Par les journalistes de l’équipe GT. Il est assez fascinant de voir à quel point le débat public français ignore totalement l’essentiel de ce qui fait atteindre à l’humanité un pas irréversible et périlleux vers un autre monde dans lequel la France et l’occident risquent d’être les premières victimes de la chute de l’empire américain et avec lui l’écroulement possible de tout le système monétaire planétaire basé sur le dollar, la bourse qui tente de continuer à engranger sur une économie virtuelle tandis que l’économie réelle s’essouffle sauf aux Etats-Unis où une sorte de mauvaise fièvre continue à nourrir la capacité à l’endettement. Publié : 03 janv. 2024 22 :58 Mise à jour : 03 janv. 2024 23 :30 
Le Capitole des États-Unis lors d’une fermeture partielle du gouvernement fédéral le 24 décembre 2018 à Washington. Crédit photo : VCG
La dette publique du gouvernement fédéral américain a grimpé en flèche pour atteindre un niveau sans précédent de 34 000 milliards de dollars, marquant une étape historique. En même temps, le gouvernement fédéral se retrouve au bord d’une bataille de financement. Les experts chinois ont mis en garde contre une possible « crise de fermeture » au sein des agences fédérales américaines, soulignant que la confrontation en cours sur la politique budgétaire américaine souligne le problème de longue date d’une politique économique irresponsable et d’un conflit partisan persistant.
Selon le relevé quotidien du Trésor, le montant total de l’encours de la dette publique est passé de 33 911 milliards de dollars jeudi à 34 001 milliards de dollars. En outre, la dette qui compte pour le plafond de la dette fédérale est passée de 33 794 milliards de dollars jeudi à 33 890 milliards de dollars vendredi, selon Reuters.
Alors que la dette publique est d’un niveau record, les conflits entre républicains et démocrates concernant le financement de la nouvelle année persistent.
En novembre 2023, le Congrès américain a adopté un projet de loi temporaire à court terme, connu sous le nom de résolution permanente (CR) pour éviter une paralysie du gouvernement, donnant aux législateurs plus de deux mois pour négocier le budget budgétaire annuel pour 2024. Selon le projet de loi temporaire, le gouvernement américain sera confronté à des expirations partielles du financement de l’agence en janvier et février, la date limite la plus récente étant le 19 janvier 2024.
L’explosion de la dette publique se traduira par une augmentation des paiements d’intérêts. Il est crucial de trouver un terrain d’entente entre le remboursement d’énormes intérêts sur l’ensemble de la dette publique et le maintien de la capacité opérationnelle du gouvernement fédéral. Les experts ont noté que les États-Unis ne peuvent pas se permettre de mettre en péril leur solvabilité en raison d’un défaut de paiement, de la perte de leurs propres actifs, de la crédibilité du dollar américain et de la perte de confiance dans l’économie américaine par tous les pays, ce qui fera également partie des coûts.
« Tout comme sur un vélo, si vous appuyez sur le frein d’une roue, aucune ne peut avancer. Tout le vélo s’effondrera si le responsable ne fait rien pour arrêter la divergence », a déclaré au Global Times un expert en études américaines qui a préféré garder l’anonymat.
Alors que la dette gonflait, les démocrates avaient exigé que le plafond de la dette soit relevé sans aucune réduction des dépenses, tandis que les républicains exigeaient d’abord des coupes sombres dans les priorités démocrates, soulignant la divergence partisane, selon les médias. Selon Reuters, les républicains exigent de réduire les dépenses discrétionnaires pour l’exercice 2024 en deçà des plafonds convenus en juin.
En juin, la Chambre des représentants et le Sénat avaient convenu de prolonger la suspension du plafond de la dette jusqu’en 2025 et d’imposer des limites aux dépenses publiques. En relevant la limite de la dette, le gouvernement sera en mesure d’emprunter de l’argent pour couvrir les dettes existantes, selon un rapport de l’AP.
Poussés par des intérêts de politique partisane, ils préfèrent faire un pari sur le fonctionnement normal du gouvernement et le bien-être du public américain », a déclaré Diao Daming, professeur agrégé à l’Université Renmin de Chine à Pékin, au Global Times.
Le montant total de la dette américaine reste élevé et continue de montrer une tendance à la hausse, vacillant constamment au bord du défaut de paiement. Les experts ont noté que pendant longtemps, les États-Unis ont compté sur l’émission de bons du Trésor pour soutenir l’opération du gouvernement fédéral et de ses propres activités économiques, tout en maintenant la domination du dollar américain à l’échelle mondiale par le biais d’obligations américaines. Dans le cadre de ce modèle de développement économique, les États-Unis ont été en mesure de transférer les conséquences de leurs problèmes économiques et politiques sur d’autres pays et, au fil du temps, les États-Unis ont développé une inclination et une habitude politiques hautement irresponsables, ont déclaré les experts.
Derrière l’arrangement fiscal américain se cache une confrontation et une collision vives et durables entre les partis démocrate et républicain aux États-Unis, ainsi qu’entre le Congrès et la Maison-Blanche. Les deux parties continueront à s’affronter dans un environnement politique chaotique, car il leur est difficile de résoudre la question de la dette de manière durable et bénigne, a déclaré l’expert anonyme mentionné ci-dessus.
Song Guoyou, directeur adjoint du Centre d’études américaines de l’Université Fudan, a estimé que si le Congrès continuait à ne pas adopter de projet de loi de dépenses budgétaires, le gouvernement fédéral serait une fois de plus confronté à une « crise de fermeture ».
Reuters s’attendait à ce que les élections présidentielles et législatives de novembre rendent de plus en plus difficile la recherche d’un compromis.
« Il est certain que les élections vont encore compliquer la situation. Mais il est encore trop tôt pour dire si et comment les démocrates et les républicains sont prêts à faire des compromis, tout en s’engageant dans des différends partisans en tenant la « bombe de la dette » entre leurs mains », a déclaré M. Diao.
Diao estime que les deux parties devront peser les conséquences d’une éventuelle fermeture des agences gouvernementales, qui aura sans aucun doute un impact majeur sur tous les niveaux de la société américaine, car de nombreuses opérations gouvernementales ne continueront pas à fonctionner et de nombreuses fonctions seront sévèrement réduites.
Il y a eu 21 fermetures du gouvernement fédéral depuis 1976, dont 10 depuis 1980 qui ont forcé les employés du gouvernement à prendre un congé, selon VOA.
Le rapport indique que le scénario le plus évident pour le public est que tous les travaux gouvernementaux seront retardés, tels que les demandes d’essais cliniques, les permis d’armes à feu et les passeports, et que d’autres services gouvernementaux seront affectés. Les entreprises qui entretiennent des liens étroits avec le gouvernement fédéral, y compris les entrepreneurs gouvernementaux ou les services touristiques autour des parcs nationaux, pourraient subir des perturbations.
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koursk
La montée en puissance géostratégique de la Russie et de la Chine va réduire l’influence des élites économiques *** Bientôt le moment où les états russe et chinois vont demander des comptes sur l’endettement massif des pays de l’otaneuro zone, dont le reste de la planète ne veut plus subir les conséquences *** Dès lors, fini l’optimisation, l’évasion et la fraude fiscale dont ont bénéficié les multimilliardaires, les subventions à profusion qu’ils se sont faits octroyer par des gouvernements à leur solde, les partenariats où le privé est toujours bénéficiaire et le public toujours déficitaire, des pratiques qui coûtent des centaines de milliards de dollars par an aux finances publiques de l’otaneuro zone *** Dès lors, fini aussi la commande publique à gogo auprès des bazars de la jetset, qui coûte tout aussi cher aux pays de la zone *** Seuls les états russe et chinois auront la capacité de dissoudre les fortunes des élites économiques et leurs bazars, pour apporter la stabilité et une meilleure répartition des richesses sur la planète *** C’est à l’état à s’occuper d’économie, et non pas aux marchands de tapis.