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Biden associe l’aide d’Israël à un soutien moins populaire à la guerre en Ukraine

Biden décrit les États-Unis comme un « phare pour le monde » dans un discours pour obtenir un soutien à la guerre, mais les inquiétudes quant à l’extension excessive de la Pax Americana augmentent. La logique sous jacente de Biden est de prendre pretexte d’une guerre pour renforcer l’adhésion à tous les foyers ouverts déjà, ici l’Ukraine et Israël mais déjà Taiwan. Comme le laisse entendre l’article d’un chroniqueur de Asia Times, les milieux d’affaire de Hong Kong, cette déclaration en soutien à Netanayoun, le Hamas, mais aussi Zelensky ne prévoit pas d’autre issue que la guerre et les forces soutenues sont les plus opposées à toutes négociations comme d’ailleurs en ce qui concerne Israël aux deux Etats qui offiiellement relève du consensus international. (noteetraduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Par DANIEL WILLIAMS21 OCTOBRE 2023

Le président américain Joe Biden s’exprime en faveur d’Israël. Photo : Capture d’écran de CTV

Le président américain Joe Biden a prononcé un discours télévisé jeudi soir, donnant un aperçu verbal de ses pensées sur la guerre entre le Hamas et Israël et l’attaque de la Russie contre l’Ukraine.

Son discours a décrit de manière vivante les horreurs infligées aux victimes civiles des deux conflits lorsque le Hamas a envahi Israël depuis la bande de Gaza et que le président russe Vladimir Poutine a déclaré la guerre à l’Ukraine il y a 22 mois.

Biden a exprimé sa sympathie aux civils palestiniens non associés au Hamas et a mentionné des conversations avec des dirigeants égyptiens et de l’Autorité palestinienne, qui gère certaines parties de la Cisjordanie. Il a proclamé qu’il était du devoir de l’Amérique d’aider Israël et l’Ukraine dans leurs combats, car les États-Unis sont le « phare du monde ».

Il a soutenu l’objectif ukrainien d’évincer les Russes de leur pays. Il a fait la même chose pour Israël, mais il y avait une différence entre l’Ukraine, qui défend son propre territoire souverain, et Israël, qui chasse un groupe armé d’une terre dont il a convenu qu’elle n’était pas la sienne et qu’il ne voulait pas occuper.

Bref, que se passera-t-il après la fin de la guerre ? Biden n’a fait qu’une brève référence à son propre désir une fois que la guerre entre Israël et le Hamas, qui entre maintenant dans sa troisième semaine, sera terminée. Il a consacré une phrase à l’issue qu’il préférait : l’adhésion à ce que l’on appelle la solution à deux États, c’est-à-dire la création d’un État palestinien englobant la bande de Gaza et la Cisjordanie aux côtés d’Israël.

« Nous ne pouvons pas renoncer à une solution à deux États », a-t-il déclaré.

Il s’agit d’un concept activement favorisé par les États-Unis depuis au moins 1991. Biden n’a présenté aucune feuille de route sur la façon d’en faire une réalité.

Le Hamas, créé lors d’un soulèvement palestinien en 1987, s’oppose à la solution à deux États, tandis que l’Autorité palestinienne l’accepte. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’y oppose également.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’oppose depuis longtemps à une solution à deux États. Photo : Asia Times Files / Pool / Amir Cohen

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