Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Les peuples veulent la paix – Le Parlement européen incite à la confrontation et à la guerre

Ce soir des camarades du PCF organisent un débat par visioconférence sur la paix. Il s’avère que nous avons dans notre cercle de solidarité à la même heure une réunion sur Cuba. Mais nous espérons publier sur ce site un compte-rendu. Marianne, Gilbert qui m’envoie ce texte, PAM, seront bien sûr là et je sais que les lecteurs collaborateurs seront nombreux à aller participer à cette initiative. Personnellement j’espère pouvoir me joindre à la prochaine. Comme on dit : ce n’est qu’un début continuons le combat et rejoignons un jour tous les progressistes et partis communistes déjà engagés comme ici le parti communiste portugais. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

Publié le 31 janvier 2023 par FSC

SOURCE : le parti Communiste Portuguais

REPRIS du site Faire Vivre et Renforcer le PCF

La résolution du Parlement européen, intitulée « Reconnaissance de la Fédération de Russie en tant qu’État qui parraine le terrorisme », fait partie de la politique de confrontation et de guerre promue en Europe, visant à son aggravation et à sa poursuite. Une résolution qui, en accord avec le Sénat américain et la Chambre des représentants et l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, entre autres entités, incite à la poursuite de la guerre, vise à entraver, voire à rendre impossible, le dialogue nécessaire en vue d’une résolution pacifique du conflit, et encourage la poursuite de la politique d’affrontement, de siège et d’isolement de la Russie, freinant les possibles ententes entre les parties et l’apaisement et la normalisation des relations au niveau international.

Le Parlement européen cherche ainsi à suivre les traces des États-Unis qui proclament, au mépris des Nations unies et du droit international, les soi-disant « États soutenant le terrorisme », comme l’administration américaine, dirigée par Donald Trump, l’a fait à propos de Cuba, le 12 janvier 2021.

Rappelons également que les États-Unis ont maintenu l’ancien président sud-africain Nelson Mandela sur leur soi-disant « liste terroriste » jusqu’en 2008. Des exemples qui attestent de l’illégitimité, du caractère instrumental et de l’hypocrisie de ces soi-disant « listes ».

En outre, il est significatif que, dans son empressement cynique, le Parlement européen ferme les yeux sur l’occupation illégale des territoires palestiniens et l’oppression du peuple palestinien par Israël, sur la guerre au Yémen, les guerres des États-Unis, de l’OTAN et ses alliés contre la Yougoslavie, l’Irak, l’Afghanistan, la Libye ou la Syrie, et leur bilan de morts, de souffrances, de destructions et de millions de personnes déplacées et de réfugiés.

Entre autres aspects profondément négatifs de la résolution, il convient de noter l’intention d’attribuer un caractère prétendument et illégalement extraterritorial à la politique de confrontation et de guerre que le Parlement européen cherche à promouvoir, en demandant à la Commission et aux États membres d’envisager d’éventuelles mesures à l’encontre des pays tiers qui ont leur propre position sur les relations avec la Russie et les sanctions imposées par l’UE, appelant ouvertement et de manière inacceptable à la pression et au chantage sur ces pays.

Il convient également de noter l’intention du Parlement européen d’imposer une pensée unique sur le conflit en Ukraine – ses causes, les responsables et les voies qui s’imposent -, ainsi que de réécrire l’histoire, en promouvant l’antisoviétisme et en blanchissant le fascisme.

L’incitation à la guerre, la dérive militariste, la spirale des sanctions imposées par les États-Unis, l’Union européenne et l’OTAN provoquent une grave détérioration de la situation économique et sociale, avec la spéculation débridée, la flambée des prix de l’énergie, aliments et autres biens essentiels.

Conscients des graves dangers que cette politique comporte pour les peuples d’Europe et du monde, les députés du PCP au Parlement européen réaffirment qu’il est urgent que les États-Unis, L’OTAN et l’Union européenne cessent de provoquer et d’alimenter la guerre en Ukraine et ouvrent des voies de négociation avec les autres acteurs, à savoir la Fédération de Russie, en vue de parvenir à une solution politique, une réponse aux problèmes de sécurité collective et de désarmement en Europe, le respect des principes de la Charte des Nations Unies et de l’Acte final de la Conférence d’Helsinki.

Il est nécessaire de défendre le dialogue en vue de la paix, en regardant les causes du conflit, et non d’inciter et de nourrir une escalade de conséquences imprévisibles, auxquelles cette résolution, et le chemin qu’elle indique, contribue.

Strasbourg, 23 novembre 2022

Tiré du site du PCP

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