Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Oser la paix ! par Franck Marsal

Franck Marsal donne un cadre au débat que nous avons souhaité ici à propos de l’intervention de Fabien Roussel dans le JDD sur la paix. Il nous présente également l’initiative qu’ont animée des personnalités de la direction nationale du PCF et des militants de ce parti en appelant à un positionnement différent sur les relations internationales, sur la paix et sur le socialisme, tout en se situant résolument dans le courant majoritaire de la base commune. Ce texte de Franck, qu’appelait mon analyse de l’intervention de Fabien Roussel au JDD, dit qu’Histoire et société va contribuer à la discussion et à l’approfondissement de cette base commune. Histoire et société connait une croissance continue de son lectorat au plan international en particulier et a réussi jusqu’ici à être un lieu d’intervention de “tendances” très diverses à partir d’une conception commune de la paix dans la justice. Ce qui se passe au PCF, comme d’ailleurs la montée des luttes en France et dans le monde, fait partie d’un renouveau internationaliste. De cette nouvelle étape du congrès que les communistes ont choisi de mener dans la sérénité mais sur le fond, il y a beaucoup à attendre pour tous. Nous relayons donc volontiers ces débats, ce que nous demandons c’est que les interventions soient argumentées et que les insultes, les affirmations de principe sur tel ou tel, ne tiennent pas lieu d’analyses et de propositions. Nous n’avons que trop souffert de ces mœurs-là, pendant plus de vingt ans, la social-démocratisation du parti s’est accompagnée de censures, de rumeurs et du refus d’entendre les arguments que l’on frappait du sceau infamant de “stalinisme”, en évitant dans le même temps un véritable examen critique de notre histoire pour accepter celle des capitalistes et de l’UE créant un équivalent entre communisme et nazisme. Ce fut un appauvrissement théorique et politique qui a frappé de la base au sommet les communistes, il a contribué à l’effacement du parti, à sa rupture avec le monde du travail. Il faut du temps pour opérer la reconquête et chacun doit faire la preuve de sa volonté de construire le parti dont la classe ouvrière, le monde de la création, la jeunesse et toutes les formes d’émancipation collective et individuelle ont besoin en relation avec le génie propre de notre peuple que Marx définissait comme celui de la lutte des classes. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

Macron et les classes dirigeantes occidentales ont pris le parti de l’escalade, de la guerre, du surarmement. Mais désormais, face à eux, de plus en plus de voix appellent au contraire à des initiatives de paix.

Hier, dans le JDD, Fabien Roussel appelait à “Éviter l’escalade guerrière en Ukraine”, une prise de position qui démontre une prise de conscience des dangers de la situation. Nous avons publié hier sur ce blog cette contribution. Dans un communiqué du 27 janvier, le Mouvement de la Paix appelle à “renoncer à l’envoi d’armes lourdes, abandonner l’idée de livrer des chars de combat, travailler de concert avec l’ONU pour aider les parties à mettre fin à ce conflit insensé et injustifié sur la base de la charte des Nations Unies et du droit international (https://www.mvtpaix.org/wordpress/la-france-doit-dire-non-au-choix-insense-de-lescalade-militaire-en-ukraine/)”. Du 24 au 26 février prochain, le collectif national En Marche Pour La Paix appelle à contribuer partout en France, les 24 et 25 février 2023, à la mobilisation mondiale en faveur de la Paix en Ukraine (https://www.mvtpaix.org/wordpress/appel-du-collectif-national-en-marche-pour-la-paix-pour-les-journees-mondiales-daction-des-24-et-25-fevrier-2023/). Enfin, le 2 février dernier, le collectif “Oser la paix” a organisé un débat en ligne regroupant des intervenants de premier niveau sur le sujet, dont notamment :

  • Marie Christine Burricand, membre de l’exécutif national du PCF,
  • Patrick Straat, président de l’Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC),
  • Alain Rouy, secrétaire national du Mouvement de la Paix,

et de nombreux autres intervenants. Nous relayons ces interventions à la fin de cet article.

Cette question de la Paix, et celles indissolublement liées de l’impérialisme et de l’évolution de “l’ordre mondial” sera une des questions clés du prochain congrès du PCF. Au delà de la multiplications des prises de positions et des initiatives, la clarification d’un certain nombre de points sera nécessaire pour parvenir à agir efficacement pour la paix et à contrer l’escalade militaire et guerrière.

Relisons attentivement en particulier l’intervention de Fabien Roussel dans le JDD, Il y a une inflexion, c’est vrai, l’intervention est forte et elle vise clairement le choix fait par les pays occidentaux de lever le tabou de la fourniture de chars d’assaut modernes, en grand nombre (plusieurs dizaines) et pour certains de facture allemande (les “Léopards”) ce qui réveille de sombres et lourds fantômes. C’est donc à juste titre que Fabien Roussel déclare clairement “Alors que depuis quelques semaines, les tabous sautent, les uns après les autres, jusqu’à l’annonce de livraisons de chars, avant peut-être celle d’avions de combat, ou de missiles à longue portée, il nous semble important de rappeler notre volonté de ne pas devenir cobelligérants”.

Cependant, il faut aussi dire clairement : l’escalade est dans la nature profonde de la guerre. Clausewitz, le grand théoricien allemand des guerres napoléoniennes, en avait fait un de ses enseignements majeurs. Pour lui, la guerre pousse toujours à aller plus loin, à faire le pas de plus pour gagner. Parce que perdre, c’est tout perdre, chacun fait le pas de plus nécessaire pour renverser la situation et l’escalade est inévitable. Clausewitz appelle cela la “montée aux extrêmes”. Ainsi, l’OTAN considère que la défaite ukrainienne serait la sienne, et que c’est pour lui inacceptable. On commence donc par livrer des drones, former des soldats, puis on apporte des canons et mortiers, aujourd’hui des chars d’assaut, demain effectivement des avions, et peut-être ensuite des soldats, voire des armes de destruction massive.

C’est pourquoi arrêter l’escalade nécessite de s’opposer clairement à toute livraison d’armes à un pays en guerre, quel qu’il soit, conformément d’ailleurs aux engagements internationaux. Il n’y a pas de seuil, en dessous duquel livrer des armes à un pays en guerre serait acceptable, alors qu’au dessus ce serait dangereux. Toute livraison d’arme est une marche de plus, une marche de trop dans l’escalade guerrière. Comment prétendre être pour la paix, et livrer des armes pour gagner la guerre. C’est incohérent.

En premier lieu, il faut donc revoir notre positionnement global dans ce conflit. Prendre parti, vouloir la victoire d’un camp contre l’autre, c’est inévitablement devenir, tôt ou tard “cobelligérant”. Prétendre le contraire est intenable.

C’est pourquoi je préfère la manière dont les choses sont formulées par le mouvement de la paix (https://www.mvtpaix.org/wordpress/la-france-doit-dire-non-au-choix-insense-de-lescalade-militaire-en-ukraine/) et dans l’appel du collectif pour la paix (https://www.collectifpaix.org/nous/#signataires) par ailleurs aussi signé par le Parti. L’objectif n’est pas la victoire d’un camp, mais la victoire de la paix, l’arrêt de la guerre, l’arrêt des centaines de morts quotidiens (notamment côté ukrainien), l’arrêt des bombardement, la recherche d’un compromis, en tous cas d’un cessez-le-feu : “La seule issue possible c’est l’arrêt des combats et la construction d’une solution diplomatique et négociée dans le cadre des institutions internationales et dans le respect de la Charte des Nations unies.” (Appel du collectif pour la paix).

Dans cet appel, il n’y a pas de logique “victime / coupable”. Dans le 1er texte, deux phrases évoquent “l’agression” russe et la solidarité avec l’Ukraine, mais pour le reste, ce sont deux textes qui permettent un large rassemblement, en faveur de l’arrêt du discours guerrier et le remplacement de la logique d’escalade par la logique du dialogue et de la recherche de solution. Le collectif appelle à se mobiliser “pour qu’en Ukraine et partout dans le monde prévalent des cessez-le-feu et l’engagement de négociations pour des solutions politiques dans l’intérêt des populations. La paix, la coopération et l’amitié entre les peuples sont nécessaires pour faire face aux défis actuels, arrêter la course aux armements et mobiliser les ressources du monde entier pour la justice, la solidarité et la transition écologique.

La différence est claire : il n’est pas question ici de chercher à juger, à ériger l’un en victime, l’autre en coupable. Le conflit est là. C’est un drame pour tous. Il faut l’arrêter et chercher des solutions. On sort complètement du discours guerrier, de tout discours qui légitimerait la violence. On sort de la logique “victime / coupable” et de la logique de “légitime défense”, une expression que je suis peiné de retrouver dans le JDD sous la plume de notre secrétaire national. Considérer que dans un conflit, il y a une victime et un coupable, et considérer de surcroît qu’il faut aider celui que nous désignons comme victime à obtenir justice par lui-même sur le terrain militaire, c’est se placer sur un terrain qui ne peut aboutir qu’à l’escalade, jusqu’à ce que les choses soient tranchées sur le terrain de la guerre.

Il ne me semble pas que, d’une manière générale, nous appelions les gens à se faire justice eux-mêmes par l’usage de la violence et nous devrions savoir pourtant que, dans les situations complexes, chacun voit facilement dans l’autre l’agresseur et en lui-même, la victime. On ne peut pas contester, d’ailleurs, j’y reviens ci-après, que les populations du Donbass ont aussi quelques raisons de se considérer comme victimes du gouvernement de Kiev, qui a abondamment bombardé, depuis 2014, les populations civiles du Donbass.

De fait, si on dit que “notre soutien ne doit pas se réduire à la seule dimension militaire“, c’est qu’on admet néanmoins (par acceptation de la logique “victime / coupable”) que nous devons soutenir l’Ukraine par des moyens militaires. A nouveau, à partir de ce moment, on est inévitablement dans l’escalade comme nous l’avons vu dans tant de conflits dans l’histoire : il faut soutenir militairement le gouvernement de Kiev, qui veut “la victoire”, donc, aujourd’hui, il faut des tanks de combats par dizaines, demain il faudra des avions et après-demain des soldats, sans parler du risque d’escalade nucléaire. C’est une voie sans issue, car nous devons également constater que de son côté, le gouvernement russe bénéficie d’un large soutien de sa propre population, que l’envoi d’armes occidentales ne font que renforcer. A l’escalade répondra toujours l’escalade, jusqu’aux (pires) extrêmes.

Nous sommes la France, un pays qui a un lourd passé colonial, qui a joué un rôle catastrophique dans le déclenchement de la 1ère guerre mondiale et un rôle inconstant et trouble (pour dire les choses a minima) face à la montée du nazisme puis dans la seconde guerre mondiale. Un pays qui dispose de l’arme atomique et d’un siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU. Nous avons de surcroît joué un rôle également trouble dans toute la période précédent ce développement du conflit, en cosignant par deux fois les accords de Minsk sans jamais inciter concrètement le gouvernement de Kiev à les appliquer. Les différents gouvernements français ont leur part de responsabilité dans le long pourrissement de cette situation.

Le véritable rôle positif que peut jouer la France est de cesser d’être le “petit caniche” des américains et des allemands. Notre ambition de communistes doit être que la France joigne sa voix aux grands pays du monde qui ont choisi – comme vient de le faire le président brésilien Lula – la neutralité, la position de médiateur et l’appel à la négociation. Cela suppose d’arrêter de prendre systématiquement parti, diplomatiquement, politiquement, médiatiquement et militairement pour l’un des combattants.

La deuxième clé qui nous est nécessaire pour ouvrir une voie de paix, c’est d’interroger la notion (communément employée) de “peuple ukrainien”. Il est évidemment plus facile de susciter la sympathie pour le “peuple ukrainien” que pour son gouvernement corrompu. Mais, lorsque Fabien l’évoque en parlant des “droits nationaux inaliénables du peuple ukrainien“, de quoi s’agit-il et de quel peuple parle-t-on ?

Cette expression pose problème. Si la Catalogne, qui a fait un référendum pour son indépendance, poursuit dans cette voie et que les choses s’enveniment … que signifierait alors l’expression “les droits inaliénables du peuple espagnol” ? Même chose avec l’Écosse, ou avec la Nouvelle Calédonie. La France est un état souverain et la Nouvelle Calédonie fait juridiquement partie de la France. C’est “l’intégrité territoriale de la France” au sens de la Charte des Nations Unies. Pense-t-on résoudre la question calédonienne ou la question catalane avec cette seule formule des “droits inaliénables du peuple français” et des “droits inaliénables du peuple espagnol” ? En faisant de cette “intégrité territoriale” un droit “inaliénable du peuple français” ? Il ne me semble pas que telle soit notre position.

Dès lors qu’on parle de “Peuple ukrainien”, on fait l’impasse sur la situation réelle de ce pays, telle qu’elle s’est développée depuis la destruction de l’URSS et envenimée à partir de 2013. Ce fut, d’abord, une situation de conflit interne intense, dégénéré en sécession (de la Crimée d’abord, puis du Donbass) et en guerre civile puisque, d’emblée et avec le soutien de l’OTAN et de l’Occident, le gouvernement de Kiev a choisi d’employer la force, plutôt que le dialogue avec ses propres régions.

Pour un habitant de Donetsk ou de Lougansk, que signifient “les droits inaliénables du peuple ukrainien” ? Durant 8 ans, ce fut le droit de subir des bombardements quotidiens et, lorsque des territoires furent repris, de subir l’ukrainisation forcée et des actes de vengeances et des crimes de guerre qui sont bien documentés par les agences internationales, mais jamais repris par les médias français et dont nos compatriotes sont dans l’ignorance totale : arrestations arbitraires, exécutions sommaires, tortures, dont s’est notamment rendu coupable le tristement célèbre bataillon Azov.

Dans la solution diplomatique à laquelle nous appelons, l’ensemble des populations civiles doivent être protégées, y compris celles du Donbass et des régions russophones de l’Ukraine. Aucune solution sérieuse n’est envisageable si cette protection n’est pas sérieusement garantie.

Pour aller plus loin sur la compréhension de cette période et de ses enjeux, voici les principales vidéos du débat du 2 février :

Intervention de Marie-Christine Burricand :

Les autres vidéos sont accessibles sur le site : https://oserlapaix.fr/Un-debat-riche-pour-la-paix

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11 Commentaires

  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    Les droits à autodétermination sont à géométrie variable.

    Le Kosovo est reconnu par la France qui en héberge son ambassade à Paris alors qu’il n”est reconnu par l’ONU, tout comme les gouvernements issus de coups d’État sans ici invoquer le droit.

    Mayotte a quitté par référendum les Comores pour la France ; non pas pour e bien d es maorais mais pour des intérêts stratégiques français.

    Dans le même temps la France repousse les comoriens qui souhaitent venir à Mayotte dont une partie a de la famille à Mayotte.

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  • Michel BEYER
    Michel BEYER

    OSER LA PAIX!!! Cet appel provocateur met à contribution notre intelligence. Je ne doute pas malgré les divergences sur les responsabilités, de la sincérité de Fabien Roussel sur sa volonté de parvenir à la Paix en Ukraine. Comment allons-nous agir ensemble? Le texte proposé par Frank Marsal nous donne les clefs, l’outil principal c’est le Mouvement de la Paix.
    L’engrenage vers la 3 ième guerre mondiale est évident sauf pour notre Président de la République. Comment, pour la France, ne pas déjà considérer que nous sommes en situation de cobelligérant avec les différentes livraisons d’armes diverses, s’ajoute la formation de soldats ukrainiens. Nous ne sommes peut-être pas en guerre avec la Russie mais Macron nous y entraîne petit à petit.
    Nous on fait la guerre à la guerre, avec tous ceux qui veulent bien là faire avec nous.

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  • Alain Girard
    Alain Girard

    SUR L’INTERVENTION DE FRANCK MARSAL

    « Comment prétendre être pour la paix, et livrer des armes pour gagner la guerre. C’est incohérent. « 

    «En premier lieu, il faut donc revoir notre positionnement global dans ce conflit. Prendre parti, vouloir la victoire d’un camp contre l’autre, c’est inévitablement devenir, tôt ou tard “cobelligérant”. Prétendre le contraire est intenable. »

    Prendre parti est effectivement c’est souhaiter une victoire de l’une des forces en présence et, en ce sens, je crois que le mouvement communiste international, les pays du camp de la Paix y ont été amené bien souvent.

    Les luttes de libérations nationales, choisir son camp, assister du mieux possible, militairement et pas que, c’est l’Indochine, le Vietnam, la Corée, la Chine qui, entre bien d’autres, ont pou vaincre les forces impérialistes et conquérir leurs indépendances nationales. Sans parti pris, des victoires possibles ?

    Dans les appels cités, pas de logique victimes coupable, cela peut aider à rassembler mais est-ce juste et fondé comme analyse quand ensuite sont mis en avant les partis pris du pouvoir ukrainien, de l’U.E , de l’Otan de perpétuer un monde unilatéral, un monde qui a pour seule norme le profit capitaliste.

    Il y a bien au départ des victimes, au Donbass et un pouvoir russe acquis aux affaires qui tergiverse, si la Russie entre enfin sur un territoire pour lequel il est bien difficile de lui accoler une réalité nationale, il n’en demeure pas moins, que l’Otan, les States et leurs satellites sont des agresseurs. ET pas qu’en Ukraine.

    Alors le conflit est là, ce qui demeure patent est qu’il semble demeurer le seul conflit en cours et pourtant…

    L’Irak, la Syrie, le Yémen, la Palestine c’est le silence et les morts se comptent par millions, bien au-delà de notre Europe réduite à l’Union européenne du capital.

    Oui Zélinsky, Biden veulent gagner, non pour le peuple ukrainien et moins encore russe mais pour asseoir la domination dans leurs calculs égoistes mais la population du Donbass pour lequel ne se prononce pas encore la notion de peuple bien qu’il ait tranché et créé ses instances légales, des républiques populaires et actant une indépendance de fait.

    Oui , tout semble indiquer que ceux-là veulent aussi gagner pour avoir la Paix et pouvoir , sans doute, franchir d’autres étapes de développement.

    Nous n’avons plus le camp des états de la Paix, bien au contraire et cet appui majeur perdu montre que le machin, l’Onu connaît des limites, dès sa naissance d’ailleurs, et qu’elle n’échappe pas à un « contenu de classe » dans ses orientations.

    Croire que c’est sous son égide, entre autres, que la Paix puisse l’emporter me paraît de nature à égarer, l’Onu n’est garante de rien, efficace en peu de choses, les 500.000 irakiens assassinés par les interventions de l’Oncle Sam tout comme celles de l’impérialisme tricolore et les déflagrations actuelles notamment en Libye.

    « Le véritable rôle positif que peut jouer la France est de cesser d’être le “petit caniche” des américains et des allemands. Notre ambition de communistes doit être que la France joigne sa voix aux grands pays du monde qui ont choisi – comme vient de le faire le président brésilien Lula – la neutralité, la position de médiateur et l’appel à la négociation. Cela suppose d’arrêter de prendre systématiquement parti, diplomatiquement, politiquement, médiatiquement et militairement pour l’un des combattants. »

    Bien évidemment alors sortons de l’Otan et de fait de l’U.E tant ces derniers forment un couple maudit, officiel, demeurer c’est prendre parti, pas le bon parti, celui de la Paix.

    La France n’est pas qu’un caniche ,elle est dans la meute.

    Notre pays devrait cesser d’être le caniche, déjà cela interpelle sur encore plus fondamental, y parvenir c’est porter le niveau de mobilisation populaire en ce sens à un niveau qui me semble compliqué à atteindre en vue des forces de Paix organisées dans le pays. Le Mouvement de la Paix est des plus faibles et aucune véritable dynamique ne saurait apparaître avec un PCF si affaibli et si peu fiable dans ses prises de positions sur les questions internationales.

    Le texte de la Havane signé et ensuite mis au pilon par ses propres signataires, Fabien Roussel qui ne semble pas l’avoir lu, cela porte l’urgence de clarifier.

    « Dans la solution diplomatique à laquelle nous appelons, l’ensemble des populations civiles doivent être protégées, y compris celles du Donbass et des régions russophones de l’Ukraine. Aucune solution sérieuse n’est envisageable si cette protection n’est pas sérieusement garantie. »

    N’est-ce pas la le rôle supposé de l’Onu que s’est adjugé l’Otan et en matière de protection des populations , encore un fois, quittons le continent , le Yémen, 300 000 morts, la Palestine, Gaza, que de belles résolutions, quels massacres…

    La population du Donbass est menacée, depuis le coup d’état en Ukraine, que fit l’Onu face à ce coup d’état… Au Kosovo, pour l’ambassade chinoise bombardée…. Rien, absolument rien.

    La population du Donbass s’est protégée comme elle a pu, elle a fait un choix massif pour cette indépendance qui est devenue un objectif de par la violence du pouvoir central ukrainien.

    Les accords de Minsk n’auront permis qu’une pause pour permettre aux corrompus à la tête de l’Ukraine de se préparer à la guerre de reconquête et l’Otan déjà en action dans ses frontières.

    Franchement qui peut voir le machin protéger les populations ?

    Que l’Onu , ces deniers jours, argue du risque majeur d’extension du conflit quand apparaît de plus en plus le choix de Biden de billards à tant de bandes, Russie, Chine et reste du monde devant plier devant l’industrie de mort , devant le monde unipolaire qui est le leur.

    Choisir un camp a le mérite de pouvoir s’en expliquer, s’en tenir à être au dessus de la mêlée, nous ne sommes pas en présence de nations impérialistes s’écharpant pour la domination du monde mais bien dans le dernier épisode qui voit s’affronter des nations qui entendent demeurer souveraines.

    Celle qui se nomme Chine qui par sa politique menace désormais une hégémonie et qui passe par des transitions de société demeurant sur le fond factrices d’aides à l’émancipation.

    Biden pour un ballon prêt à un conflit majeur, avec l’Iran cà sera sur autre chose mais la guerre est une autre manière de conquérir, la guerre est ruineuse pour une nation en Paix , est au CAC40 pour les exterminateurs.

    La question de la Paix et de son combat ne saurait concerner que cette Europe là, me stoppée par la conciliation, nous ne pouvons perdre de vue que l’objectif final des agresseurs c’est la Chine, que les têtes nucléaires sont orientées en sa direction et que cette guerre n’est pas ou plus « européenne » mais bien mondiale. Limiter à notre petit continent c’est rester aveugle au bruit des bottes et les States qui ouvrent de nouvelles bases au Philippines et pas que…

    Ensuite on ne fait pas la même politique avec un parti communiste à 25 %, encore moins en matière de mobilisation pour la Paix et de désarmement nucléaire avant tout.

    Le PCF est comme je l’écris souvent au milieu du gué, les 82 % sont un signe d’unité, de recherche de revenir au fondamental qui est de servir le peuple et mieux encore de lui donner la direction du parti avec son avant-garde ouvrière si méprisée et qui remplit les rues en ces moments.

    Fabien Roussel ne peut pas, au nom de l’unité du parti, continuer à tergiverser ? 18 % c’est 18 % du CN et se libérer d’une politique unitaire qui engendre des à coups confondants notamment en matière de politique et solidarité internationales.

    Dans le même temps, il y a obligation de prendre en compte le réel, la Chine est-elle impérialiste, à la croisée des chemins, sur une forme de socialisme nouveau, ça fait du monde quand même la Chine et chercher à comprendre c’est peut-être, la lecture et en vue des actes des dirigeants chinois, une source d’espoir pour la Paix.

    Je suis convaincu que nous avons bien plus à travailler en concert avec nos partis frères, cela avait abouti à l’Appel de Stockholm et dans un contexte bien différents cependant, l’issue demeure dans les forces conscientes des enjeux primordiaux, entre le socialisme et l’anéantissement.

    Ces forces ont engagé un travail en commun à La Havane, cest un point d’appui essentiel pour le combat, ici, Made in France.

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  • Rodriguez

    Il s’agit de déterminer le positionnement le plus juste et dans le parti et dans le rapport à l’opinion.
    Les deux étant bien entendu liés.
    Donc d’enrichir la base commune retenue par une forte majorité du parti.
    En tenant compte de la situation concréte (avec ses limites et ses contraintes) et des enjeux.
    Je suis bien d’accord avec le fait que ce qui est central dans le moment présent c’est l’accent mis sur le REFUS de L’ESCALADE et de l’engrenage de la guerre dans lequel on nous conduit, ce qui implique le refus de fournir des armes aux belligérants et donc concrétement côté occidental à l’Ukraine.
    Je suis d’accord avec l’analyse et nombre de remarques faites par Franck Marsal, mais je voudrais attirer l’attention sur un aspect qui me paraît déterminant si on veut être à la fois cohérent et tenter de peser sur les évènements.

    Ce qui pose problème dans le positionnement de Fabien Roussel et dans ses incohérences soulignées par Franck c’est donc son inscription dans la logique victime/coupable et celle de la légitime défense ce qui ne peut effectivement qu’aboutir à l’escalade, la légitime défense de l’agressé – ce que ne peut qu’approuver le bon sens et la culture populaires- autorisant la réplique militaire PAR TOUS LES MOYENS.
    Mais au-delà et peut être plus fondamentalement c’est que la détermination de la position des belligérants chez Roussel résulte d’un acquiessement au récit dominant diffusé à longueur de journées et d’heures (voir LCI en particulier) au travers de canaux propriété de quelques oligarques et de médias publics sous contrôle du pouvoir s’agissant des questions stratégiques, internationales en particulier.
    En ne se référant à aucun moment à l’enchaînement des faits réels qui ont conduit à la situation présente et en ne s’appuyant pas sur une contre-information certes minoritaire mais qui n’en existe pas moins comme en témoigne le blog de Danielle, mais d’autres aussi.

    Pour s’en tenir au plus récent : coup d’état du Maidan de 2014 appuyé/orchestré par les USA, massacres d’Odessa et de Marioupol par les forces fascistes en mai 2014, sabotage des accords de Minsk de l’aveu même de Merkel et d’Hollande pour donner le temps au régime de Kiev de se refaire une santé militaire avec l’appui notamment des USA.
    Ces faits constituant la preuve que l’OTAN préparait et souhaitait le déclenchement de la guerre avec des objectifs géopolitiques liés à son inquiétude de perte d’hégémonie et de préparation à l’affrontement avec l’ennemi systémique désigné, à savoir la Chine.

    C’est là une question décisive pour l’opinion. Car s’il y a un agresseur fourbe dirigé par un fou et un malade (je grossis le trait, mais à peine) ALORS il est plus que légitime d’aider humanitairement mais aussi militairement l’agressé au nom du droit des peuples, des droits humains, du respect de la légalité internationale.

    Partir du récit otanien c’est en premier désigner Poutine comme le responsable criminel de la situation comme le fait Roussel ou comme le fait Patrick Le Hyaric en se rendant ENSUITE prisonnier d’incohérences pour alimenter un mouvement de la Paix centré sur une exigence qui n’épargne pas les responsabilités de l’OTAN.

    C’est le passage obligé pour ne pas recevoir les foudres médiatiques et être mis à l’index, mais c’est aussi céder à la pression en allant jusqu’au vote de légitimation de l’OTAN au Parlement

    En s’appuyant légitimement sur le désir profond de paix de l’immense majorité des gens on ne peut être assuré que cela se traduise par le refus de l’escalade (la peur jouant peut être et sans doute son rôle) si on ne ferraille pas, si on ne conteste pas le récit dominant, les fausses nouvelles, les manipulationns serinés à longueur d’antennes et de mise en scène nourries des images terribles de la guerre.
    Bien que ce soit evidémment difficile dans ce contexte si on ne s’appuie pas sur un autre récit qui mette effectivement en cause la responsabilité de l’impérialisme, de l’OTAN puisque dans notre situation c’est bien sur notre impérialisme qu’il faut faire porter la pression.

    C’est cette absence de contestation du récit otanien qui pose problème.
    Parce que c’est la contestation des contre-vérités pilonnées par nos médias qui légitime un autre positionnement que l’engagement dans l’escalade auprès du régime de Kiev et des va-t-en guerre américains et un socle à partir duquel on peut construire et développer une résistance à cette escalade.
    Voilà c’est ce sur quoi il me semble devoir falloir attirer l’attention des militants et des dirigeants du parti en se souvenant que c’est une longue habitude et tradition des communsites de résister aux idées et aux campagnes des classes dominantes comme cela s’est produit tout au long de notre histoire.
    Et je pense que c’est dans ce sens qu’il nous faut intervenir pour modifier dans la base commune ce qui a trait aux questions internationales : contestation du récit dominant ET référence à nos alliés naturels comme les partis communistes.
    En l’occurence pour l’Ukraine référence qu positionnement de la rencontre des partis communistes à La Havane à laquelle le parti a participé.

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    • Jean François Dron
      Jean François Dron

      Je partage totalement ton propos. On ne pourra pas sortir de cette logique guerrière sans faire la clarté totale sur les responsables du conflit actuel. je ,n’ai jamais vu que l’on pouvait marcher la tête haute et travailler pour la paix en rampant devant l’impérialisme et en épousant ses propres mensonges. marcher à genoux n’est pas une condition communiste. nos camarades l’on montrer en 1940 lors de l’arrestation des députés communistes du chemin de l’honneur. tout à l’opposé de ce qui vient de se passer à AN.

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      • Michel BEYER
        Michel BEYER

        OSONS LA PAIX!!! L’objectif est dans cette affirmation. Je n’ai pas envie de ramper devant l’impérialisme.Au contraire !!! Mais, la question que je me pose c’est: pouvons-nous seuls , nous les habitués de ce blog gagner la bataille de la paix. La réponse est NON bien sûr. Nous devons regrouper tous les partisans de la Paix. Si j’attends d’être en phase avec l’analyse de Fabien Roussel, c’est pas demain la veille que nous nous battrons pour ce bel objectif. Un autre exemple: le dernier livre d’Edgar Morin “De guerre en guerre” a été cité de façon positive sur “histoire et Société”. Dans une autre émission, j’ai entendu Annie Lacroix-Riz s’y référer. Je me suis procuré ce petit livre( petit par le format). Je puis affirmer que beaucoup de réflexions ne me conviennent pas. Ce faisant, Edgar Morin appelle à la Paix. Je veux bien me battre avec lui.
        Il y a URGENCE! La fourniture de matériel militaire, tanks, avions, formation de soldats ukrainiens, aujourd’hui il est question d’obus à uranium appauvri, tout cela démontre que les USA, l’UE, l’OTAN, Zelensky etc…ne veulent pas lâcher le morceau. Ils ont toujours en tête de battre la Russie à plate couture, même si cela peut mettre des années. La France, elle, avec un orésident de la République lamentable met notre pays en situation de cobelligérant.
        Je ne doute pas que la Russie détruira l’essentiel du matériel fourni. L’interview du Général allemand Kujat a démontré que depuis le 24 Février 2022, il y a eu plusieurs occasions de négociations. Fin mars/début avril, la Russie avait même fait des concessions. Mais les occidentaux sont toujours parvenu à stopper la marche pour la Paix. Les chances s’amenuisent. Tous les partisans de la PAIX doivent se regrouper, la tête haute sans ramper.

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  • Xuan

    En parallèle à cette réflexion, j’invite à repenser la notion de belligérance ou de co-belligérance.

    Contrairement à ce que raconte André Comte-Sponville, la co-belligérance ne se réduit pas à l’envoi de soldats. La guerre engage non seulement des soldats mais aussi de très nombreuses armes, dont tout le matériel électronique de surveillance, de guidage, etc.

    Mais surtout la guerre ne se limite pas à l’action militaire. Elle comprend aujourd’hui de très nombreux domaines, utilisés notamment en 2020 par Trump contre la Chine Populaire, comme la guerre économique ou la propagande de guerre, puis le découplage économique, technologique, monétaire (dans le système swift), le blocus, la guerre juridique, technologique, électronique, les sanctions, la censure, etc.
    Pratiquement la guerre peut s’appliquer à toutes les activités humaines.
    (voir “la guerre hors limites” de Qiao Liang et Wang Xiangsui)

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    • Franck Marsal
      Franck Marsal

      Vos commentaires mettent le doigt sur les questions clés. Je n’ai pas toutes les réponses, mais je peux apporter deux précisions : je me méfie des discours sur la “sortie de l’OTAN”. Non que je sois contre cette sortie ou pour le maintien de cette organisation extrêmement dangereuse. C’est que je pense qu’il est au fond très facile aujourd’hui de signer une pétition ou une motion pour la sortie de l’OTAN tout en laissant ce même OTAN émettre quottidiennement le poison de sa propagande et nous enchaîner tous.
      La question concrèe, immédiate, n’est pas sortir de l’OTAN, ceci est une question de moyen terme. Dire que l’on est pour la sorie de l’OTAN n’a pas de conséquence pratique. En revanche, arrêter les livraisons d’armes, ou en tous cas, se positionner contre les livraisons d’armes, c’est concret et c’est maintenant.
      Deuxième précision : sur l’enchaînement des faits : je suis d’accord sur cet enchaînement. En fait, c’est un véritable harcèlement qui a été mené, tant vis à vis de la Russie que de la population du Donbass. La question est : où est le passé, où est l’avenir ? Il faut expliquer. De toutes façons les questions viennent et plus on apportera de réponses, et plus l’on progressera. Mais, les gens peuvent venir à ces questions en s’intéressant d’abord à celle de la paix, en éant saisis d’effroi par le soutien sans limite apporté à des dirigeants corrompus du gouvernement de Kiev, qui apparaissent aux yeux de couches de plus en plus larges comme des fous dangereux. Il me semble que c’est dans un premier temps la question clé. Et ceux -là, quelle que soit leur compréhension détaillée des étapes antérieures, nous devons nous rassembler à eux, me semble-t-il et trouver ensemble les moyens d’agir avant qu’il ne soit trop tard.

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      • etoilerouge
        etoilerouge

        Refuser l’envoi d’armes et le budget de guerre de 417 milliards qui condamne l’avenir du peuple français.

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    • Franck Marsal
      Franck Marsal

      Tu as raison Xuan, sur la co-belligérence, mais, au fond, c’est même pire : l’interview du général allemand publiée ce matin le confirme : ce sont les anglais (et les américains) qui ont imposé à l’Ukraine le rejet de l’accord de paix négocié en mars. On est donc au delà de la co-belligérence: l’OTAN est le donneur d’ordre côté ukrainien, qu’il alimente, finance et arme. L’armée du gouvernement de Kiev est une armée mercenaire de l’OTAN. Voilà plutôt la réalité.

      Je note, dans le compte rendu traduit par Marianne de ce matin qu’une autre voix continue à se faire entendre dans le cercle dirigeant de Kiev, alors que le sort du ministre de la défense, annoncé démissionnaire en début de semaine n’est encore pas tranché. L’ancien conseiller de Zelenski qui a quitté le cabinet il y a quelques semaines, continue à bénéficier d’une liberté de parole et à évoquer publiquement l’impasse de la situation. Cela aboutira–t-il à une évolution, nul ne le sait bien sûr. Les fissures dans l’état-major allemand n’ont pas empêché Hitler de tenir jusqu’à l’entrée de l’Armée Rouge à Berlin. Mais cela confirme qu’il y a un problème…

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      • Xuan

        Nous sommes tous d’accord sur la direction et la domination des USA dans ce conflit, lié à la fin de l’hégémonisme.

        Je crois que la guerre transforme tous les belligérants, pas seulement leur rapport réciproque initial, mais d’une façon ou d’une autre en accentuant leurs propres contradictions internes.

        Arestovych continue de saper le moral à Kiev, mais il s’était fait proprement jeter pour avoir révélé la responsabilité de la défense aérienne ukrainienne à Dnipro. Et c’est l’avancée de l’armée russe et la panique qui précipitent la venue de Zélensky à Londres et à Paris pour implorer des avions et vite.
        De même les rapports entre certains oligarques et l’Etat russe ont été modifiés.
        Même ceux qui ne veulent pas de la guerre y sont forcés par la guerre et les pressions US.
        Il me semble aussi que le boycott de Huawei dans la 5G était conditionné par un chantage sur l’accès aux informations de l’armée US.
        Par exemple aussi la guerre a laminé le courant libéral dans le PCC. La Chine a dû modifier la stratégie d’ouverture en établissant la double circulation[1], puis l’autosuffisance des puces[2].

        La guerre accélère aussi le rejet de la guerre dans les masses et la prise de conscience anti impérialiste dans nos propres rangs.

        Du côté de l’OTAN la réflexion de Macron sur l’état de mort cérébrale n’était pas spécialement une critique mais plutôt un cri d’angoisse. Après l’échec d’une défense européenne il ne restait plus qu’à se précipiter dans les bras de l’OTAN, devenue le parrain de la mafia occidentale. Les puissances impérialistes se soumettent à ces rackets parce qu’elles ne voient pas le monde autrement qu’à travers des alliances militaires, et ces alliances prétendument destinées à la « protection » sont à l’origine des guerres. Ce fonctionnement doit être aboli.

        Quant à savoir si la sortie de l’euro et de l’OTAN peut ou doit précéder le socialisme ou pas, c’est un peu se demander si on doit se coucher avec la barbe sur les draps ou en dessous.

        [1] Commerce et circulation nationaux en parallèle avec le commerce et la circulation internationaux
        [2] http://www.qstheory.cn/yaowen/2023-02/01/c_1129328388.htm « Xi Jinping a souligné qu’il était nécessaire d’accélérer le rythme de l’autonomie et de l’auto-amélioration dans le domaine de la science et de la technologie, et de résoudre le problème de “l’étranglement” dans les pays étrangers ».

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