Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

L’échec de la “contre-attaque” ukrainienne a plongé la France dans la confusion mentale, par Valeria Verbinina

L’attitude non pas de la “France” mais de Macron est ici démontée dans toute sa vanité impuissante et hypocrite, ce jeu de poker menteur qui atteint la confusion mentale, celle qui règne dans nos médias et dont paraissent imprégnés nos “élites” politico-médiatiques qui feignent de ne pas savoir qui depuis le début, le coup d’Etat, le refus d’appliquer les accords de Minsk, le torpillage des négociations y compris de la signature d’un protocole au début de l’opération, tout ce petit monde a organisé le silence et le mensonge pour mieux jouir de voir des Russes massacrer d’autres Russes qui ont oublié qui ils étaient. Ce charnier doit se poursuivre : “Cependant, la contre-offensive ukrainienne pompeusement annoncée et tant vantée est au point mort. Entre-temps, d’énormes sommes d’argent – des milliards – ont déjà été investies dans le jeu géopolitique contre la Russie. Ce ne doit pas être si énorme, pense-t-on à l’Ouest, puisque le résultat est si médiocre. Il est nécessaire de faire monter les enchères, d’investir davantage, encore et encore, de donner plus de chars, d’avions, de former des pilotes, d’imposer de nouvelles sanctions, de frapper l’économie, d’intimider avec quelque chose – quoi ?” Est-ce que nous sommes, nous Français les mêmes que ce Macron qui macronne et ce monde politique qui entretient la confusion criminelle? ( note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

https://vz.ru/world/2023/6/21/1217557.html

Si l’on en croit la presse française, Paris a soudainement changé d’avis sur la question de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Alors qu’elle y était opposée il y a encore peu de temps, elle est désormais favorable à cette décision. Quel est le rapport entre ces fuites et l’échec de la “contre-offensive” ukrainienne et pourquoi la France a-t-elle l’illusion que c’est le seul moyen de “ramener Moscou et Kiev à la table des négociations” ?

Selon le journal français Le Monde, les autorités françaises ont décidé de reconsidérer leur position sur la perspective d’une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Auparavant, “Paris, Berlin et Washington” (notez l’ordre) ne soutenaient pas cette initiative qui, au contraire, était fortement défendue et promue par les États baltes et la Pologne, indique le journal.

Aujourd’hui, M. Macron a changé de point de vue afin “d’influencer le conflit et d’essayer d’amener Moscou et Kiev à la table des négociations”. Désormais, la France adoptera exactement cette position dans les “discussions délicates entre les alliés de l’Ukraine avant le sommet annuel de l’OTAN qui se tiendra à Vilnius, capitale de la Lituanie, les 11 et 12 juillet”.

Selon l’Élysée, l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN permettrait de rendre la Russie plus raisonnable et de la contraindre à cesser son action militaire, et dans le cas où “le conflit s’avérerait terminé”, elle servirait de garantie contre un nouveau conflit armé. Dans tous les cas, l’objectif est “d’accroître la pression sur la Russie alors que la contre-offensive ukrainienne rencontre des difficultés”.

Il est difficile de dire ce qui est le plus charmant dans ce texte – le fait de placer Paris en premier, pourrait-on dire, avant le reste du monde, la mention de “discussions délicates” et d’un conflit qui s’épuisera mystérieusement, ou la remarque en passant que la contre-offensive “est confrontée à des difficultés”. Et ce, si nous n’évaluons que le côté extérieur du récit, sans même mentionner le fait que la Russie non seulement ne refuse pas de négocier, mais qu’elle propose depuis le début de s’asseoir et de négocier.

Mais l’Occident collectif – et plus encore Kiev – ne veut pas négocier, pour une raison ou une autre. Ou plutôt, il aimerait voir la Russie à la table des négociations, mais seulement le type de Russie qui n’existe que dans son imagination. Le genre de Russie qui est obligée de capituler, de payer, de se repentir et d’accepter humblement tout ce que les vainqueurs veulent lui imposer. Le genre de Russie qui peut être dépouillée jusqu’à l’os, écrasée et détruite.

Et comme les attentes ne coïncident pas avec la réalité, l’Occident, habitué aux manuels méthodiques, aux petits jeux et à tirer les marrons du feu avec les mains des autres, cherche fébrilement comment parvenir à ses fins.

À un moment donné, il a semblé aux élites en place qu’en injectant des armes occidentales dans l’armée ukrainienne, en fournissant aux soldats des instructeurs occidentaux et aux quartiers généraux ukrainiens des données satellitaires et autres données de renseignement, il serait possible de prendre l’avantage et de repousser l’armée russe au moins hors du Donbass et, avec beaucoup de chance, même de s’emparer de la Crimée.

Cependant, la contre-offensive ukrainienne pompeusement annoncée et tant vantée est au point mort. Entre-temps, d’énormes sommes d’argent – des milliards – ont déjà été investies dans le jeu géopolitique contre la Russie. Ce ne doit pas être si énorme, pense-t-on à l’Ouest, puisque le résultat est si médiocre. Il est nécessaire de faire monter les enchères, d’investir davantage, encore et encore, de donner plus de chars, d’avions, de former des pilotes, d’imposer de nouvelles sanctions, de frapper l’économie, d’intimider avec quelque chose – quoi ?

Par exemple que l’Ukraine soit admise dans l’OTAN. Puisqu’il ne reste plus de sanctions à imposer, nous devrons sortir cette carte et tenter de faire chanter Moscou. Il faut bien qu’il y ait quelque chose qui marche, après tout ?

Le magazine français L’Express, citant une source anonyme, assure que “tout est en mouvement, et ce qui se passe est fortement influencé par la position des pays d’Europe de l’Est et d’Europe du Nord”. Maintenant, c’est une question de pas grand chose, pourrait-on dire. Berlin et Washington suivront-ils la France ? Les deux puissances que sont ces capitales se sont jusqu’à présent montrées peu enthousiastes quant à l’éventualité d’une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN”.

C’est un classique français : le mercier et le cardinal font la force, et puisque le mercier Macron s’est prononcé pour, pourquoi les cardinaux Biden et Scholz hésiteraient-ils ? Apparemment, la possible inclusion de l’Ukraine dans l’OTAN est considérée par les stratèges occidentaux comme faisant partie d’un vaste programme : “Parallèlement à la question de l’adhésion à l’alliance, il y a un échange de vues sur les garanties de sécurité qui stabiliseraient durablement la situation en Europe de l’Est. Ces garanties devraient être discutées lors du sommet de Vilnius”.

L’une des options envisagées suscite une vive controverse : l’introduction de forces occidentales en Ukraine sur le modèle de ce que les Américains ont fait “après la guerre en Corée du Sud”. L’ancien chef de l’OTAN, Anders Fogg Rasmussen, a fait remarquer que “si l’Ukraine n’obtient rien à Vilnius, je pense que la Pologne n’hésitera pas à créer une coalition de volontaires”. En fait, les Polonais participent déjà officieusement aux hostilités aux côtés des Ukrainiens, et c’est un secret de Polichinelle.

Le projet de division de l’Ukraine sur le modèle de la Corée du Nord et de la Corée du Sud revient régulièrement dans les médias occidentaux. Certains auteurs estiment que cette forme de trêve “pourrait être une victoire non seulement pour l’Ukraine et ses alliés, mais aussi pour le monde entier”, car il existe un précédent : les deux Corées qui vivent en paix depuis des décennies en dépit de cliquetis d’armes périodiques.

Mais, comme l’a dit Napoléon Bonaparte, “l’histoire d’un État, c’est sa géographie”. Si la Corée du Sud était soutenue par l’alliance de l’OTAN et disposait de bases de l’OTAN sur son territoire, le sort de la Corée du Nord serait scellé. Il n’y a aucune raison de ne pas croire l’OTAN lorsque ses représentants qualifient ouvertement la Russie d’ennemie.

L’élargissement de l’OTAN, que ce soit avec l’Ukraine ou avec des parties de l’Ukraine qui se verraient accorder une sorte de statut provisoire, n’est qu’un nouveau pas vers la Troisième Guerre mondiale, parce qu’il n’existe pas de blocs militaires qui puissent se développer indéfiniment et exclusivement de manière pacifique. Le but de toute alliance militaire est la guerre. La seule question est de savoir ce qu’il restera après la prochaine guerre, compte tenu de l’ampleur des armes de destruction massive disponibles et des destructions qu’elles sont capables de provoquer.

Mais à l’Ouest, on préfère faire des entorses à la ligne de conduite, encourager les ennemis de la Russie, quels qu’ils soient, et tenter de tout faire pour nous vaincre. Ainsi, l’arrivée à Paris de la Première ministre italienne Signora Meloni a été une nouvelle occasion pour Macron de démontrer “l’unité européenne”. Il a déclaré que les deux pays aidaient le régime de Kiev non seulement en paroles mais aussi en actes en fournissant à l’Ukraine le système de défense aérienne franco-italien Mamba. Pour sa part, Georgia Meloni a indiqué que “l’Italie et la France continueront à soutenir l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire. Si nous cessons de le faire, nous nous retrouverons dans un monde de chaos, où la guerre arrivera à nos frontières”.

Il est difficile de se rappeler la dernière fois que la Russie a menacé les frontières de l’Italie – peut-être lorsque Souvorov a combattu Bonaparte dans ces régions. Mais il n’est pas mauvais que la signora Meloni ait une si bonne mémoire. Il est vrai qu’à l’époque, l’Italie n’existait pas encore vraiment – il s’agissait plutôt d’un ensemble d’États disparates. Mais ce n’est qu’une broutille.

Quoi qu’il en soit, les idées sur “la menace russe pour une Europe unie” et le fait que “la Russie refuse de négocier” et qu’elle doit donc “s’asseoir” sont de la même catégorie que le rêve du régime de Kiev d’adhérer à l’OTAN. Paris, Berlin et Kiev vivent dans un état d’inadéquation, dans un monde d’illusions politiques et les imposent aux habitants de leurs pays. Les débarrasser de ces illusions est, après tout, l’une des tâches de l’opération spéciale.

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3 Commentaires

  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    “il n’existe pas de blocs militaires qui puissent se développer indéfiniment et exclusivement de manière pacifique.”

    Une autre alliance militaire qui elle était bien pacifique le Pacte de Varsovie qui n’a envahi personne et qui par ces actes a prouvé son caractère défensif contrairement à l’OTAN.

    L’alliance militaire entre l’Afghanistan et l’URSS visait à préserver la sécurité de ce jeune État socialiste et le prémunir des actions terroristes financées par les membres de l’OTAN.

    Ce développement incessant et belliqueux est essentiellement lié à la propriété privée des moyens de productions concentrée hier dans les propriétés immobilières antiques et aujourd’hui sans faire disparaître les anciennes formes de propriété en y ajoutant la propriété mobilière qui étant son pouvoir sur des territoires plus grands et dans des domaines de plus en plus étendus tendant vers le totalitarisme: il me semble que ce concept correspond assez bien avec le capitalisme.

    Le capitalisme est condamné à la guerre éternelle ou à son dépérissement; ceux qui en tirent profit choisiront la guerre tant qu’ils ne la subissent pas physiquement.

    Les raisons de l’engagement de la France et de l’Allemagne contre la Russie semblent contredire tout bon sens. Nous sacrifions le marché russe de l’agriculture, du transport aérien, de la machine outil, de l’automobile et surtout de l’énergie pour uniquement l’industrie de l’armement ?

    Cela parait stupide d’autant plus que nous avons refusé la livraison de deux frégates fort chères à la Russie sous la présidence du socialiste “normal” chevalier luttant contre la finance. Il y a peu une partie des véhicules militaires russes étaient équipés de pneus français Michelin.

    Les grands groupes comme Total, Auchan ou Renault faisaient de bonnes affaires avec leurs homologues et voleurs russes.

    Cet abandon de souveraineté ne peut s’expliquer que par trahison ou coercition de la France, dans les deux cas journalistes et opposition politique devraient le démontrer et le dénoncer avant de préparer les mesures nécessaires au retour de la souveraineté au service de l’intérêt général.

    Cette dénonciation de l’impérialisme américain est anecdotique comme le démontre Annie Lacroix Riz quand elle dénonce les éditeurs français qui ne traduisent pas les recherches en Histoire de certains anglo saxon sérieux. Cette manipulation idéologique devrait pourtant faire scandale au minimum parmi les enseignants d’histoire, il n’en est rien.

    L’autre guerre totalement occultée contre les pays européens est menée de longue date par les USA sans qu’aucune mesure de rétorsion ne soit prise.

    L’ampleur de l’infiltration par les pires anti communistes des milieux universitaires et des media n’est pas dénoncé tout comme le grand cirque dit pluralisme qui est de fait un consensus général pour accepter le capitalisme. Et pour ceux qui hésiteraient la peur des pressions est souvent suffisante pour faire taire les plus informés.

    Jusqu’à il y a peu la France pouvait obtenir les miettes de l’Empire en exploitant son arrière cours africaine étendue en partage avec l’Allemagne et la Grande Bretagne aux pays de l’Est. Il suffit de voir quels grands groupes opèrent dans ces pays ex-socialistes et où, et pour qui travaillent désormais les ouvriers et employés hier socialistes. Toute l’industrie automobile est entre les mains de l’alliance franco-allemande sous protection juridique de l’UE: Skoda et Dacia n’ont pas gagné des parts de marché européens elles ont été achetées volées à leurs peuples pour renforcer les colonisateurs.

    L’ouverture du marché n’est qu’un mythe supplémentaire du capitalisme.

    Cette position d’exploiteurs des pays conquis explique probablement en partie l’alliance de la gauche au grand capital même si dans l’ensemble historiquement elle ne l’a jamais combattu à l’exception des communistes.

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  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    Nous rejetons l’arrivée de deux nouveaux destroyers américains à la base de Rota.

    PCE Actualidad 18 de Mayo de 2023

    Nous continuons à défendre le désarmement et le contrôle des armements comme garantie de la paix. C’est pourquoi nous continuons d’exiger le NON à l’OTAN et le retrait des bases.

    Le Parti communiste d’Espagne (PCE) rejette catégoriquement l’accord visant à faire passer de quatre à six le nombre de destroyers situés sur la base militaire de Rota. Une décision inutile et inadéquate qui montre le manque d’autonomie de l’Espagne par rapport à la politique étrangère des États-Unis et qui éloigne notre pays de la voie de la paix, en contribuant aux positions les plus bellicistes au sein de l’UE. Cette décision place l’Espagne sur la carte de la confrontation et non sur celle de la médiation pour la résolution pacifique du conflit.

    L’accord conclu entre les présidents espagnol et américain est contraire à la position du PCE qui consiste à éviter les politiques de remilitarisation et contredit singulièrement notre position sur le renforcement de l’OTAN ou de toute autre alliance militaire, que nous considérons comme une menace directe pour la sécurité internationale, sans compter qu’il n’entraîne aucune augmentation du nombre d’emplois pour le personnel civil.

    De même, nous considérons comme négatif le fait que, dans le même cadre de négociations, il ait été convenu d’augmenter de 600 hommes la présence militaire américaine à Rota. Nous défendons le retrait total des troupes étrangères des bases militaires situées en Espagne.

    Le PCE réitère son engagement en faveur d’un nouvel ordre international multipolaire et multilatéral fondé sur la coexistence pacifique des peuples et sur des relations basées sur le bénéfice mutuel et la coopération, et non sur la confrontation. Cette position s’oppose à l’adhésion à une alliance militaire telle que l’OTAN et en particulier à la poursuite du déploiement de troupes et d’armements sur notre territoire.

    Nous continuons à défendre la politique de désarmement et de contrôle des armements comme garantie de la paix. Une tendance qui devrait être adoptée par l’ensemble de la communauté internationale et qui est contraire à l’attitude belliciste que les États-Unis entretiennent et diffusent à tous leurs alliés.

    Pour toutes ces raisons, nous continuons à crier OTAN NON, BASES DEHORS.

    https://pce.es/rechazamos-destructores-EEUU-rota-guerra/

    ———-

    Quelques remarques:

    Les relations militaires entre les USA et l’Espagne ont été initiées en appuis des USA au franquisme à plusieurs moments de l’histoire par la livraison de 18 000 camions américains aux putschistes contre la République Espagnole puis en ouvrant la porte de l’ONU à Franco en échange des bases de l’OTAN y compris au survol des armes nucléaires jusqu’à l’accident tragique où celles ci sont tombée sur une plage espagnole (Palomares).

    D’autres communications du PCE proposent le choix “salaire” ou “guerre”.

    En France également les communistes avaient un slogan “Les américains en Amérique” quand ils avaient encore une conscience claire de ce que sont les USA et de la réalité du Plan Marchal.

    (Notez que sur le site du PCE il existe un tag Impérialisme.)

    Situation politique en Espagne:

    Ce jeudi 22 juin se tiendra une conférence organisée par Comiciones Obreras à Oviedo “L’ultra droite en Europe et le syndicalisme” à laquelle participe la CGT des personnels Grand Est.
    Faisant le lien entre l’extrême droite et l’élite financière ainsi qu’entre le discours raciste, misogyne et homophobe et leur réelle volonté: privatiser les services publiques et les pensions.

    https://www.mundoobrero.es/2023/06/22/ya-estan-aqui-los-ultras/

    Le gouvernement actuel de coalition de gauche espagnol a obtenu une augmentation du SMI (SMIC espagnol) de 732 euros à plus de 1000€ mais aussi une réforme des retraites positive rompant avec les dernières réformes menées par le PP et le PSOE (qui fait partie de la coalition actuelle).

    La participation au gouvernement du PCE a permis des progrès sociaux en Espagne mais en même temps l’inflation a durement frappé le pays en particulier dans l’énergie; le COVID a provoqué un désastre sanitaire; le Maroc exerce une pression sur l’Espagne en particulier sur le dossier du Sahara Occidental et du soutien au Front Polisario via l’Algérie (Le PCE et le FLN maintiennent leurs relations amicales.) tout en inondant le pays de drogue; et dernièrement le soutien militaire à l’Ukraine nazie sont autant de défis pour cette Union de la Gauche.

    Il est a noter qu’en Espagne comme en France la participation positive et progressiste des communistes aux gouvernement ne garanti pas a elle seule le développement des Partis Communistes tout comme le soutien populaire ceci est également valable dans les élections locales, municipales en particulier, en France.

    Le temps joue en faveur de ceux qui détiennent le pouvoir réel aujourd’hui les comités d’administration des grandes banques internationales et des fonds de pension tant qu’il n’y aura pas de contrôle des ces institutions qui jouent le rôle principal dans les investissement les réformes mêmes positives resteront fragiles tout comme la gauche en général et les communistes en particulier.

    La crise impérialiste majeure fera que nos bourgeoisies se retournerons contre leur ennemis mortels demeurés plus faibles et inorganisés: les travailleurs salariés, le prolétariat.

    Prolétariat endormi par les progrès économiques entre la fin de la guerre et le retour des habitudes bourgeoises sous l’idéologie néolibérale qui n’a rien de néo.

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  • Michel BEYER
    Michel BEYER

    Faut-il en rire, faut-il en pleurer?
    Les dirigeants de la Chine doivent aussi se poser la question. Le duo Bliken/Biden nous fait une valse à mille temps.
    En visite à Pekin, Bliken s’est battu comme un beau diable pour obtenir un rendez-vous avec une personnalité de haut niveau. Chose faite, il a déclaré qu’il n’y avait qu’une seule Chine. Adieu Taïwan indépendante!!! Je suppose que Mr Xi Jiping devait croire à la sincérité de cette déclaration avec des pincettes.
    Et puis patatras, c’était sans compter sur le gaffeur de 1ière classe. J’ai nommé Joë Biden, dans une déclaration qui met tout le monde dans l’embarras. Enfin, tout le monde, dans les pays occidentaux bien sûr. Selon” Joë”, XI est un dictateur. rien de nouveau! Le bouquet, il s’est permis des plaisanteries sur XI, Vous vous rendez compte, un dirigeant de cette envergure ne savait même pas qu’un ballon météorologique( bourré de matériel d’espionnage selon Joê), ne savait même pas que ce ballon existait et naviguait sur le Canada et le nord des USA Quelle honte! Heureusement, Joë, lui-même a abattu l’intrus bourré d’électronique. C’est évident, les ballons météorologiques américains font leur recherche, vides de matériel électronique.
    Bref, après une telle déclaration, vous devinez la gêne dans les chancelleries.
    Je ne m’inquiète pas de la politique menée par mr Xi Jiping, au contraire. Par contre celle de n’importe lequel des dirigeants américains m’effraie. Ce grand pays mérite mieux.

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