Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

USA : plus un sou pour l’Ukraine ? Non sans doute mais ça sent le sapin pour Zelensky


Rien de plus cruel que le sort d’un valet des USA que le saigneur et maitre lâche à la meute qui le suit. Comme le disait celui qui désormais devrait brûler en enfer, si celui-ci existe en dehors de ceux qu’il a réussi à allumer sur terre, Kissinger soi-même: nos ennemis s’en sortent quelquefois nos amis jamais, l’étau se resserre sur le larbin désavoué. Plus un sou pour l’Ukraine écrit la directrice du budget des USA, nous n’en avons plus… Et en écho, le maire de Kiev, le boxeur dont a dit longtemps qu’il était le brutal et inculte mandataire des intérêts allemands se répand dans les médias internationaux en se faisant menaçant. Pauvre petit homme, petit clown à qui l’on a fait jouer un rôle de héros et que l’on prépare désormais comme n’ont cessé de le prédire les Russes pour être le bouc émissaire d’une des catastrophes dont l’empire et ses vassaux européens ont le secret (note de Danielle Bleitrach pour histoire et societe)

“Nous sommes à court d’argent et bientôt à court de temps”, la liberté est en danger…

“Nous sommes à court d’argent et bientôt à court de temps”: selon la Maison Blanche, l’aide militaire américaine à l’Ukraine pourrait être coupée net dans les prochaines semaines, faute d’accord budgétaire avec l’opposition républicaine.

“Je veux être claire : si le Congrès n’agit pas, d’ici la fin de l’année nous serons à court de ressources pour livrer plus d’armes et d’équipements à l’Ukraine et pour fournir du matériel venant des stocks militaires américains”, écrit la directrice du Budget de la Maison Blanche Shalanda Young, dans un courrier adressé à Mike Johnson, patron de la Chambre des représentants, à majorité républicaine.

Lequel lui a renvoyé sèchement la balle sur le réseau social X (anciennement Twitter): “L’administration Biden est incapable de répondre aux inquiétudes légitimes (des conservateurs) de mon groupe parlementaire sur l’absence de stratégie claire pour l’Ukraine, sur une issue au conflit, ou sur la manière de superviser l’emploi de l’argent des contribuables américains.”

La lettre de Shalanda Young est publiée au moment où l’Ukraine a reconnu l’échec de sa contre-offensive estivale, et alors que la Russie lance des assauts répétés en particulier contre la ville d’Avdiïvka, dans l’est du pays.

“Il n’y a pas de financement magique disponible pour faire face à l’urgence. Nous sommes à court d’argent et bientôt à court de temps”, assène Shalanda Young dans son courrier.

Le président démocrate Joe Biden avait demandé le 20 octobre au Congrès de voter une enveloppe exceptionnelle de plus de 100 milliards de dollars pour répondre aux urgences du moment, à savoir aider Israël et l’Ukraine, tenir tête à la Chine et répondre aux arrivées de migrants à la frontière sud.

Sur ce montant, plus de 60 milliards de dollars doivent aller à l’Ukraine, dont les Etats-Unis sont de loin le premier soutien depuis l’invasion par la Russie à la fin du mois de février 2022.

“Couper l’arrivée d’armes et d’équipements américains briserait l’effort de guerre de l’Ukraine, cela mettrait en danger les avancées obtenues par l’Ukraine et cela augmenterait la probabilité de victoires russes”, ajoute encore Shalanda Young.

“Nos livraisons d’aide militaire ont déjà diminué”, constate-t-elle.

– “C’est maintenant” –

“Ce n’est pas un problème pour l’année prochaine. C’est maintenant qu’il faut aider l’Ukraine démocratique à se battre contre l’agression russe”, conclut la directrice du Budget.

La Maison Blanche tient à assurer le financement de l’aide à l’Ukraine au moins jusqu’à la présidentielle de novembre 2024, qui pourrait bien confronter de nouveau Joe Biden à l’ancien président Donald Trump.

Le président russe Vladimir “Poutine ne s’engagera pas vers la paix avant de voir le résultat de notre élection”, confiait récemment un haut responsable de la diplomatie américaine.

Les Etats-Unis se trouvent depuis des mois dans le plus grand flou budgétaire, en raison de turbulences parlementaires à n’en plus finir.

Le Congrès de la première puissance mondiale – composé du Sénat à majorité démocrate et de la Chambre des représentants à majorité républicaine – n’a toujours pas voté de budget pour l’année fiscale entamée le 1er octobre dernier.

L’Etat fédéral fonctionne pour l’instant grâce à une rallonge d’urgence qui expirera à la mi-janvier.

Lorsque Joe Biden avait demandé, très solennellement, son énorme enveloppe budgétaire, la Chambre des représentants se trouvait en plein chaos pour cause de dissensions au sein du parti républicain.

Elle s’est depuis dotée d’un chef, ou “speaker”, Mike Johnson, ce qui a permis la reprise des débats budgétaires.

Lesquels s’annoncent donc ardus.

Le patron des députés conservateurs demande, en échange du soutien à une nouvelle enveloppe pour l’Ukraine, un net durcissement de la politique migratoire face aux arrivées de migrants à la frontière avec le Mexique.

“Les élus républicains à la Chambre veulent que tout financement supplémentaire de notre sécurité nationale commence par notre propre frontière”, a indiqué lundi Mike Johnson. 

En Ukraine, le chiens sont lâchés…

Vitali Klitschko, s’il dit toujours soutenir son président, estime qu’à la fin de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, “chaque homme politique paiera pour ses succès ou ses échecs. “Les gens voient qui est efficace et qui ne l’est pas. Il y avait et il y a encore beaucoup d’attentes. Zelensky paie pour les erreurs qu’il a commises”, a déclaré l’édile auprès du média suisse 20 Minutes cité par Sky News.”Les gens se demandent pourquoi nous n’avons pas été mieux préparés pour cette guerre, pourquoi Zelensky a nié jusqu’au bout qu’on en arrive là”, a poursuivi Vitali Klitschko.

“Nous devons le soutenir jusqu’à la fin de la guerre”

Le maire de Kiev dit aussi s’interroger sur les premiers jours du conflit lors desquels les forces armées russes sont entrées sur le territoire ukrainien et sont arrivées “rapidement” vers la capitale.

“Le président a quand même une fonction importante aujourd’hui et nous devons le soutenir jusqu’à la fin de la guerre”, nuance un peu Vitali Klitschko, “à la fin de cette guerre, chaque homme politique paiera pour ses succès ou ses échecs.

Dans une précédente interview accordée au magazine Der Spiegel, le maire de Kiev avait décrit une forme d’autoritarisme chez Volodymyr Zelensky et considéré qu'”à un moment donné, nous ne serons plus si différents de la Russie, où tout dépend du caprice d’un seul homme”.

Un ultime tour de piste mardi pour le petit homme ?

Zelensky invité à s’exprimer devant les sénateurs américains et Biden dramatise les enjeux : ou vous crachez au bassinet ou Poutine gagne et c’est la fin de la liberté. Biden tente de retrouver les accents de Kennedy déboulant à Berlin pour y déclarer sa flamme, mais comme le disait Marx, ou presque, la première fois c’est du Shakespeare la deuxième fois c’est grotesque… Parce que si c’est ça que l’on nous vend comme la démocratie et le bonheur des peuples même avec une propagande en continu comme nous la subissons, qui peut y croire sinon ceux qui sont payés pour ça et pour la ruine de leur propre pays?

Volodymyr Zelensky va s’exprimer ce mardi devant le Sénat américain, a annoncé lundi soir sur X le chef de file de la majorité démocrate du Sénat, Chuck Schumer.

Invité par l’administration Biden, le président ukrainien s’adressera aux sénateurs afin qu’ils « puissent entendre directement de sa bouche ce qui est précisément en jeu ». Son allocution « aura lieu dans le cadre de la séance d’information confidentielle ».

La Maison Blanche « à court d’argent » pour aider l’Ukraine, la débâcle sur le terrain et les appétits aiguisés de la meute en équipe derrière Zelensky, un peuple ukrainien qui n’en peut plus… Toujours le même scénario du Vietnam à L’Afghanistan en passant par l’Irak et autres lieux du moyen orient comme Gaza…

« Nous sommes à court d’argent et bientôt à court de temps » : selon la Maison Blanche, l’aide militaire américaine à l’Ukraine pourrait être coupée net dans les prochaines semaines, faute d’accord budgétaire avec l’opposition républicaine.

Comment on nous a vendu ce mauvais film… très cher…

On ne peut même pas dire qu’il y a vraiment eu tromperie sur la marchandise, dès le début les États-Unis ont recruté un comique troupier, il lui a été refait un look “présentable” à travers un feuilleton dans lequel le clown jouait les présidents incorruptibles… C’est un Coluche après un film de Guediguian qui le transformerait en élu au cœur pur dans la mafia des quartiers nord… On lui concocte un programme hâtif dont le point essentiel est la paix dans le Donbass avec les frères russes… Et écœurés par le spectacle des oligarques, n’en pouvant plus de la guerre et des bas salaires, les Ukrainiens le portent au pouvoir…

Là après une rencontre houleuse avec un régiment de néo nazi et surtout l’ouverture d’un compte dans les paradis fiscaux ( l’affaire des panama paper’s est connue de tous) il se mue en patriote et en chef de guerre qui protège les investissements des dirigeants démocrates à qui on offre des intéressements dans l’exploitation du gaz, les laboratoires biologiques, tout cela est connu, publié y compris dans la presse des Etats-Unis.

Comme l’on sait que les accords de Minsk ne sont pas respectés et selon l’aveu de Merkel confirmé par Hollande il n’y a eu négociation que pour armer l’Ukraine et en attendant il y a eu 15.000 morts dans le Donbass, le patriote continue à organiser le massacre de son propre peuple.

La Russie qui a protesté depuis près d’une décennie se lance dans une opération spéciale qui est destinée non pas à faire la guerre mais à montrer les dents pour obtenir des négociations sur une situation de menace à ses frontières qu’aucun pays ne tolérerait. Les Etats-Unis l’ont amplement démontré non seulement par l’affaire des fusées de Cuba mais en étendant l’idée de ce qui les menacerait à peu près sur toute la planète où ils ont installé des bases. La négociation commence, mais sur conseil des occidentaux et l’assentiment du tocard qui continue à jouer les héros de la liberté qui avec sa bande de ruffians y voit de quoi agrandir son pactole, elles sont torpillées.

Commence alors à se déverser un flot d’armes ininterrompu et des sommes mirobolantes, tout le monde sait que seulement 30 % des armes parviennent à l’armée ukrainienne le reste donne lieu à des trafics intenses. Pareil pour le fric, l’Ukraine est en faillite, une grande partie de sa population a fui et le front devient le lieu d’un massacre.

C’est cette histoire-là que l’on nous vend comme celle des nouveaux républicains espagnols luttant contre un nouvel Hitler… Dupes ou vendus, les deux pourquoi pas, nos élites politico-médiatiques s’engouffrent dans la fiction et chacun veut être vu sur la photo avec le héros du jour…

Danielle Bleitrach

 

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1 Commentaire

  • Jean-luc
    Jean-luc

    Dernière minute: l’intervention en visioconf de zèlensky au sénat a été annulée. Schumer nous dit qu’un événement d’importance est intervenu qui a empêché à la dernière minute le comique troupier d’amuser les sages.
    On a hâte d’en savoir plus !!!

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