Il y a près de dix ans, cet enfant que vous voyez sur la photo, un jeune communiste a été assassiné et aujourd’hui on nous invite à gauche et au PCF à célébrer ses assassins, dix ans qui ont vu s’accumuler les morts dans le Donbass avec la complicité active de nos gouvernants et de TOUTE la gauche, le 2 mai 2014, à Odessa, les criminels nazis d’Ukraine ont massacré ceux qui s’étaient opposés au coup d’État de Maïdan, aux nouvelles politiques de Kiev et à l’agression fasciste Pendant ces dix ans, nous avons tenté de faire connaître le crime et personne n’a voulu rien savoir. La presse dite communiste menée par un secteur international vendu à l’OTAN a organisé le silence sur ce crime.
48 personnes ont été parqués dans la Maison des syndicats d’Odessa et brûlés vifs. D’autres ont été achevés alors qu’ils tentaient de s’échapper. Vadim Papura, un jeune camarade de 17 ans, a été brutalement assassiné par des Ukronazis dans les locaux du syndicat à Odessa avec 49 autres victimes. Avant de quitter la maison ce jour-là, sa grand-mère lui a demandé où il allait. Il a répondu : “Je vais te défendre, grand-mère”.
Et aujourd’hui je vois encore toute la gauche communistes compris arborer la cocarde des assassins, voter la résolution 390, et un Congrès du PCF se parer de la tâche indélébile du soutien à ses assassins au nom d’un vaste projet de coalition politicienne qui avant même de se voir constituer a déjà baissé pavillon et culotte devant les marchés financiers… Le tout paré d’une vague référence à un anticapitalisme de bon aloi et d’une motion contre le pseudo génocide des Oïghours… à vomir.
Et cela se passe alors que les Français montrent à quel point ils refusent cette dictature des marchés financiers, mais pour qu’ils s’engagent dans la bataille à la hauteur de ce refus collectif il faut sans doute avoir un minimum de confiance dans ceux qui prétendent au changement. Les syndicats ont regagné du terrain mais il est fragile, les partis politiques ne sont pas crédibles parce qu’il y a l’art et la manière de paraître se disputer les places et les projets de coalition ressemblent à s’y méprendre à ceux qui depuis des années alternent la même politique avec le simple vœu de se débarrasser du dernier pour avoir pire.
Danielle Bleitrach
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