En Israël Palestine, comme partout dans le monde, les Etats-Unis choisissent la guerre et dans ce choix ils sont de plus en plus isolés également partout ; ce qui s’est passé au Conseil de sécurité face à une proposition simplement humaniste dit tout cela et donc la nécessité d’agir pour que les peuples y compris apparemment belligérants partout aillent dans le sens de la paix. Rarement l’impérialisme des Etats-Unis a été aussi isolé et il en est d’autant plus dangereux, selon l’éditorial du Global Times Par Global Times Publié : 19 oct. 2023 11 :38 Mise à jour : 19 oct. 2023 11 :35
Un homme transporte un enfant blessé à l’hôpital après des frappes aériennes israéliennes dans la ville de Gaza, le 17 octobre 2023. Photo : Xinhua
Le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), composé de 15 États membres, a voté le 18 octobre un projet de résolution concernant la situation israélo-palestinienne. Les États-Unis ont été les seuls à voter contre, ce qui a conduit à l’échec de l’adoption de la résolution. La Chine s’est dite choquée et déçue par cette décision, une réaction qui n’est pas exclusive à la Chine mais représente un sentiment général au sein de la communauté internationale. Même les alliés des États-Unis, le Japon et la France, ont voté pour, choisissant de se tenir aux côtés des forces justes de la communauté internationale, laissant les États-Unis seuls dans le camp opposé.
Le projet de résolution présenté par le Brésil envoie un signal clair, à savoir qu’il faut avant tout donner la priorité à la réalisation d’un cessez-le-feu global immédiat. Cela reflète le consensus le plus important au sein de la communauté internationale actuelle. Cependant, les États-Unis y ont opposé leur veto, ce qui a eu des conséquences directes et graves.
La situation à Gaza s’aggrave, de plus en plus de civils perdent la vie et souffrent. Le récent incident tragique où plus de 500 personnes ont perdu la vie dans un hôpital de Gaza en raison d’une frappe aérienne a rendu la situation encore plus urgente. Chaque minute et chaque seconde comptent, et il est urgent que le Conseil de sécurité des Nations Unies prenne des mesures rapides et décisives. Tous les pays véritablement préoccupés par la catastrophe humanitaire à Gaza déploient des efforts maximaux. Le veto américain est entaché du sang de civils innocents, et c’est une grave injustice. Non seulement cela empêche l’action collective du Conseil de sécurité de l’ONU, mais cela envoie également un signal extrêmement négatif, indiquant que l’ONU ne peut pas garantir les principes humanitaires internationaux fondamentaux à des moments critiques. En fait, cela donne le feu vert à ceux qui ne respectent pas le droit international humanitaire.
Les raisons du veto américain sont de plus en plus intenables et semblent n’être que de simples excuses. Les États-Unis affirment qu’ils ont voté contre la résolution parce qu’elle ne mentionnait pas le droit d’Israël à l’autodéfense. Cependant, comme l’a souligné le représentant français, il n’y a pas de contradiction entre la résolution et le droit d’Israël à l’autodéfense. La contradiction se situe du côté des États-Unis. Lundi soir, les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution proposée par la Russie, invoquant l’absence de condamnation du Hamas et exprimant leur volonté d’utiliser la proposition brésilienne comme base, demandant plus de temps pour rechercher un consensus.
Bien que cela soit quelque peu regrettable, cela a également donné l’espoir que la proposition brésilienne pourrait être adoptée. Dans les plus de 40 heures qui ont précédé le vote, les États-Unis n’ont ni commenté la résolution brésilienne ni manifesté leur opposition, ce qui a encore renforcé l’espoir que la résolution serait adoptée. Néanmoins, les États-Unis ont tout de même opposé leur veto, ce qui est vraiment incroyable et soulève des doutes quant à savoir si les États-Unis veulent vraiment que le Conseil de sécurité de l’ONU prenne des mesures et résolve véritablement le problème.
La résolution rédigée par le Brésil condamne toutes les violences et hostilités contre les civils et tous les actes de terrorisme, exhortant toutes les parties à agir conformément au droit international. Il appelle également à la fourniture continue, suffisante et sans entrave de biens et services essentiels aux civils, à l’annulation de l’ordre donné aux civils et au personnel de l’ONU d’évacuer toutes les zones de Gaza au nord de Wadi Gaza, ainsi qu’à la garantie d’une aide humanitaire. Le projet de résolution dans son ensemble reflète l’appel universel de la communauté internationale et représente les premières mesures prises par le Conseil de sécurité des Nations unies pour promouvoir un cessez-le-feu. C’est peut-être le seul texte sur lequel le Conseil de sécurité de l’ONU peut parvenir à un consensus dans la situation actuelle. S’il est adopté, on pense qu’il jouera un rôle dans l’obtention d’un cessez-le-feu, la protection des civils et l’évitement d’une catastrophe humanitaire plus grave.
Cependant, le projet de résolution a été facilement bloqué par les États-Unis avec un veto, reflétant le mépris profondément enraciné des États-Unis pour la catastrophe humanitaire à Gaza. Les États-Unis, qui parlent souvent des droits de l’homme, révèlent leur vrai visage lorsqu’il s’agit du moment urgent où le droit à la vie d’un grand nombre de civils est bafoué. Cet incident a également attiré une attention considérable dans l’opinion publique américaine. Le New York Times a déclaré que le Conseil de sécurité de l’ONU affichait de profondes divisions lorsqu’il n’a pas réussi à adopter la résolution ; CNN a déclaré que le veto avait suscité « davantage de critiques sur la paralysie politique au sein de la puissante organisation mondiale ».
Le veto des États-Unis a non seulement violé la moralité et la justice les plus élémentaires, mais a également porté atteinte à l’autorité et à la crédibilité du Conseil de sécurité des Nations unies, affaiblissant la capacité et la volonté de la communauté internationale de maintenir la paix et la sécurité. L’« incapacité » de l’ONU à défendre l’humanitaire international aujourd’hui est directement causée par le mépris et la déviation des États-Unis à l’égard de l’humanitaire international. Le Conseil de sécurité doit apporter des changements et ne peut pas rester stagnant. La communauté internationale doit intensifier la condamnation morale d’un tel comportement par les États-Unis, exercer des pressions et les exhorter à se détourner rapidement de leur opposition à la communauté internationale.
L’attitude partiale des États-Unis est l’une des causes profondes de la question palestinienne de longue date, et elle agit comme un catalyseur pour l’escalade du conflit lorsqu’il éclate. À l’heure actuelle, la communauté internationale doit donner la priorité à la conclusion immédiate d’un cessez-le-feu global afin d’éviter que la guerre ne se transforme en une catastrophe qui engloutirait toute la région. Les États-Unis portent la plus grande responsabilité à cet égard et ne peuvent pas s’y soustraire.
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Vincent
Certes : “L’ incapacité » de l’ONU à défendre l’humanitaire international aujourd’hui est directement causée par le mépris et la déviation des États-Unis à l’égard de l’humanitaire international.”
Mais il ne s’agit malheureusement pas que de l’humanitaire international, puisque cela s’applique au Droit international tout entier.
L’ONU est morte à partir du moment où des guerres d’agression avérées et des crimes de guerre prouvés n’ont jamais entrainé de sanctions à l’encontre des E.U. ni des dirigeants (en termes juridiques : les responsables) concernés qui continuent de baigner dans la plus parfaite impunité.
A partir de là, c’était la porte ouverte à la destruction du Droit à toutes les échelles.
Rappelons au passage et à titre d’exemple que chez nous, un certain Ministre des Affaires étrangères ayant sciemment- et avec grande arrogance- (et entre autres) violé un embargo de l’ONU sur les armes en Syrie, est aujourd’hui Président du Conseil Constitutionnel :
Si cela peut donner la mesure du mépris absolu dont le Droit fait l’objet, et du cynisme abject dont on fait preuve en nous berçant de fables illusoires sur “la République”, “la citoyenneté”, “la justice”, etc. pour mieux couvrir les horreurs et la vérité d’un régime autoritaire néolibéral compradore.
Etoile rouge
Ce n’est pas une fable la République. Mais aujourd’hui l’affaiblissement de celle ci a de nombreuses causes dt l’une est la constitution européenne antirepublicaine. La quasi totalité de nos lois commence par l’exposition de la loi européenne puis son adaptation française. Cela s’appelle soumission. L’union européenne n’est pas une république,la quasi totalité de ses états st anti laïques, le président du conseil constitutionnel n’est qu’un fonctionnaire de cette derive
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L’immense révolte des peuples du Sud à ébranlé l’unité impérialiste.
L’hégémonie US ne défend que ses propres intérêts et l’impérialisme “mondialisé” n’est qu’une unité de façade.
Ce sont les masses qui font l’histoire.