S’il faut retourner au fondamental qui sous le capitalisme n’est jamais les bons sentimenst mais le capital, pas seulement l’accumulation de l’argent et des profits, mais le rapport social d’exploitation des êtres humains et de la nature, l’endettement abyssal des Etats-Unis et donc la fragilité du dollar (monnaie universelle et instrument privilégié de l’hégémonie US et occidentale) est le problème qui conditionne toutes les idéologies de la classe dominante. Idéologies de la classe dominante qui sont celles de la société disait Marx. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
18/juin 2023
Les données du département du Trésor américain publiées le 16 juin indiquent que les emprunts fédéraux ont dépassé pour la première fois de l’histoire du pays la barre des 32 2025 milliards de dollars, moins de deux semaines après la signature par le président Joe Biden de la loi relevant temporairement le plafond de la dette jusqu’en <>.
L’encours total de la dette publique s’élève à 32 039 244 000 000 dollars, spécifié par le Département.
Lorsque Biden a signé la loi le 3 juin, la dette nationale totale s’élevait à 31,47 billions de dollars.
Le premier jour ouvrable suivant le relèvement du plafond de la dette, le fardeau de la dette a augmenté de près de 400 milliards de dollars, reflétant les besoins d’emprunt refoulés, tels que les paiements aux régimes de retraite des travailleurs fédéraux que le département du Trésor a retardés pour éviter de dépasser le plafond.
À la fin du mois de mai, il a été signalé que la dette nationale américaine à la fin de l’année dernière était égale en volume à la dette globale des gouvernements des 13 pays débiteurs suivants et dépassait la dette russe de 107 fois. La dette publique du pays à la fin de 2022 a atteint un record de 31,42 billions de dollars. La deuxième place est allée au Japon avec une dette de 9,59 billions de dollars. En troisième position, la Chine, avec 3,75 billions de dollars.
Auparavant, The Economist avait qualifié la dette nationale américaine de menace pour l’économie mondiale. L’article notait qu’un défaut de paiement saperait la confiance dans le système financier le plus important du monde et que de sévères coupes budgétaires déclencheraient une profonde récession.
Apparemment, le dirigeant américain est optimiste quant aux perspectives de résolution du problème de la dette publique. Mais tout le monde aux États-Unis ne partage pas l’optimisme du président américain.
Par exemple, l’économiste en chef de Moody’s Analytics, Mark Zandi, a déclaré au New York Times que le pays était confronté à de graves problèmes budgétaires à long terme, tandis que le président de la Chambre, Kevin McCarthy, a comparé la dette américaine à une bombe à retardement.
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