Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Jeter des personnes dans des « sites noirs » sans procès est une caractéristique de la violation des droits de l’homme par les États-Unis

La Chine publie un rapport dont elle ne peut espérer qu’il émouvra les consciences occidentales qui survivent très bien au fait que le seul endroit où l’on torture à Cuba est la base américaine parfaitement illégale de Guantanamo, occupée contre la volonté du gouvernement cubain et dans laquelle des gens transportés là sans procès vivent un enfer secret. Le tout à Cuba pays dans lequel les Etats-Unis instaurent un étranglement de la population sous prétexte de “dictature”, blocus condamné chaque année par tous les pays du monde y compris la France. Les “consciences” immondes de l’occident de la France en particulier n’en sont pas à une ignominie près et leur hypocrisie n’a pas besoin d’être “déchirée”, elle est immonde et leur accorde des droits heureusement de plus en plus fort contestés. On ne se débarrassera pas de ces crapules par des rapports mais en les mettant à genoux mais ne vous faites pas d’illusion sur la capacité du peuple français à s’intéresser à autre chose qu’à son nombril et j’ai malheureusement fait l’expérience de cette incapacité à s’élever contre l’injustice à Cuba, la manière dont tous s’ingénient à parler pour ne rien faire (note et traduction de Danielle Bleitrach. En ce qui me concerne je suspend toute action dans ce domaine à Marseille tant je suis écœurée par les divisions, le manque de parole de ceux qui ne veulent rien faire (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete). Par les journalistes du personnel de GTPublié: Mar 29, 2023 07:25 PM   Des militants se rassemblent contre le soutien des institutions financières aux prisons privées et aux centres de détention pour immigrants, dans le cadre d’une manifestation du Premier mai près de Wall Street à New York le 1er mai 2018. Photo: AFP

Des militants se rassemblent contre le soutien des institutions financières aux prisons privées et aux centres de détention pour immigrants, dans le cadre d’une manifestation près de Wall Street à New York le 1er mai 2018. Photo: AFP


La Chine a publié mercredi un rapport révélant la vérité et les faits concernant la détention arbitraire par les États-Unis dans le pays et à l’étranger, et le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que le rapport déchirait le déguisement des États-Unis en ce qui concerne ladite question.

La détention arbitraire se produit lorsqu’une personne est arrêtée et détenue par un gouvernement sans procédure régulière et sans les protections juridiques d’un procès équitable, ou lorsqu’une personne est détenue sans aucune base légale de privation de liberté. La détention arbitraire, en substance, est une détention illégale, selon le rapport publié mercredi par l’agence de presse Xinhua.

Le droit de ne pas être arbitrairement détenu est un droit individuel fondamental énoncé dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) des Nations Unies et une disposition importante des traités internationaux relatifs aux droits de l’homme. Bien qu’ils aient contribué de manière importante à la rédaction de la DUDH et qu’ils soient l’un des premiers pays à ratifier les traités internationaux relatifs aux droits de l’homme, les États-Unis ont procédé à des détentions arbitraires au mépris total de leurs dispositions juridiques nationales et des obligations découlant des traités internationaux, causant de graves préjudices physiques et mentaux aux personnes impliquées, note le rapport.

Avec des faits et des chiffres nombreux, ce rapport a déchiré le déguisement des États-Unis et révélé la vérité à savoir que les États-Unis abusent sans raison de la détention arbitraire dans le pays et à l’étranger, a déclaré mercredi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, lors d’une conférence de presse de routine.

Le rapport énumère des exemples solides de détention arbitraire des États-Unis dans le pays et à l’étranger.

En ce qui concerne la détention arbitraire d’immigrants dans leur pays, le rapport indique que si la loi fédérale américaine exige que les mineurs ne soient pas détenus à la frontière plus de 72 heures, plus de 2 000 enfants ont été détenus dans un centre de détention frontalier pendant plus de trois jours, dont 39 sur 15 jours. Rien qu’en février 2022, plus de 9 400 enfants immigrants non accompagnés ont été détenus par les forces de l’ordre frontalières américaines et quelque 4 000 d’entre eux ont été détenus à la frontière pendant plus de 72 heures, a révélé le rapport.

À l’étranger, les États-Unis ont mis en place de nombreuses « prisons noires » dans des pays comme Cuba, l’Afghanistan et l’Irak, établissant un réseau mondial de prisons secrètes. Un rapport « Cost of War » publié début 2022 par le Watson Institute for International and Public Affairs de l’Université Brown révèle qu’après les attentats du 11/9, au moins 54 pays et régions ont participé au réseau américain de sites noirs, qui a détenu des centaines de milliers de personnes, y compris des musulmans, des femmes et des mineurs.

Sous prétexte de la soi-disant guerre contre le terrorisme, les États-Unis ont créé des sites noirs dans de nombreux autres pays, détenu secrètement des personnes soupçonnées de terrorisme et extorqué des aveux sous la torture et d’autres mauvais traitements.

Le fait que les États-Unis aient détenu arbitrairement des immigrants illégaux chez eux et mis en place un grand nombre de « sites noirs » à l’étranger pour créer des cas de détention arbitraire reflète leur pensée hégémonique et unilatérale profondément enracinée et leur culture politique violente, note le rapport.

La détention arbitraire des États-Unis sape l’esprit des règles et des lois internationales. Ils n’ont aucune qualification pour blâmer les autres sur les questions pertinentes, a déclaré mercredi Li Haidong, professeur à l’Université des affaires étrangères de Chine, au Global Times.

Les accusations sans fondement portées par les Etats-Unis d’Amérique sur la soi-disant détention arbitraire d’autres pays ne sont rien d’autre que des ruses géopolitiques, qui perturbent la communication normale entre les pays et les régions de la communauté internationale et menacent l’ordre de sécurité internationale, a noté M. Li.

La détention arbitraire des États-Unis dans le pays et à l’étranger a mis à nu leur hypocrisie et leur politique de deux poids, deux mesures en matière de droits de l’homme, indique le rapport.

Il a appelé les États-Unis à faire face et à réfléchir à leurs propres violations graves des droits de l’homme, à cesser de politiser les questions relatives aux droits de l’homme et à cesser de saper les droits de l’homme des peuples d’autres pays.

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