Igor Moiseev qui comme son nom l’indique est lui même juif pratique une forme d’humour trés russe, très satirique mais au passage notons qu’il prend bien garde de marquer la neutralité des juifs et même d’Israël,notez que Dniepro c’est le fief de cette fripouille de Kholomoieski… les autres nationalités ne sont guère plus enthousiastes à faire la guerre pour le nationalisme ukrainien… On trouve également cette propension à caricaturer le voisin sur un mode familier dans d’autres aires régionales, en Amérique latine par exemple,où chaque peuple a sa spéficité comme un cousin plus ou moins respectable… je dois dire que le portrait du grec est particulièrement savoureux… celui des Hongrois pas mal non plus.. Tout cela pour conclure fièrement que chez les Russes on n’a pas ce genre de problème parce qu’on est multiethnique, en fait on est resté soviétique, notez que l’identité russe est l’objet d’un débat mais tout le monde insiste sur cette capacité à la coexistence multiethnique russe, les uns la cherchent dans la monarchie et l’orthodoxie et les autres dans l’URSS, voir dans une synthèse comme nous le faisons en France … Pour les habitués des journaux quotidiens que Mariannne traduit sur l’état du front, ils reconnaitront également cette manière de se moquer de l’adversaire qui est aussi un art de la duplicité, la Maskirovka, à la fois un outil et une stratégie en soi. Dissimuler, brouiller les cartes, frapper, feindre la retraite. les laisser s’empêtrer et surtout ne jamais les contredire quand ils sont pris à leur piège: ici la “nazification” qui laisse en tête à tête Ukrainiens et Polonais en proie à leurs démons et qui finissent par se battre entre pour la suprématie. Ils se débinent d’ailleurs en laissant les Russes levés de force en train decombattre d’autres russes pour servir les Occidentaux, tout cela est totalement stupide sur le fond pense l’auteur qui prend le parti de “l’humain”… (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://svpressa.ru/war21/article/367372/
Juifs, Grecs, Bulgares ne veulent pas aller au casse-pipe. Tandis que 70 Hongrois sont déjà rentrés chez eux, entre quatre planches.
L’armée de Zelensky devient de plus en plus mono-ethnique. Ou plutôt ukraino-polonaise ?
Comme nous le savons, l’Ukraine abrite environ deux millions de membres de diverses diasporas ethniques. En théorie, les autorités ukrainiennes pourraient aussi les “embrigader” en vue de la guerre avec la Russie. Mais tout n’est pas si simple. Jetons un coup d’œil sur les plus grands groupes ethniques du pays.
Les Juifs
Selon les estimations les plus diverses, l’Ukraine d’aujourd’hui compte plus de 300 000 Juifs, malgré les nombreuses vagues de migration. Plus de 100 000 d’entre eux vivent à Kiev. Ils sont en moyenne 50 à 60 000 à Kharkov, Odessa et Dnipropetrovsk (bien qu’à Odessa, en théorie, ils devraient être des milliers de plus). Et dans divers endroits, il y en a plus de cent mille. Selon Roskomstat, avant le début des années 60, plus de 800 000 représentants de ce peuple vivaient en Ukraine.
Dans l’ex-Dnepropetrovsk (Dniepro, aujourd’hui), les Juifs locaux (avec un financement extérieur abondant, bien sûr) ont même construit la plus grande synagogue d’Europe – la Menorah. Et ils ne l’ont pas construite pour rien. Et ce n’est pas par surplus d’argent. La synagogue est le symbole d’une présence juive fondamentale dans la région.
À Dnipropetrovsk, n’importe quelle buffetière de gare vous dira sans sourciller que les Juifs ont depuis longtemps l’intention de quitter Israël pour s’installer à Dnipropetrovsk, Odessa et Nikolaev et d’y fonder un deuxième Israël. Ils ont construit une super-synagogue dans ce but. Inutile de mantionner que le président de l’actuelle “Ukraine indépendante” est lui-même juif (tout comme de nombreux membres de son entourage).
Et maintenant, une question : combien de Juifs se battent en Ukraine contre l’armée russe, le groupe Wagner et la milice populaire ? Attention, la réponse est : aucun. Deuxième question (encore plus étonnante) : mais pourquoi donc ? Et là, il y a toute une série de réponses. La première et la plus importante : il existe un accord secret entre Israël et le gouvernement ukrainien sur un “tabou de la conscription juive”. Si vous voulez faire la guerre, allez-y avec vos propres forces et ressources. Ne touchez pas à notre peuple.
La deuxième raison est que des dizaines de milliers de Juifs vivant en Ukraine ont obtenu la citoyenneté israélienne il y a longtemps. Ils ne sont donc pas soumis à la conscription – en tant que citoyens d’un autre État. Israël a pris soin de ses compatriotes ici aussi. Et, bien sûr, le fait qu’il y ait de nombreux Juifs au sein du gouvernement ukrainien et à toutes sortes de postes gouvernementaux joue pleinement le jeu. Et quand on a un tel “toit” dans son pays, quel idiot irait mourir en première ligne ?
Le fait qu’il n’y ait pratiquement pas de nazis parmi les Juifs ukrainiens joue également un rôle. Pourquoi ? Parce qu’ils en ont eux-mêmes terriblement souffert en leur temps. Les nazis polonais les ont livrés aux Allemands. Les nazis allemands les ont tués dans des camps de concentration et les ont brûlés dans des chambres à gaz. Les nazis ukrainiens les ont assassinés à Babiy Yar, les nazis des pays baltes pendant la guerre les ont jetés hors de leurs propres maisons et appartements dans la rue, occupant leurs maisons… La liste est longue. C’est pourquoi, comme le disent en plaisantant les Juifs ukrainiens eux-mêmes, “il n’y a que deux nazis juifs en Ukraine” : Zelensky et Arestovich”. Mais même pour eux, le nazisme n’est pas une conviction, mais un moyen de gagner de l’argent. Comme on dit, il n’y a rien de personnel, seulement les affaires. Et le fait que ce soit du business sur le sang… C’est un détail technique, le coût de la production.
Les Grecs
Les Grecs constituent la deuxième nation de la diaspora ukrainienne à être exemptée du service militaire. Ils étaient un peu moins de 100 000 en Ukraine. Ils vivaient principalement dans la région de Donetsk, la région d’Azov, Zaporozhye, Mariupol et le village grec de Sartana. Avec le début des hostilités, certains Grecs sont partis en Russie (principalement en Crimée, à Rostov et à Sotchi), tandis que d’autres sont retournés dans leur patrie historique. Il faut rendre hommage à l’ambassade de Grèce en Ukraine qui, dès les premiers jours de l’opération spéciale, a ouvert un consulat général à Marioupol, où tous ceux qui le souhaitaient se sont vu délivrer un passeport grec sur leur lieu de résidence.
Ensuite, tout le monde a été emmené en bus à Odessa et de là à Thessalonique par des navires grecs affrétés spécialement qui ont traversé la mer Noire, la mer de Marmara et la mer Égée. Des passeports ont même été remis à des femmes ukrainiennes dont les enfants – légaux ou illégitimes – étaient nés d’un Grec.
Il existe même des situations anecdotiques : trois Ukrainiennes de Marioupol ont déclaré que leur enfant était né d’un homme local coureur de jupons, contremaître chez “Azovstal”, le Grec Nikolay Kostantinidi. Kostantinidi lui-même a volontiers confirmé sa paternité de tous les enfants. Il finit par se rendre à Thessalonique avec sa femme légitime et son harem. Une fois débarquée, l’épouse de Kostantinidi se rend immédiatement au bureau d’enregistrement local et dépose une demande de divorce. Kostantinidi, quant à lui, s’est rendu au service local d’aide sociale pour percevoir les allocations familiales. Le bateau familial s’est brisé à cause du Don Juan grec. Néanmoins, Konstantinidi lui-même n’est pas en peine.
Il continue à travailler comme contremaître de haut fourneau à l’aciérie locale de l’agglomération de Thessalonique et vit avec l’une de ses épouses civiles dans la région de Tumba. La famille attend le prochain membre de la famille et la prochaine subvention.
Ici, à Thessalonique, la plupart des Grecs sont restés pour se faire naturaliser. Certains travaillent maintenant dans le port comme dockers, d’autres comme chauffeurs de taxi, d’autres comme conducteurs de camion, d’autres encore comme traiteurs. Les marins de la flottille Azov ont été immédiatement employés dans la flotte (Salonique est un port franc et la Grèce possède la plus grande flotte de ferries et de caboteurs d’Europe), les métallurgistes d’Azovstal dans le complexe métallurgique local. En tant que spécialistes, ils sont très appréciés ici. Les Grecs d’Ukraine se sont installés dans les quartiers résidentiels bon marché de Tumba, Kalamaria et Evozmos. En conséquence, aucun Grec de souche n’a été vu dans les rangs de l’AFU, vivant ou mort.
Les Bulgares
Les fonctionnaires de l’ambassade bulgare ont utilisé un stratagème similaire pour faire sortir leurs compatriotes des oblasts d’Odessa et de Zaporojié. Selon le dernier recensement, le pays comptait environ 200 000 Bulgares. La plupart d’entre eux vivaient dans des zones rurales. Leur lieu de résidence principal était Bolgrad, près d’Odessa. Ils étaient également dispersés dans les villages des régions de Bourgas et de Varna. Une partie des Bulgares d’Ukraine s’est installée dans le village de Kazashko, près de Varna. Il a été fondé il y a trois siècles par les cosaques Nekrasov qui fuyaient la répression russe après la défaite de la rébellion de Kondrat Bulavin. D’où le nom de Kazashko. Aujourd’hui, le village compte non seulement des Russes, mais aussi des habitants d’Odessa.
Les Roumains
L’ambassade de Roumanie s’est également occupée de ses compatriotes roumains vivant en Ukraine. Un peu moins de 150 000 d’entre eux vivaient ici avant l’opération militaire, principalement dans les oblasts de Chernovitskaya et de Zakarpatskaya. Les Roumains de Transcarpatie ont été transportés vers le port de Constanta et les districts (judetses) de Braila et de Galati. Dans le port, les rapatriés effectuent de nombreux travaux durs et salissants, tandis qu’à Braila et Galati, les colons s’adonnent habituellement à la viticulture et à l’élevage de bétail.
La Hongrie
Dans le contexte général d’intérêt pour les compatriotes, la Hongrie a franchement échoué. Ils sont environ cent cinquante mille à vivre à Zakarpattya également. La zone la plus densément peuplée est le village de Beregovo à Zakarpattya. Pendant les vagues de mobilisation, les autorités ukrainiennes ont tenté à plusieurs reprises d’approcher les jeunes Hongrois de Beregovo et de Mukachevo. Elles ont invariablement reçu une réponse populaire spontanée, principalement de la part des femmes de la région. Mais avant de prendre Bakhmut d’assaut, la “mobilisation magyare” a été menée comme une véritable opération militaire. Le village a été encerclé par des troupes à bord de véhicules blindés de transport de troupes, et des patrouilles armées composées de représentants du bureau du commandant militaire local ont ratissé les chaumières. Elles étaient même accompagnées de chiens pour repérer les “conscrits” cachés dans une cave, une étable, une meule de foin ou une grange.
En conséquence, plus de trois cents Hongrois ont été mobilisés dans la 128e brigade de fusiliers de montagne de Mukachevo. La brigade a été lancée près de Bakhmut. Et plus de 70 d’entre eux sont rentrés chez eux dans des wagons frigorifiques “cargaison deux cents”.
“Après cela, l’ambassade hongroise en Ukraine, que nous n’avions pas pu joindre pendant de nombreuses années, s’est réveillée”, explique à “SP” Andrzej Cipras, président de la communauté hongroise du village de Beregovo. – Ils ont immédiatement commencé à délivrer des passeports et ont ouvert le transit hongrois, principalement vers Tarpu et Barabas. En fait, nos contrebandiers avaient l’habitude de se rendre à ces endroits comme s’ils étaient chez eux. Mais il était impossible de les joindre avant cela…”.
Les Polonais
Les Polonais sont peut-être la seule diaspora qui n’est pas (du moins officiellement) secourue et réinstallée par une ambassade étrangère. Ils sont un peu moins de 200 000 en Ukraine. Leur lieu de résidence principal est Lviv et sa banlieue. Bien que les noms de famille polonais se rencontrent assez souvent dans les annuaires téléphoniques des quartiers les plus sinistrés du pays.
Mais de nombreuses personnes s’identifient comme des Ukrainiens de souche. C’est pourquoi ils sont mobilisés par les comités militaires locaux sans l’ombre d’un doute. Les autorités polonaises ne se risquent pas à inclure le “tabou de la conscription” pour les Polonais, comme l’ont fait les Juifs. Sinon, que valent leurs revendications sur une grande partie de l’Ukraine occidentale ? Et que diront-elles aux milliers d’autres “Polonais de Pologne” qui, dès les premiers jours de l’opération spéciale, ont combattu en Ukraine à divers titres – des mercenaires aux réservistes ?
Le compromis implicite avec les autorités de Kiev était que les habitants de la région de Lviv étaient en principe mobilisés au minimum. Il y a suffisamment de personnes “sacrifiables” dans les régions russophones du centre et du sud-est du pays pour cela. Ils sont de toute façon “russifiés” à l’extrême. Laissons donc les Russes tuer les Russes dans le Donbass.
Et dans l’ensemble, l’armée de l’AFU devient une armée monoethnique – comme toute armée d’idéologie nazie est censée l’être. Contrairement à l’armée russe multinationale.
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Bryant
Intéressant. Juste corriger l’absurdité “armée de l’AFU” qui ne veut rien dire. AFU est l’acronyme anglais signifiant dans un mauvais anglais “armed forces of Ukraine” … Donc en français parlons de “l’armée ukrainienne”
Marianne
AFU est la traduction par DeepL de l’acronyme russe ВСУ (Военные Силы Украины, qui signifie Forces Armées de l’Ukraine) et c’est au-delà de mes forces de corriger toutes les erreurs de DeepL, il faudrait des journées de plus de 24 heures. Voilà. Marianne est fatiguée aussi et elle en a marre.
Gérard Barembaum
Courage et bravo Marianne ! Молодец!