Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Soyez attentifs aux “vents contraires” de division face à la reprise économique..

Soyez attentif aux « vents contraires » de division au moment de la reprise économique, selon un éditorial du Global Times. On peut interpréter de diverses manière la position chinoise et les commentateurs imbéciles de nos plateaux de télévision ne se privent pas de dénoncer l’égoïsme chinois qui ne pense qu’aux échanges économiques et à son propre développement. Ce qui est parfaitement imbécile, si les dirigeants chinois oubliaient un seul instant qu’ils ont une population d’un milliard cinq cent mille personnes à nourrir, ils ne seraient pas responsables et c’est dans ce contexte qu’ils rendent compte de la montée des mouvements anti-guerre comme de ce qui s’est passé lors de la réunion des financiers du G20. D’ailleurs en ce moment même, se multiplient les réunions du parti pour répondre aux besoins de la population, en matière de santé, d’éducation, de retraite et cela ne peut se faire que dans un monde qui est pacifié, orienté vers les coopérations, parce que la Chine se considère comme un pays en développement elle sait que les besoins de sa population sont ceux de toute population aspirant à une moyenne aisance. La paix n’est pas qu’une valeur morale, elle est la condition nécessaire pour des milliards d’êtres humains, pour la planète. Nous aurions intérêt à comprendre comment la Chine analyse le danger que représentent les Etats-Unis pour bien entendre ce qu’elle dit être sa neutralité et effectivement il ne s’agit en aucun cas pour elle, pour sa conception de sa responsabilité communiste d’alimenter en quoique ce soit la guerre tout en refusant que le principal artisan des guerres l’emporte où que ce soit. C’est logique, cela part simplement de ce que Marx disait que l’on ne pouvait faire abstraction sauf en imagination : la manière dont partout les êtres humains produisent et reproduisent leurs conditions matérielles d’existence. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Par Global TimesPublié: Feb 27, 2023 12:18 AM   Illustration : Chen Xia/GT

Illustration : Chen Xia/GT

L’économie mondiale a-t-elle survécu à l’hiver? Presque tout le monde espère obtenir une réponse positive à cette question. Compte tenu de la bonne dynamique de la reprise économique de la Chine, de l’amélioration des perspectives de croissance des économies émergentes régionales telles que l’Asie et du rebond des activités commerciales aux États-Unis, dans la zone euro et au Royaume-Uni en février, qui étaient auparavant prédits à la baisse par diverses institutions, il convient de conclure que la situation économique mondiale actuelle est meilleure que prévu il y a quelques mois. Toutefois, l’incertitude demeure quant à savoir si l’économie mondiale peut réduire le risque de récession et s’engager sur la voie de la reprise. En d’autres termes, la direction que cela va prendre dépend encore des choix des différents acteurs.

Au cours du week-end dernier, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Berlin, Londres, Paris et d’autres grandes villes européennes, appelant à la fin de la guerre en Ukraine et exhortant les gouvernements occidentaux à cesser d’envoyer des armes sur le champ de bataille et à « négocier [avec la Russie], pas d’escalade ». Une scène similaire est apparue il y a quelques jours devant le Lincoln Memorial à Washington, où les manifestants ont exigé que les États-Unis cessent d’inciter au conflit russo-ukrainien, promeuvent les pourparlers entre les deux parties, dissolvent l’OTAN et réduisent les dépenses militaires. Selon les organisateurs, il pourrait s’agir de la plus grande manifestation anti-guerre aux États-Unis depuis la guerre en Irak. Ces manifestations anti-guerre ont coïncidé avec le premier anniversaire du conflit russo-ukrainien.

Le contexte plus profond est que de nombreux pays occidentaux ne se sont pas débarrassés des risques d’inflation, mais en général, ils planent au bord de la récession, ce qui entrave gravement les perspectives de l’économie mondiale. Cependant, l’attention de l’Occident sur la réduction du risque de récession semble être bien inférieure à leur enthousiasme pour la confrontation géopolitique. Samedi, les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales du G20 ont fermé leurs portes à Bangalore, en Inde. Bien que l’Inde, en tant qu’hôte, ait mis davantage l’accent sur les menaces qui pèsent sur l’économie mondiale, les médias occidentaux ont accordé peu d’attention à l’économie mondiale dont le G20 est censé se préoccuper, et se sont plutôt concentrés sur le conflit russo-ukrainien. Depuis l’année dernière, des raisons similaires ont conduit à l’échec d’une déclaration commune lors des réunions du G20 et d’autres mécanismes de coopération internationale importants.

L’économie mondiale est confrontée aujourd’hui à de nombreux risques, tels que l’accélération de l’inflation, les pénuries d’énergie et de nourriture, les hausses de taux d’intérêt de la Fed américaine, les crises de la dette et d’autres facteurs spécifiques qui affectent les perspectives de l’économie mondiale. Cependant, par rapport à ces facteurs, la plus grande menace pour la reprise de l’économie mondiale est que certains pays insistent pour utiliser des lignes politiques et soi-disant « idéologiques » pour traiter les questions économiques et commerciales à leurs propres fins stratégiques, ce qui pousse l’économie mondiale vers la « division ». C’est précisément pour cette raison que le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a mis en garde contre le risque de division mondiale, et le Forum économique mondial a appelé à « renforcer la coopération dans un monde divisé ». Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international, a averti qu’une fois qu’une « grande division » se produirait, le PIB mondial diminuerait de 1,5%, soit plus de 1,4 billion de dollars en termes annuels. Cela signifie que les prix augmenteront dans tous les domaines et que l’offre de biens publics mondiaux diminuera sérieusement.

À cet égard, en tant que pays avec un PIB qui est près d’un quart du total mondial, les États-Unis ont particulièrement besoin de contenir leurs impulsions géopolitiques et d’investir plus d’énergie dans des questions qui profitent à leur propre peuple et au monde en général. En fait, non seulement l’escalade du conflit russo-ukrainien, mais aussi bon nombre des difficultés et des incertitudes auxquelles l’économie mondiale est actuellement confrontée sont liées à la politique étrangère extrêmement égoïste de Washington. Par exemple, la loi américaine sur la réduction de l’inflation est considérée comme « divisant l’Europe », et l’Alliance CHIPS que Washington tente de construire ébranle les fondations de la chaîne mondiale de l’industrie technologique. En outre, le récit de Washington sur la « démocratie contre l’autoritarisme » et sa confrontation dans les camps ont joué un rôle destructeur en entravant la coopération internationale dans la lutte contre les risques.

Récemment, plusieurs organisations internationales ont relevé leurs attentes pour l’économie mondiale en 2023. Cela est principalement dû aux perspectives positives pour la Chine et l’économie asiatique. Selon le dernier rapport de l’OCDE, alors que les économies européenne et américaine ralentissent considérablement, les économies de marché émergentes asiatiques devraient représenter près des trois quarts de la croissance du PIB mondial en 2023. Cependant, ce qui est également inquiétant, c’est que l’ombre de la confrontation dans les camps se profile. Washington, tenant le livre de jeu du conflit russo-ukrainien dans sa main, crée la panique dans la région Asie-Pacifique, vantant la soi-disant « protection de la sécurité » et essayant de transformer ce foyer de coopération et de développement en un échiquier pour les grands jeux de puissance. Cela a déjà suscité la vigilance de nombreux pays.

Le développement est le thème éternel de la société humaine et un but juste qui ne peut jamais être abandonné à aucun moment. Aucun pays ou organisation ne peut restaurer rapidement l’économie mondiale à lui seul, c’est un processus de coopération mondiale. Dans ce processus, il est loin d’être suffisant que seuls les pays en développement prennent les devants. Les États-Unis et d’autres pays occidentaux, dont les économies représentent plus de la moitié du total mondial, ne devraient pas simplement ignorer les avertissements selon lesquels « neuf économies développées sur 10 pourraient ralentir ». Il y a en fait beaucoup de choses qu’ils peuvent et doivent faire.

Vues : 408

Suite de l'article

5 Commentaires

  • Xuan

    avec la guerre et le découplage, l’impérialisme dominé par l’hégémonie US entrave le développement des forces productives à l’echelle mondiale.

    Répondre
    • admin5319
      admin5319

      LE MONDE CHANGE ET LE CAPITALISME NE PEUT OPERER UN RETOUR EN ARRIERE, SEULEMENT DETRUIRE ET S’AUTODETRUIRE
      La propagande qui invente des victoires, qui en est à diffuser des rumeurs sans fondement et souvent grotesques pour justifier ses guerres, fend le masque mais témoigne de sa panique.
      L’empire, il y a peu tout puissant, qui jouait les cow boys sur la planète, est en train de perdre pied et de paniquer au point d’être sa propre caricature. Malgré lui il met en évidence qu’il est ce dont il accuse les autres: par exemple il multiplie les soutiens à ses réseaux dormants, “sa dissidence” en les incitant à multiplier les sabotages comme au Belarus, en Moldavie, et sur tous les continents.
      Ses piètres fondés de pouvoir, vont partout la Chine et la Russie, tentant d’attirer à lui ceux qui sont actuellement en train de coopérer avec la Chine comme au Khazastan, dans toute l’Asie, centrale, en Afrique… Les interventions de Blinken pour tenter comme des colporteurs de bas étage de reprendre une clientèle qui les fuit ne serait que dans l’ordre des choses, si cela ne s’assortissait pas de menaces et de chantage, de déstabilisation, de racolage dans leurs querelles, bref de ce qui s’applique depuis toujours en Amérique du Sud.
      Ce qui apparait c’est que leur bulletin de victoire ne sont que de la publicité mensongère, ceux qui ont été foutu dehors d’Afghanistan et de tous les pays où ils sont intervenus militairement ne peuvent pas gagner ailleurs, mais en revanche, ils pourront et ne feront rien d’autre que détruire et autodétruire ceux qui voudront s’allier.
      Comme l’a dit dans un éclair de lucidité kissinger : nos adversaires s’en sortent quelquefois nos alliés jamais.
      La France doit réfléchir à cela, arrêter sa propre vocation prédatrice, ne pas contribuer à cet esprit de croisade qui ne mène nulle part, elle est en train de détruire les bases de sa propre audience dans le monde, s’isoler dans le même temps où elle fait exploser les conditions du débat démocratique et républicain en son sein.
      Et même au sein de la gauche, du PCF ceux qui depuis des décennies ne font que cautionner la politique de l’OTAN sont contraints à subir les mêmes effets, ils ne peuvent que détruire, s’autodétruire… Ils lient leur sort à une classe entrée dans une crise profonde.
      J’ajouterai que même si les pays occidentaux à commencer par les USA paraissent riches, on faisait la même analyse de la France à laveille de la révolution française, du moins quelqu’un comme Furet, pour qui le changement poviendrait des pays riches et des idées de la classe dominante. En fait, ce qu’il faut mesurer ce n’est pas la richesse mais la polarisation, le fait qu’une poignée s’enrichit de plus en plus alors que l’immense majorité ne cesse de s’appauvrir et que le mouvement révolutionnaire irresistible part de cette inégalité et de toutes les destructions qu’elle engendre.
      Nous sommes bien dans cette situation là et c’est pour cela que l’impérialisme ne peut pas gagner, seulement détruire et s’autodétruire.
      danielle Bleitrach

      Répondre
      • Daniel Arias
        Daniel Arias

        Déjà, dans le Manifeste du Parti Communiste de 1848, premier chapitre Bourgeois et prolétaires, Marx et Engels avaient constaté que la bourgeoisie avait atteint sa maturité révolutionnaire et ne pouvais plus faire mieux.

        Ayant détruit tous les filtres anciens de l’exploitation elle mettait à nu ces mécanismes d’exploitation millénaires en les amplifiants en intensité et dans l’espace par la mondialisation dans un mouvement perpétuel d’instabilité dû aux progrès techniques indispensables au maintient de la position dominante de chaque capitaliste ou de leur association en État centralisé et absolu (on dirait aujourd’hui totalitaire).

        La concurrence entre la classe bourgeoise et les anciennes classes a permis au travers de la mobilisation de forces productives colossales la domination politique mondialisée de la bourgeoisie entraînant de force toutes les nations à les imiter ou à disparaître.

        Les nouvelles crises absurdes de surproduction sont une nouveauté du capitalisme qui n’a comme solution pour perpétuer son existence que la destruction du capital surabondant.

        Depuis le manifeste de 1848 les expériences socialistes et les nationalisations avec planification en France ou au Japon on montré la supériorité de la gestion scientifique de la production que ce soit les exemples de la Chine ou de l’URSS ou de la sécurité sociale dans la branche maladie par rapport aux mutuelles, assurances privées ou modèle des USA.
        En France 8% du PIB est consacré à la santé contre 14% aux USA.

        Tant que les systèmes socialistes ou échappant au marché sont compétitifs le modèle bourgeois libéral basé sur le profit et la solvabilité des consommateurs perdra des parts de marché et finira par sa perte ; c’est pourquoi il tente comme depuis les premières crises de surproduction de détruire pour reconstruire, mouvement absurde avec des moyens de plus en plus puissants.

        Marx et Engels dans ce même chapitre disaient que “la marchandise est l’artillerie de la bourgeoisie avec laquelle elle brise toutes les murailles de Chine.”

        Aujourd’hui c’est la marchandise chinoise avec son modèle hybride sous contrôle du PCC qui possède l’artillerie de la marchandise, son développement administré des bases fondamentales de l’économie a permis le développement des forces productives chinoises contrairement à son voisin aussi peuplé qu’est l’Inde encore empêtré dans ses contradictions sociales archaïques elle n’a put unifier ses forces productives ni développer les compétences avec la même rapidité que la Chine, où hier l’URSS.

        Si nous revenons à la France décrite dans l’Almanach de l’Huma de 1946 nous y trouvons la même volonté des communistes français de maîtriser non pas quelques acteurs des marchés fondamentaux mais la totalité: banque assurance, assurances sociales, énergie, administration publique, aviation, engrais, tout ce qui servait de base dans la production française était sujet à l’étude des communistes ; d’ailleurs la bataille de la production en France était une bataille pour l’indépendance et la souveraineté de la France face aux USA, c’était l’affaire des travailleurs français dans la lutte contre les freins des corporations bourgeoises et des bureaucrates des administrations.

        Il y a parfois des actions qui peuvent sembler contradictoires comme quand le Ministre de l’Air Charles Tillon développe l’industrie aéronautique et en fait un axe stratégique pour la France par en particulier son maintien du lien avec les colonies. Colonies qui autrement étaient déjà dans le collimateur des USA pendant les premières heures de la guerre et cherchant à mettre au pouvoir leur général français à la place de De Gaule.

        La France n’était pas alors socialiste loin de là, mais la défense de sa souveraineté par les Communistes et les Gaulistes a permis de freiner l’expansion de l’Empire de la bourgeoisie américaine, c’est cette indépendance qui a permis de construire une base à caractère socialiste en attendant de faire mieux.

        Aujourd’hui cette indépendance nécessaire est combattue juridiquement par les réformes successives de l’État et la soumission à la superstructure européenne qui assure la liberté de marché aux capitaux mondialisés, combattue de plus longue date par l’hégémonie du dollar dans le commerce mondial et combattue idéologiquement par la domination bourgeoise sur la production intellectuelle.

        Cette nécessaire indépendance nationale doit se conjuguer avec l’étroitesse du cadre national que Marx et Engels avaient déjà décris dans le Manifeste ; étroitesse encore plus manifeste avec le développement actuel des techniques qui nécessite de penser conjointement l’indépendance nationale et l’incontournable coopération internationale comme étape transitoire vers le communisme et l’abolition de l’État et des frontières.

        Il faut aller vers une Union des Républiques Socialistes d’Europe, c’est pourquoi nous ne pouvons faire l’impasse sur l’étude des expériences socialistes passées de l’URSS au Komintern, le Comecon et les diverses institutions socialistes de coopérations avec les pays encore capitalistes.

        C’est au fond ce que crient les pacifistes dans le monde entier un appel à la coopération et la confiance entre les nations comme principal mécanisme de sécurité de chaque nation et de l’ensemble.

        Répondre
        • Xuan

          Ce n’est pas la mondialisation qui détruit les nations, mais la mondialisation unipolaire. Et elle provoque son contraire, c’est-à-dire l’opposition nationale à l’hégémonisme et le réveil national.

          Depuis assez longtemps maintenant s’est produit ce paradoxe où – dans les métropoles impérialistes – le souverainisme et le chauvinisme se sont développés dans l’opposition à l’hégémonisme, intitulé l’Empire et assimilé à la mondialisation ou au mondialisme. C’est un des effets pervers des trahisons social-démocrates et de la dérive des mouvements anti impérialistes et progressistes vers l’ingérence humanitaire.

          Mais cette opposition ne peut pas échapper à la mondialisation multipolaire, à l’essor des pays émergents, et à l’exemple de la Chine Populaire. C’est-à-dire au rejet de l’impérialisme et à l’essor du socialisme dans le monde.
          Et c’est une contradiction avec le rejet du progrès et du socialisme qui caractérise toute la nébuleuse souverainiste parce que fondamentalement c’est un courant réactionnaire qui se rallie aux monopoles capitalistes.
          Comme pour la bourgeoisie impérialiste et comme pour le mouvement communiste mondial, pour elle aussi il n’existe pas de troisième voie entre l’hégémonisme et son opposé.

          Cette contradiction s’est déjà manifestée dans l’extrême droite européenne qui n’a jamais été capable de s’unir dans un groupe européen.
          Mais on peut remarquer qu’en Italie elle s’est aussi divisée puisque Meloni en a pris la tête contre les positions philo russes de Berlusconi.
          En France aussi il était déjà significatif que cette nébuleuse se soit ralliée à Trump contre la Chine. Maintenant le ralliement ouvert de Bardella à l’OTAN brise l’unité de façade du RN, qui avait déjà renoncé au frexit. Et il est probable que la guerre en Ukraine ne peut qu’ accentuer ces divergences et accélérer ce mouvement.

          Il sera intéressant d’observer l’évolution de cette nébuleuse. En dernier ressort ce sont les communistes qui doivent diriger la lutte contre l’hégémonisme et le mouvement anti impérialiste. Et dans notre pays l’opposition à l’hégémonisme n’appartient pas au souverainisme bourgeois.

          Répondre
          • Daniel Arias
            Daniel Arias

            Ce qui est sûr est que la crise en Ukraine est un formidable révélateur du niveau de conscience des groupes politiques ou de leur opportunisme pour certains.
            À l’extrême droite Filippot comme Vox en Espagne manifestent pour sortir de l’OTAN en faisant croire qu’ils peuvent remonter le courant de l’Histoire.
            En France la manif côté pro “Ukrainien”, pro Kiev dans le reportage d’Euronews à permis de voir mêlés quelques drapeaux Sud, NPA et la nébuleuse gauche alternative Ensemble à côté des drapeaux des nazis de Secteur Droit.

            Peut-on leur en vouloir de leur ignorance quand personne n’enseigne qui est qui dans cette affaire et à reconnaître les protagonistes.

            L’Huma ancien organe du parti Communiste muté en journal de la gôche n’a même pas le courage de définir clairement les acteurs sur la scène politique internationale ; comment cette nébuleuse déstructurée et acculturée peut elle défendre les valeurs progressiste ?

            Ils n’ont plus ni connaissances, ni réflexes contre la propagande, voilà le résultat d’avoir troqué les classiques pour le rapport Kroutchev et toutes les saloperies et mensonges qui suivront dans la propagande anti communiste ; ils ont confondu critique constructive et opposition sous contrôle de la grande bourgeoisie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.