du hasard mais que ce soit à Toulouse ou à Aix en Provence, les liens avec l’Italie et ce qu’a pu représenter le parti communiste italien dans ce domaine qui porte à son plus haut niveau de création les liens entre cinéma et politique perdurent. (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://kprf.ru/party-live/cknews/223918.html
Aujourd’hui, cela fait exactement 100 ans que Mosfilm a été fondé. Dans ce contexte, le président du comité central du KPRF, G.A. Ziouganov, a adressé ses salutations au directeur général de la société cinématographique, K.G. Chakhnazarov.
Chère Karen Gueorgievich !
Je vous félicite de tout cœur, ainsi que tous les employés et vétérans de Mosfilm Film Concern, à l’occasion du centenaire de la principale usine cinématographique du pays !
En 1922, lors d’une conversation avec Lounatcharski, Lénine a déclaré : “Vous devez vous rappeler fermement que de tous les arts, le plus important pour nous est le cinéma”. Les bolcheviks n’en démordent pas et, dès le 30 janvier 1924, le film “A la conquête du ciel”, consacré aux pilotes et aux concepteurs d’avions soviétiques, sort sur les écrans du pays. Il est tout à fait symbolique que l’immense bâtiment de l’usine cinématographique Mosfilm soit devenu l’un des projets les plus importants du premier plan quinquennal stalinien.
Le vol de “Mosfilm”, qui a commencé il y a 100 ans, dure depuis un siècle. Pour paraphraser les mots de Gagarine, nous pouvons dire : “Cent ans – un vol normal”. Le fait que “Mosfilm” ait pu survivre à l’époque troublée de la “perestroïka” et des “réformes” est sans aucun doute un grand mérite de votre part, Karen Gueorgievich. Nous sommes bien conscients du travail titanesque que vous avez accompli en prenant la direction de Mosfilm, mais vous n’avez pas laissé le cinéma s’écraser sur des sommets abrupts.
De grands noms et de grandes œuvres cinématographiques ont rendu Mosfilm célèbre en URSS et dans le monde entier. Les films sur la Grande Guerre patriotique occupent une place particulière parmi eux. On dit que les grandes tragédies de la vie deviennent les thèmes des grandes œuvres des artistes. L’activité du studio de cinéma soviétique Mosfilm en est la preuve.
Je suis sûr que, entré dans son deuxième siècle d’activité, Mosfilm présentera à notre pays de nouveaux grands chefs-d’œuvre cinématographiques. Sous une forme artistique, ils exprimeront le drame de la “perestroïka”, la destruction du grand pays soviétique, la tragédie de l’Ukraine et bien d’autres événements et phénomènes.
Je ne doute pas que le public reconnaissant appréciera à sa juste valeur chaque nouveau succès du cinéma national. Et nous continuerons à faire de notre mieux pour que notre pays dispose d’un public intelligent, éduqué, sensible et hautement cultivé, prêt à soutenir les grandes idées créatives.
La chaîne de télévision “Ligne rouge” du KPRF, qui fête ses dix ans d’existence, apprécie grandement le niveau de coopération avec Mosfilm. À cet égard, je vous remercie sincèrement pour nos activités communes visant à populariser les classiques du cinéma soviétique.
Bon anniversaire, Mosfilm !
Président du comité central du KPRF,
Chef du groupe du KPRF à la Douma d’État de la Fédération de Russie
G.A. Ziouganov.
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