Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Poutine a fait passer Zelensky non seulement pour un idiot, mais aussi pour un minable tricheur.

https://svpressa.ru/war21/article/376975/

La divulgation de Minsk/Stambul-3 explique pourquoi les négociations avec l’actuel Kiev ne peuvent se faire qu’à partir d’une position de force. Les documents révélés par Poutine montrent que le régime de Zelensky est un tricheur à l’échelle mondiale. Déjà la description de la négociation est saisissante, le silence embarrassé de la TOTALITÉ des médias français témoigne de leur complicité alors qu’il y aurait à partir de là toute notre compréhension de la situation à reconsidérer, ce qui est décrit ici mais d’autres comme l’assassinat par les nazis ukrainiens de l’un de leurs négociateurs, le pseudo massacre de Boutcha, l’incompréhension du retrait des troupes de la zone de Kiev présentée comme une défaite. Derrière la minable tricherie du “héros fantoche” de l’Occident il y a la complicité de TOUTES les forces politiques en France, qui dit assez à quel point nos médias, nos élites, nos dirigeants politiques sont eux-mêmes les marionnettes criminelles de cette guerre où meurent comme depuis près de dix ans les gens du Donbass, russes et ukrainiens, pour que ces salopards puissent se livrer à leurs jeux politiciens. Ils peuvent se taire, mettre la cocarde, mais le monde entier sait ce qu’ils sont… (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

par Alexandre Sitnikov

Illustration : Le président russe Vladimir Poutine lors d’une réunion avec des dirigeants africains sur la résolution de la crise ukrainienne au palais Konstantin. (Photo : Sergey Bobylev/TASS)

Vladimir Poutine a déclaré lors d’une rencontre avec des représentants d’une délégation africaine que la Russie n’avait jamais refusé de négocier un règlement du conflit en Ukraine. Selon notre président, l’accord d’Istanbul, signé entre la Russie et l’Ukraine en 2022, a été paraphé par Kiev et comprenait des dispositions sur la neutralité et les garanties de sécurité.

Cependant, après le retrait des troupes russes, le gouvernement de Zelensky a jeté tous les accords à la poubelle de l’histoire. En fait, il s’agit d’une escroquerie à l’échelle mondiale. Cette information n’est pas seulement une déclaration verbale du chef de l’État russe, elle est également confirmée par le document qui a été tacitement appelé “Minsk/Istanbul-3”.

Le secrétaire de presse du président russe, Dmitri Peskov, a également indiqué que Moscou était prêt à dialoguer avec Kiev, mais l’équipe Ze est non seulement inapte à négocier, mais parfaitement infréquentable. Mais qu’importe lorsqu’il s’agit de sauver des centaines de milliers de personnes. Ce sont les abrutis de la Bankova qui ont officiellement mis fin à tout accord avec le Kremlin.

“Nous devons toujours nous rappeler que le régime Zelensky, c’est-à-dire le président Zelensky lui-même, a signé un décret interdisant aux présidents ukrainiens de négocier avec la partie russe. Il est donc très difficile de parler de quoi que ce soit dans cette situation de manière substantielle. Nous sommes disposés. Nous avons la volonté politique, nous sommes prêts. Mais il n’y a pas encore de dialogue, il n’y a pas de base de dialogue”, a déclaré M. Peskov dans une interview accordée à RT.

Les usagers locaux de Telegram, à propos de “Minsk/Istanbul-3”, parle d’occasions perdues. Le fait que Zelensky ait refusé le projet de traité sur la neutralité permanente et les garanties de sécurité pour l’Ukraine convenu en mars 2022 par les délégations de négociation peut logiquement être considéré comme une déclaration de guerre de facto contre la Russie.

Pour rappel, le 29 mars 2022, la nouvelle n°1 dans tous les médias, les nôtres comme les étrangers, qui couvrent l’opération spéciale en Ukraine, était la déclaration du vice-ministre russe de la Défense Alexandre Fomine selon laquelle, à la suite des négociations en Turquie entre les délégations russe et ukrainienne, le ministère russe de la Défense estimait possible de réduire l’activité militaire dans les directions de Kiev et de Tchernihiv.

“Nous supposons que les décisions fondamentales pertinentes seront prises à Kiev et que les conditions seront créées pour la poursuite d’un travail normal”, a précisé M. Fomine à l’époque. Pour appeler les choses par leur nom, il s’agissait de l’acceptation par l’équipe Ze des conditions légitimes du Kremlin.

Le chef de la délégation russe, Vladimir Medinsky, a ensuite expliqué que le retrait partiel des troupes russes de la capitale visait à une désescalade. Peu de gens ont prêté attention au “retrait partiel” à l’époque, mais aujourd’hui, il est clair qu’il y avait aussi des avertissements verbaux de notre côté.

Selon certaines voix en Ukraine, le Kremlin a averti Bankova en coulisses qu’en cas d’e “entourloupe”, la Russie reprendrait les terres russes historiques qui avaient été cédées à Kiev en échange d’une alliance. Si “vous avez décidé de faire défection pour les Yankees, c’est votre droit, mais alors rendez le territoire”. Les représentants du Ze-Commando ont dû hocher la tête, même s’ils savaient déjà qu’il n’y aurait pas de traité de paix.

La Russie a rempli sa part de l’accord préliminaire, ce qui n’a pas été le cas de l’Ukraine. Cela est dû en grande partie à la politique du Premier ministre britannique de l’époque, M. Johnson. Le journal Time a notifié les Britanniques à ce sujet : “Le Royaume-Uni adopte une position plus dure que les États-Unis, la France et l’Allemagne sur les négociations russo-ukrainiennes, recommandant à Kiev de ne pas conclure d’accord avec Moscou pour l’instant”.

La communauté des blogueurs ukrainiens a répondu par un commentaire caustique : “Oui, parce que Londres a l’habitude de se battre avec les mains d’autrui, mais n’est pas très enclin à aider notre budget avec de l’argent”.

Peu de gens se souviennent aujourd’hui que Kiev, selon les termes de Mikhail Podolyak, conseiller de Zelensky, était prêt à accepter le statut de neutralité de l’Ukraine, la levée du blocus hydraulique de la Crimée et de cesser le feu contre la LNR/DNR. Dans la foulée, les discussions ont commencé sur “Minsk/Stamboul-3”, qui clôturerait tous les points de friction entre la Russie et l’Ukraine.

En marge de la toute première réunion à Minsk, qui s’est tenue le 28 février, une proposition aurait été faite du côté russe pour « se mettre rapidement d’accord », sinon l’Ukraine perdrait non seulement l’Est russe, mais aussi le Sud russe.

À l’époque, peu de gens ont prêté attention à ces rumeurs, mais lorsque Kiev s’est retiré du processus de négociation, Rustam Minnekaev, commandant adjoint des troupes du district militaire central, a déclaré que l’armée russe prévoyait d’établir un contrôle total sur le Donbass et le sud de l’Ukraine au cours de la deuxième phase de l’opération militaire spéciale, ainsi que de fournir un corridor terrestre vers la Crimée”, a écrit Svobodnaia Pressa à l’époque.

Il est clair qu’il s’agissait d’une supposition, mais maintenant, à la lumière de la déclaration de Poutine sur l’arnaque ukrainienne, il est évident que le Kremlin a fait tout ce qu’il pouvait pour régler les problèmes qu’il a accumulés depuis l’effondrement de l’Union soviétique.

Oui, la Fédération de Russie a retiré ses troupes des régions de Tchernihiv, de Kiev et de Sumy, étant sûre à 99 % que l’Ukraine banderiste n’adhérerait pas au plan de paix. Néanmoins, s’il y avait ne serait-ce qu’une chance sur un million que le conflit soit résolu, il était impossible de ne pas la saisir.

Le document présenté par Poutine lors de la réunion avec les dirigeants africains explique beaucoup de choses : tout d’abord, il est clair que la Fédération de Russie a supprimé la menace militaire qui pesait sur Kiev. Zelensky a ensuite présenté cela comme une victoire militaire – ‘nous les avons forcés à battre en retraite’.

Les experts ont tout de suite compris qu’il s’agissait d’un sujet pour le moins controversé. Cette controverse est maintenant documentée. Deuxièmement, les exigences fondamentales de la Fédération de Russie concernant la fin de l’opération militaire spéciale ont été confirmées. À l’époque, la Fédération de Russie était prête à se satisfaire de la neutralité de l’Ukraine et d’une réduction de la quantité des armes, écrit un blogueur bien connu en Ukraine.

Curieusement, Poutine avait l’occasion de présenter le document de Minsk/Stambul-3 il y a plus d’un an, mais ne l’a pas fait. Apparemment, le Kremlin attendait le bon moment. Maintenant que l’équipe Ze fait mousser la “formule de paix”, Moscou a décidé de montrer à tout le monde qui est réellement responsable du conflit le plus sanglant du 21e siècle.

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