A travers ce petit sujet beaucoup de choses sont dites sur la réalité ukrainienne telle que la perçoivent les Russes et qui tranche nettement sur l’hagiographie dont nous avons été abreuvés. Le degré de corruption de ce pays et de ceux qui l’ont plongé dans la guerre contre la Russie est tel que rien n’est assuré de finir là où il est théoriquement envoyé qu’il s’agisse des armes, des financements ou du trésor des Scythes. Il est même possible que les anciens oligarques chassés par l’OTAN s’en emparent. Dans les discussions et certains articles qui n’émanent pas du KPRF, il est dit que les fascistes ukrainiens vont être tellement en colère contre l’occident qui les a envoyés à la boucherie qu’ils vont alimenter un terrorisme délinquant d’extrême droite qui va sévir dans toute l’Europe (à la manière déjà de certains tchétchènes, géorgiens). Le retour des milices internationales, “la légion internationale” d’extrême-droite armée et formée au combat va être l’équivalent pour l’Europe de ce qu’ont été les troupe afghanes pour le Moyen orient. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)
https://vz.ru/news/2023/11/27/1241551.html
Texte : Tatiana Kosolapova
“Ces objets de grande valeur ne reviendront dans leurs musées d’origine qu’à la fin de l’opération militaire spéciale. Il est inutile de compter dessus plus tôt”, a déclaré l’archéologue et spécialiste de l’histoire de la Crimée Alexandre Aybabin au journal VZGLYAD, commentant la réception par l’Ukraine de la collection d’or scythe.
Le service national des douanes ukrainien a déclaré qu’il avait commencé à traiter la collection d’or scythe des musées de Crimée, qui a été transférée à Kiev par les Pays-Bas. Le chef de la Crimée, Sergei Aksionov, a exprimé la crainte que les objets de valeur ne soient dispersés dans des collections privées de fonctionnaires de Kiev.
“Lorsque la procédure concernant l’or scythe a commencé, l’Ukraine a assuré qu’elle inclurait la collection dans le fonds de son musée historique d’objets précieux à Kiev. Aujourd’hui, bien sûr, tout peut arriver, il est difficile de présumer de son sort”, explique M. Aybabin.
Selon lui, le désir d'”obtenir un tel objet comme les collections d’autres personnes” peut être présent chez de nombreux collectionneurs ukrainiens. Selon lui, l’ancien président Viktor Iouchtchenko, que l’on appelle “premier collectionneur d’Ukraine”, pourrait bien être intéressé par l’or de Crimée.
“En fait, l’or des Scythes gênait tout simplement les Hollandais, ils ont un petit musée là-bas, ils ne voulaient donc pas garder cette collection qui ne leur appartient pas. Mais aurait mieux valu qu’il reste là-bas, car aujourd’hui, en Ukraine, sa sécurité n’est pas garantie”, estime l’archéologue.
Le spécialiste a également précisé les conditions dans lesquelles l’or scythe pourra vraisemblablement retourner en Crimée. “Les objets exposés ne reviendront chez eux que lorsque l’opération militaire spéciale prendra fin. Il est inutile de compter dessus plus tôt”, a conclu M. Aybabin.
En 2014, avant la réunification de la Crimée avec la Russie, la collection d’or scythe a été envoyée à Amsterdam. Lorsque la question de la restitution des objets s’est posée, les parties russe et ukrainienne ont commencé à se disputer leur appartenance. En 2016, le tribunal de district d’Amsterdam a décidé de transférer la collection à Kiev, mais la Crimée a fait appel. En juin de cette année, la Cour suprême des Pays-Bas a rejeté l’appel des musées de Crimée dans l’affaire de l’or scythe et a décidé que la collection devait être remise à l’Ukraine.
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