Voilà quelques pistes tracées par le site britannique “UnHerd” qui décrit pour une part son propre trajet. La question est de savoir comment et quand le PCF et son secteur international est devenu un partisan de l’OTAN, et le considérant comme un rempart face aux tyrans y compris communistes, bien sûr cela est préparé de longue date, l’eurocommunisme, le gorbatchévisme, et la chute de l’URSS vont jouer le rôle que nous analysons par ailleurs, mais il y a des événements autour desquels s’accélère la “mutation”. Notez à quel point la guerre de Yougoslavie joue une rôle crucial dans cette transformation des perspectives. En France aussi, c’est la liste “bouge l’Europe”, dont la moitié des membres sinon la totalité est en fait pour l’intervention illégale de l’OTAN et des USA sur le sol yougoslave. C’est aussi le bombardement à Belgrad de l’ambassade de Chine. Non sans une vision prémonitoire j’écris un article qui s’intitule La troisième guerre mondiale a commencé à Sarajevo, et sous l’influence de Jack Fath et des “mutants” de Robert Hue je suis désormais censurée dans la presse communiste. Cette stratégie quand on sait que les Etats-Unis ont récupéré tous les anciens collabos pour en faire leur fer de lance dans les bouleversements en Europe de l’Est, nous dit beaucoup de choses sur la nature de la croisade qui fait que nous avons désormais un Vincent Boulet et un Vadim Kamenka à la tête de l’expression internationale du PCF (note et traduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Avec le soutien de vedettes du cinéma, de la vie politique et d’influenceurs – pour plaire aux milléniaux –, l’Alliance atlantique, longtemps conspuée par les pacifistes, a réussi à se transformer en organisation engagée dans les causes progressistes. Une analyse du site britannique “UnHerd”.UnHerdTraduit de l’anglaisRéservé aux abonnés Publié aujourd’hui à 05h00 Lecture 7 min.
Janvier 2018, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, tient une conférence de presse d’un genre inédit en compagnie d’Angelina Jolie. Si l’actrice “arborait une robe fourreau noire, épaules nues, avec une cape courte et des talons hauts classiques (assortis), ainsi que le rapporte le magazine InStyle, cette rencontre était organisée pour un motif plus grave : les violences sexuelles comme arme de guerre.
Stoltenberg et Jolie venaient de signer un article paru dans le Guardian et intitulé “Pourquoi l’Otan doit défendre les droits des femmes”. La date n’était pas insignifiante. En plein mouvement #MeToo, l’alliance militaire la plus puissante de la planète se présentait comme une alliée de la cause féministe. “La lutte contre les violences faites aux femmes est un aspect essentiel de la paix, de la sécurité et de la justice, écrivaient-ils. L’Otan peut être un fer de lance dans ce combat.”
L’organisation transatlantique dévoilait un visage nouveau : progressiste. Celui qu’elle présente depuis pour séduire la gauche européenne. Alors que par le passé les courants atlantistes peinaient à vendre la guerre et le militarisme à des opinions publiques largement pacifistes dans les pays nordiques, aujourd’hui l’Otan ne serait plus une alliance militaire insatiable mais un front “progressiste” et éclairé œuvrant pour la paix.
“Une fusion de John Lennon et George Bush”
Ainsi que s’exclamait Timothy Garton Ash dans le Guardian en 2002, “l’Otan est devenue une organisation pour la paix” où l’on pourrait voir “une fusion de John Lennon et George Bush”. L’agression russe en Ukraine a poussé la Suède et la Finlande à renoncer à leur traditionnelle neutralité pour demander à entrer dans l’Otan. L’organisation est perçue désormais comme une alliance militaire et l’Ukraine, une guerre que même d’anciens pacifistes peuvent soutenir. “Give war a chance”, semblent-ils entonner tous ensemble, à l’inverse de la célèbre chanson de l’ex-Beatle.
L’opération avec Angelina Jolie a marqué un changement significatif dans ce que les politologues Katharine Wright et Annika Bergman Rosamond appellent la “posture stratégique de l’Otan”. Tout d’abord, et pour la première fois de son histoire, l’organisation misait sur l’image d’une star pour se parer d’une aura plus glamour.
Les photos d’Angelina Jolie ont permis de relayer l’événement jusque dans des milieux apolitiques peu familiers de l’Otan. Ce partenariat semblait annoncer une ère nouvelle faisant la part belle aux droits des femmes et à la lutte contre les violences faites aux femmes. Depuis douze mois, des responsables politiques télégéniques comme la Première ministre finlandaise, Sanna Marin, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, ou la Première ministre estonienne, Kaja Kallas, se font les porte-parole d’un militarisme éclairé en Europe. L’alliance est également de plus en plus présente dans la culture populaire, les nouvelles technologies et chez les jeunes influenceurs.
Certes, l’Otan a toujours soigné ses relations publiques et s’intéresse depuis longtemps aux mondes de la culture, du divertissement et des arts. Qui en effet a oublié l’album Distant Early Warning du duo électro Icebreaker International, sorti en 1999, financé par la défunte l’organisation NATOarts et inspiré des stations radars installées à la frontière nord du Canada et de l’Alaska chargées de donner l’alerte en cas de frappe nucléaire soviétique ? Ou bien le film Nato HQ G, produit par le service de la diplomatie publique de l’Otan, qui mettait en scène la vie de l’institution ainsi que sa réponse à une crise avec un État imaginaire baptisé “Seismania” ? Réponse : tout le monde ?
Mais ce qui rend le virage stratégique plus récent de l’OTAN si efficace, c’est qu’il a réussi à faire écho aux traditions et aux identités locales progressistes des pays candidats.
Aucun parti politique en Europe n’illustre mieux le passage du pacifisme militant à l’atlantisme ardent pro-guerre que les Verts allemands. La plupart des Verts d’origine avaient été radicaux lors des manifestations étudiantes de 1968 ; beaucoup avaient manifesté contre les guerres américaines. Les premiers Verts ont plaidé pour le retrait de l’Allemagne de l’Ouest de l’OTAN. Mais alors que les membres fondateurs entraient dans l’âge mûr, des fissures ont commencé à apparaître dans le parti qui le déchirerait un jour. Deux camps ont commencé à fusionner : les « Realos » étaient les Verts modérés, politiquement pragmatiques. Les « Fundis » étaient le camp radical et intransigeant. Ils voulaient que le parti reste fidèle à ses valeurs fondamentales quoi qu’il arrive.
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Comme on pouvait s’y attendre, Fundis pensait que la paix européenne serait mieux servie par le retrait de l’Allemagne de l’Ouest de l’alliance et tendait à favoriser la neutralité militaire. Pendant ce temps, les Realos croyaient que l’Allemagne de l’Ouest avait besoin de l’OTAN. Ils ont même fait valoir que le retrait rendrait les questions de sécurité à l’État-nation allemand et risquerait de raviver le nationalisme militariste. Leur OTAN était une alliance post-nationale cosmopolite, parlant de nombreuses langues et arborant une multitude de drapeaux, protégeant l’Europe des impulsions les plus destructrices de l’Allemagne. Mais l’adhésion à l’OTAN à la fin de l’histoire était une chose. La reprise de la guerre en Allemagne – le plus interdit des tabous après la Seconde Guerre mondiale – était tout autre chose.
Le Kosovo a tout changé. En 1999 – le 50e anniversaire de la fondation de l’OTAN – l’alliance a commencé ce que l’universitaire Merje Kuus a appelé une « métamorphose discursive ». De la simple alliance défensive qu’elle était pendant la guerre froide, elle devenait un pacte militaire actif soucieux de diffuser et de défendre des valeurs telles que les droits de l’homme, la démocratie, la paix et la liberté bien au-delà des frontières de ses États membres. Le bombardement de 78 jours par l’OTAN de ce qui restait de la Yougoslavie, soi-disant pour mettre fin aux crimes de guerre commis par les forces de sécurité serbes au Kosovo, allait transformer à jamais les Verts allemands.
Lors d’une conférence chaotique du parti en mai 1999 à Bielefeld, les Realos et Fundis se sont âprement disputés à ce sujet. Le ministre vert des Affaires étrangères, Joschka Fischer, le plus éminent Realo, a soutenu la guerre de l’OTAN. Pour cela, les participants à la conférence l’ont bombardé de peinture rouge. La proposition de Fundis appelait à une cessation inconditionnelle des bombardements, ce qui aurait également signifié l’effondrement du gouvernement de coalition Verts-Parti social-démocrate (SDP). La proposition de paix échoua, écrasant la faction anti-guerre du parti, qui quitterait les Verts en masse. Au lieu de cela, la résolution modérée des Realos a triomphé par une marge confortable. Après une brève pause, le bombardement de la Yougoslavie a été autorisé à continuer. Avec le soutien crucial des Verts, la Luftwaffe a effectué des sorties au-dessus de Belgrade, 58 ans après leur dernier bombardement aérien de la capitale serbe. C’était la première opération militaire allemande entreprise en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
Après le début de la guerre à grande échelle en Ukraine, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a poursuivi la tradition de Fischer, réprimandant les pays ayant une tradition de neutralité militaire et les implorant de rejoindre l’OTAN. Elle a invoqué la phrase de Desmond Tutu : « Si vous êtes neutre dans les situations d’injustice, vous avez choisi le camp de l’oppresseur. » Et les Verts ont même ventriloqué leurs propres membres morts, y compris Petra Kelly, une icône anti-guerre et défenseure de longue date du non-alignement qui est morte en 1992. L’année dernière, la cofondatrice des Verts, Eva Quistorp, a écrit une lettre imaginaire à Petra Kelly dans le journal TAZ. La lettre emprunte les positions morales de Kelly et les inverse pour justifier l’adhésion des Verts à la guerre. Quistorp veut nous faire croire que si Kelly était vivante aujourd’hui, elle aurait été une partisane de l’OTAN. S’adressant à Kelly, morte depuis longtemps, Quistorp affirme: « Je parie que vous crieriez que le pacifisme radical rend le chantage possible. »
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Plus tôt cette année, le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères a également déployé une nouvelle « politique étrangère féministe », le dernier de plusieurs ministères européens des Affaires étrangères à l’avoir fait. Cette nouvelle orientation, également adoptée par la France, les Pays-Bas, le Luxembourg et l’Espagne, dépeint le militarisme cosmopolite avec un vernis féministe faux-radical, ouvrant le domaine de la guerre et de la sécurité aux activistes des droits des femmes. Les leaders féministes pragmatiques sont dépeintes comme le faire-valoir idéal des « hommes forts » autoritaires.
La Suède a été le premier pays à adopter une telle politique en 2014, ce qui lui a permis de projeter son féminisme d’État de longue date à l’étranger et d’adopter une nouvelle posture morale sur la scène internationale. Au pays, il y avait des histoires atlantistes positives dans les magazines féminins. Dans la section « Mama » du journal suédois Expressen, destinée aux lectrices, une interview d’Angelina Jolie a souligné que l’OTAN peut protéger les femmes contre la violence sexuelle en temps de guerre. Angelina Jolie a également souligné qu’il y a peu de différence entre les travailleurs humanitaires et les soldats de l’OTAN, car ils « s’efforcent d’atteindre le même objectif : la paix ».
L’universitaire Merje Kuus a écrit que l’élargissement de l’OTAN implique « une stratégie de légitimation en deux volets ». Premièrement, l’OTAN est rendue ordinaire et banale, piétonne et quotidienne, et deuxièmement, elle est dépeinte comme irréprochable, vitale, un bien moral absolu. L’effet de cela, dit-elle, est la banalisation et la glorification simultanées de l’OTAN : elle devient si fade bureaucratique qu’elle est au-dessous du débat, et si « existentielle et essentielle », qu’elle est au-dessus du débat. Et cette stratégie de légitimation a été évidente dans le débat limité et étroitement contrôlé sur l’intégration euro-atlantique dans les pays nordiques, qui n’ont pas organisé de référendum sur l’adhésion. Après des décennies de résistance populaire à l’alliance, l’OTAN, semble-t-il, est au-dessus de la démocratie. Mais comme l’écrit Kuss, cela ne signifie pas que l’OTAN est imposée à une société. L’objectif est plutôt de « l’intégrer dans le divertissement, l’éducation et la vie civique plus largement ».
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La preuve en est partout. En février, l’OTAN a organisé son tout premier événement de jeu. Un jeune employé de l’alliance a rejoint le populaire streamer Twitch ZeRoyalViking pour jouer à Among Us et discuter avec désinvolture du danger que la désinformation représente pour la démocratie. Ils étaient accompagnés d’une influenceuse alpiniste et militante écologiste nommée Caroline Gleich. Alors que leurs avatars d’astronautes naviguaient dans un vaisseau spatial de dessin animé, ils ont parlé de l’OTAN en termes élogieux. À la fin de l’événement, le flux s’était transformé en effort de recrutement : l’employé de l’alliance a parlé des avantages de son travail et a encouragé les téléspectateurs à consulter le site Web de l’OTAN pour trouver des possibilités d’emploi dans des domaines tels que la conception graphique et le montage vidéo.
L’événement s’inscrivait dans le cadre de la campagne « Protect the Future » de l’OTAN. Cette année, il comprenait un concours de romans graphiques pour les jeunes artistes. L’alliance a également courtisé des dizaines d’influenceurs très suivis sur TikTok, YouTube et Instagram, et les a amenés au siège à Bruxelles. D’autres influenceurs ont été envoyés au sommet de l’OTAN de l’année dernière à Madrid, où ils ont été invités à créer du contenu pour leur public.
La gauche européenne a été totalement captivée par ce spectacle. Suivant la voie empruntée par les Verts allemands, les principaux partis de gauche ont abandonné la neutralité militaire et l’opposition à la guerre et défendent désormais l’OTAN. C’est un renversement stupéfiant. Pendant la guerre froide, la gauche européenne a organisé des manifestations de masse auxquelles ont participé des millions de personnes contre le militarisme dirigé par les États-Unis et le déploiement par l’OTAN de missiles Pershing-II et de missiles de croisière en Europe. Aujourd’hui, il ne reste guère plus que la rhétorique radicale creusée. Avec presque plus d’opposition à l’OTAN en Europe et l’expansion rampante de l’alliance au-delà de la zone euro-atlantique, son hégémonie est maintenant presque absolue.
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Xuan
A rappeler sur ce thème : “la croisade des fous – Yougoslavie première guerre de la mondialisation” de Diana Johnstone.
alfreda
je suis deg… j’aimais bien angelina jolie. C’est sad. Merci pour ce morceau d’histoire. J’apprends énormément
Sébastien Lemoine
« La troisième guerre mondiale a commencé à Sarajevo » : C’est aussi le regard de logicien et méthodologue d’Alexandre Zinoviev.
Ca fait aussi une belle lurette que la Suède dont est issue le social-traître Stoltenberg est prévue d’être colonisée par l’US-OTANazi. Le débarquement russe en Ukraine n’est qu’un prétexte à la Finlande et à la Suède mais tout était déjà décidé bien en amont.
La guerre d’Ukraine contre les Russes était aussi prévue après que Poutine ait refusé de jouer son rôle alloué par l’OTAN contre la Chine au prix de la mort de millions de russes. On connait comment à terminer Saddam Hussein grand allié de l’Empire US contre l’Iran. Comme le rappelle le diplomate US Henry Kissinger, s’il n’est pas bon d’être l’ennemi des USA, il n’est jamais non plus bon d’être allié avec les USA. Même Miterrand en 1994 dit en dehors des médias et du politique que la France est en guerre avec les américains.
Sur la photo, on voit Stoltenberg et un des père du parti nazi ukrainien main dans la main en 2018. Comme on voit aussi dans Les Masques de la Révolution, Biden, officiel du président US Obama et l’autre père du parti main dans la main en 2014 (https://www.youtube.com/watch?v=VLXtWfTcLC4).
L’Empire US a le chic de faire passer les pédophilocrates du Tibet, les terroristes blancs de Taïwan, les ukrainazis, les Qanons chinois et l’état islamique de Syrie, de Chine, de Géorgie, Tchétchénie… pour des chantres de la démocratie, de la liberté, des droits de l’homme, des valeurs universels… contre la Russie et la Chine. Le nazisme a d’ailleurs toujours été chic en Hugo Boss même si la couleur puait la mort. L’US-OTANazi pu la mort. C’est la pacification par la mort des nations, des peuples, des sexes, des identités-différences…
En matière de pacification je préfère le regard du Philosophe Leonid Polyakov :
l’opération spéciale ukrainienne est un exemple du mouvement pacifiste russe
NOUVELLES DU 19.03.2022
Opinion publique, édition en ligne, 18 mars 2022
« On peut observer au moins deux projets pacifistes mondiaux en action au cours des trente dernières années.
Le premier est occidental. Depuis que Francis Fukuyama a déclaré la “fin de l’histoire” et la victoire de la démocratie libérale sur tous ses ennemis – monarchisme, fascisme et communisme – la doctrine selon laquelle les démocraties ne se combattent pas entre elles a prévalu en Occident. Sur la base de cette thèse, les pays occidentaux ont commencé à promouvoir une “démocratisation” générale, particulièrement évidente au Moyen-Orient : il y a eu les invasions de l’Afghanistan et de l’Irak et les “révolutions de couleur” en Syrie et en Libye. Sous une forme ou une autre, les tentatives de démocratisation du Moyen-Orient se poursuivent, et elles visent à résoudre l’éternel problème de la région en tant que source de guerres, de conflits et de terrorisme.
Mais il s’est avéré que cette idée est utopique, car la démocratisation “à l’américaine” se transforme en destruction de l’État, les unités étatiques plus ou moins stables sont plongées dans l’anarchie, et la région “démocratisée” reste un espace où se déroulent des guerres continues, où se concentrent des organisations terroristes de toutes sortes, etc.
En d’autres termes, le pacifisme occidental a pour conséquence que le monde s’engage de manière répétée dans de nouvelles guerres, en raison de l’un des projets pacifistes mondiaux. Et si nous nous basons sur la thèse que les démocraties ne se combattent pas, que la démocratie libérale est la forme finale à laquelle l’humanité a aspiré et qu’elle a finalement atteint son but – alors ce que nous obtenons en réalité, c’est une guerre sans fin au nom de la paix perpétuelle.
Le deuxième projet pacifiste mondial qui commence à se concrétiser est proposé par la Russie. Ce qui se passe actuellement en Ukraine avec deux objectifs spécifiques – démilitarisation et dénazification – est une tentative, du moins dans cet espace, de résoudre le problème de l’apaisement d’un nationalisme agressif et irréconciliable, qui acquiert les formes du nazisme.
-|| “La pacification contre la nazification” est le véritable moyen d’atteindre l’objectif que le mouvement pacifiste mondial pourrait se fixer. ||-
Dans un sens global, le pacifisme est encore une utopie. Mais dans un pays concret et par des moyens concrets, c’est réalisable. Il me semble que si l’on considère ce qui se passe en Ukraine de cette manière, on peut également le projeter sur d’autres cas similaires.
Le pacifisme doit être basé sur une force concrète qui peut apporter la paix au monde, aussi banal et soviétique que cela puisse paraître. La paix mondiale ne peut être assurée que par l’existence d’une alternative au projet occidental de démocratisation universelle selon les normes occidentales. Si nous pouvons nous opposer efficacement à ce projet, nous finirons par avoir un monde dans lequel la guerre ne sera tout simplement pas possible. Les forces agressives actives qui tentent encore aujourd’hui de dominer sous la forme de l’OTAN seront ainsi bloquées et neutralisées.
Et si l’objectif aujourd’hui n’est pas seulement de parvenir à la paix en Ukraine, mais une telle tâche, le projet de paix mondial obtiendra un véritable exécutant sous la forme de la Russie en tant que civilisation spéciale. »
Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite) le 21 mars 2021
=> http://zinoviev.info/wps/archives/7294