Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

On peut être un saltimbanque et être engagé politiquement… aujourd’hui comme hier… mais oui ! mais oui !

A propos de la liberté du créateur, de l’artiste, du saltimbanque : si être engagé politiquement, dire ce que l’on estime devoir dire, n’est en aucun cas une garantie de talent… Il est clair qu’exiger la castration politique comme garantie pour des financements n’est en aucun cas la manière d’en favoriser l’éclosion. A propos de Justine Triet quelques cas témoignant de l’apport de l’utopie au positionnement artistique, hier et aujourd’hui. Mais surtout tous ces gens du cinéma français qui osent parler feraient mieux de la boucler parce que si le cinéma français, si une bonne part de la création a pu exister ils le doivent à cet engagement et pas à la libéralité de l’actuel gouvernement et à son président. Petit rappel historique.

A propos de la République de Weimar…

https://www.902.gr/eidisi/politiki/331283/giati-psifizo-kke MILTOS PASCHALIDIS pourquoi je vote pour le KKE

1. Parce que c’est le seul parti qui fait une opposition vraiment militante et efficace.

2. Parce qu’il a prouvé qu’il défendait la cause des travailleurs, de la majorité de la population et

3. Parce qu’au final, j’ai le devoir de poursuivre l’utopie. Comme l’a dit Galeano, nous avons besoin d’utopie, sans elle nous ne pouvons pas avancer.

Miltos Paschalidis (né le 31 juillet 1969) est un chanteur et compositeur grec de musique artistique et rock. En outre, il a développé une œuvre littéraire, à ses débuts, il était membre du groupe Hainides.

r.https://www.902.gr/eidisi/politiki/331283/giati-psifizo-kke

Merci Francoise Suzanne Blondeau “on peut être acteur et syndicaliste”

Le message de GERARD PHILIPE. Né à CANNES EN 1922 ; décédé en 1959.

37 ans de vie, 30 films et 20 pièces de théâtre : une carrière hors du commun…

Acteur le jour et syndicaliste la nuit, Gérard Philipe a un temps été à la tête du Syndicat Français des artistes interprètes proches de la CGT.

De là son obsession bien connue de l’acteur pour développer sans relâche l’éducation populaire, des classiques du théâtre ou du cinéma, comme des milieux plus avant-gardistes comme Jean Vilar. Gérard Philipe a toujours pris fait et cause pour l’ensemble de sa profession, quitte à faire trois journées en une : acteur de cinéma le matin, comédien de théâtre le soir et responsable syndical la nuit… « Il a eu le courage, nous dit le comédien Aristide Demonico de voir que sa notoriété pouvait être mise au service de sa profession. » « De nos jours, c’est le contraire, poursuit-il.

Les vedettes n’arrêtent pas de dire : “Je n’ai pas le temps !” Lui ne s’est pas échappé. »

Contrairement à son père qui collabore, Gérard est membre des FFI et prend part à la Libération de Paris en 1944.

Le comédien Roland Ménard, qui travaillait beaucoup pour la radio à l’époque, se souvient : « Quand Gérard Philipe a accepté cette responsabilité, nous avons été éblouis et même un peu effrayés. On s’imaginait rencontrer un héros descendant de son char de soleil. Il nous a simplement dit bonjour, avant d’ajouter : “C’est pas tout ça. Il faut se mettre au travail”. »

Il embrasse très vite la totalité de la situation, consulte les dossiers qu’il maîtrise en un rien de temps. Sûr de ce qui doit être fait, il constitue une équipe solide et œuvre à l’essentielle réunification tout en mettant sur pied un vrai programme syndical. L’organisation n’a pas encore de locaux. Gérard Philipe propose son appartement, alors en chantier, rue de Tournon. « Je me souviens, reprend Roland Ménard, d’une réunion concernant la section audiovisuelle où nous étions assis sur les marches du petit escalier, sur le palier. Il y avait là Simone Signoret et Yves Montand. Nous parlions à bâtons rompus, à l’étroit, des minima sociaux. »

Un jour, Jean Vilar lui aurait dit : « Je vous prie de ne plus faire de réunions syndicales dans votre loge pendant l’entracte. » « Il a mis sur pied des présidences de secteurs d’activité, précise Aristide Demonico, avec à leur tête des gens notoires qui travaillaient dans le métier. » Et Roland Ménard ajoute : « Jamais il n’a pris une décision sans avoir consulté au préalable des gens spécialistes du secteur en question. »

Pour Olivier Clément, actuel délégué national du syndicat, « l’histoire se répète. Ce que Gérard Philipe défendait dans les années 1956-1958 n’a pas changé. Nous sommes toujours confrontés à des situations où des gens ne sont pas payés, sont soumis à des contrats bidon et à des entreprises dans lesquelles les conventions collectives ne sont pas toujours respectées.

Le message de Gérard Philipe, “on peut être acteur et syndicaliste”, doit être entendu »

SELON QUELQUES UNS QUI DEVRAIENT BIEN PENSER A LA RETRAITE, DONT EDDY MITCHELL QUI A EU CETTE PHRASE HISTORIQUE A PROPOS DE JUSTINE TRIET : CETTE “FILLE” NE M’INTÉRESSE PAS, ELLE PENSE A SA RETRAITE… NON , ELLE PENSE DÉJÀ PEUT-ÊTRE A CE MODERNISME RÉACTIONNAIRE QUI DISTRIBUE LES AVANCES SUR RECETTE A L’ULTIME NAVET DE CHRISTIAN CLAVIER, A TOUS CES JEUNES QUI CRÈVENT DE CE CONFORMISME… Et à ce festival de Cannes qui s’est construit en réponse à la fascisation de la biennale de Venise avec Jean Zay et qui s’est recréé à la Libération grâce au PCF et à la CGT. A propos de l’avance sur recette, c’est aussi le combat des communistes, de gens comme Louis Daquin qui ont lutté contre l’asphyxie de la création française par les accords Blum-Byrns qui acceptaient que soient déversés tous les films hollywoodiens. Ils ont obtenu que chaque spectateur de quelque film que ce soit en payant sa place cotise pour un cinéma de création. Quand je vois Sabine Azema protester et entretenir une médiocre polémique totalement stupide et rance, je me dis que jamais elle n’aurait pu avoir la chance de tourner avec Alain Resnais sans ça…

Parce que voyez-vous ces gens là qui se battaient à la fois pour l’excellence et la liberté des professions, pour une démocratisation de la culture qui ne feraient plus de vous des domestiques ou des courtisans, ce que certains sont redevenus avec volupté, étaient non seulement des syndicalistes mais des communistes et vu ce que certains sont devenus ils les traiteraient de “staliniens”. Vous devriez avoir honte de ne même pas avoir la reconnaissance du ventre à défaut de la noblesse du combattant, de qui peut encore revendiquer l’utopie qui donne sens à l’humain.

Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’Justine Triet Justine Triet Trois films d 'une réalisatrice en or Justine Triet est une réalisatrice française excellant dans exploration de portraits de femmes complexes et tourmentées tout en dépeignant un regard incisif sur la société contemporaine Elle est reconnue pour sa direction d'acteurs précise et son sens aiguisé de la mise en scène. Le 27 mai 2023, Justine Triet devient la troisième femme et la deuxième Française de l'histoire du Festival de Cannes à recevoir la palme d'or pour son film "Anatomie d'une chute".’

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2 Commentaires

  • Xuan

    Pardonnez-moi de plaisanter sur un sujet aussi sérieux, mais on peut aussi faire de la politique et le clown simultanément.

    Après la mésaventure pitoyable d’un avion de reconnaissance US autour des manœuvres navales chinoises, il fallait bien qu’ils se refassent une figure.
    Et c’est le Daily Mail qui s’y est collé sous le titre Des “espions” chinois se sont déguisés en touristes et ont tenté de s’infiltrer dans plusieurs bases militaires américaines en Alaska – dont une où ils ont franchi le point de contrôle de sécurité.
    L’info a fait la Une de l’Indépendant et de quelques autres mais les plus gros titres n’ont pas osé franchir la frontière du ridicule.
    Nous apprenons ainsi que les bases militaires américaines organisent des journées portes ouvertes pour les touristes. Attention quand même : espions chinois déguisés en touristes s’abstenir.

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  • JACQUES GLEISES
    JACQUES GLEISES

    Ah qu’on est loin du manifeste de Champigny et qu’on est loin de l’engagement porté avec panache notamment par Jack Ralite et bien d’autres acteurs politiques de Parti sur la culture. Il faudrait peut-être revenir aux fondamentaux qui ont fait la richesse du Parti en ce domaine. Je rappelle que dans le domaine du cinéma le Parti eut de grandes pointures (Albert Cervoni) et une revue mensuelle de haute volée dont je possède encore des exemplaires ! (La nouvelle Critique).
    Merci à Justine Triet de reveiller ce qui fut l’objet de la naissance du Festival de Cannes à la libération dont on ne veut retenir aujourd’hui quer le sacre du veau d’or et des paillettes !

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