Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La prise du pouvoir par Hitler il y a 90 ans : un anniversaire sinistre

Cet article de WSWS nous raconte non seulement la prise du pouvoir d’Hitler par la volonté du capital et des forces conservatrices mais sa réhabilitation après la IIe guerre mondiale sous couvert de lutte contre le bolchevisme, la politique de l’OTAN, celle de l’impérialisme US n’est rien d’autre que la mise en œuvre à nouveau de cette logique dont on s’est raconté qu’elle ne devait jamais se reproduire (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)
Peter Schwarz

Il y a quatre-vingt-dix ans, le 30  janvier 1933, le président Paul von Hindenburg nommait le chef du NSDAP (Parti national-socialiste ouvrier allemand) Adolf Hitler chancelier du Reich allemand. Le transfert du pouvoir aux nazis eut de terribles conséquences. Hitler n’a peut-être pas réussi à instaurer le Reich de 1.000  ans promis, son règne s’étant terminé après 12 ans. Mais les crimes commis par son régime pendant ces 12  années ont dépassé tout ce que l’on pouvait imaginer et auraient plus que suffi pour un millénaire.

En quelques mois, les nazis ont lancé un règne de terreur qui associait les moyens de propagande les plus modernes à une surveillance totale et une oppression sans merci. Ils détruisirent les organisations ouvrières et assassinèrent leurs membres et dirigeants ou les mirent dans des camps de concentration spécialement conçus à cet effet.

Ils transformèrent l’Allemagne, longtemps considérée comme une nation de culture et de progrès industriel, en machine de combat barbare. Six ans et demi après la nomination d’Hitler à la chancellerie du Reich, son armée (Wehrmacht) déclenchait la Seconde Guerre mondiale en envahissant la Pologne. Cette invasion fut suivie à l’été 1941 d’une guerre d’anéantissement méticuleusement planifiée contre l’Union soviétique, qui a tué 27 millions de citoyens soviétiques.

Le 21 mars 1933, Jour de Potsdam, le président Paul von Hindenburg (à droite) accepte la nomination du leader nazi Adolf Hitler comme chancelier allemand. [Photo by Theo Eisenhart/Bundesarchiv, Bild 183-S38324 / CC BY-NC-SA 3.0]

La barbarie des nazis atteint son apogée avec l’extermination industrielle de 6 millions de Juifs, ainsi que de centaines de milliers de Sinti et de Roms qui furent tous recensés, raflés et transportés vers des camps d’extermination où ils furent sélectionnés pour les chambres à gaz et incinérés avec une minutie bureaucratique.

Dix ans après l’arrivée au pouvoir d’Hitler, le 2 février 1943, la défaite de la Wehrmacht à Stalingrad face à l’Armée rouge marqua le tournant de la guerre. La guerre se retourna désormais contre l’Allemagne même. Des centaines de milliers de civils moururent dans les bombardements alliés sur l’Allemagne. Lorsque Hitler se tira une balle dans le crâne le 30  avril 1945 et que l’Allemagne capitula, le pays était en ruines.

Pendant de nombreuses années, il y a eu par la suite un consensus selon lequel de tels crimes ne devaient jamais se répéter. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le gouvernement allemand célèbre le 90e  anniversaire de l’arrivée au pouvoir d’Hitler en déployant des chars de combat Leopard allemands pour combattre la Russie. Son objectif est de venger la défaite subie à Stalingrad il y a 80 ans en intensifiant la guerre en Ukraine afin de soumettre militairement la Russie.

Le haut commandement de l’OTAN « élabore depuis des mois trois plans opérationnels régionaux pour l’ensemble de la zone de l’alliance », rapporte Der Spiegel dans sa dernière édition. « Ces plans, épais comme un annuaire de téléphone avec de nombreuses pièces jointes » décrivent « en détail quelles capacités pourraient être déployées dans quelles dimensions militaires, du cyberespace à l’espace géographique en passant par les forces navales, aériennes et terrestres ». Pendant ce temps, les généraux américains se demandent si la guerre contre la Chine – une autre puissance nucléaire – devrait commencer « dans deux ou dans quatre ans ».

Hitler serait ravi. Il soutiendrait pleinement l’offensive de l’OTAN et applaudirait bruyamment l’ordre de déployer des chars de combat et des sous-marins.

La réhabilitation d’Hitler en Allemagne a commencé il y a des années. Lorsque, dans les années  1980, l’historien Ernst Nolte a dépeint le nazisme comme une réaction compréhensible à la Révolution d’octobre, il fut confronté à une tempête d’indignation dans ce qui est devenu le « Historikerstreit » [Querelle des historiens].

Mais quand, en 2014, le professeur de l’université Humboldt Jörg Baberowski a réhabilité Nolte dans Der Spiegel et proclamé qu’« Hitler n’était pas cruel », toute l’indignation des médias et de l’establishment politique a été dirigée contre le SGP (Sozialistische Gleichheitspartei – Parti de l’égalité socialiste) pour avoir critiqué publiquement Baberowski. Comme l’expliqua le SGP à l’époque, la réhabilitation d’Hitler était inextricablement liée à la renaissance du militarisme allemand.

La guerre en Ukraine le confirme aujourd’hui. Elle a servi de prétexte au gouvernement allemand pour lancer le plus grand programme de réarmement depuis Hitler. L’OTAN a délibérément provoqué la guerre par son expansion incessante vers l’Est et le coup d’État de 2014 à Kiev. Elle fait partie d’une nouvelle division violente du monde entre puissances impérialistes, motivée par la profonde crise du capitalisme. L’objectif des impérialistes est d’écraser la Russie, de se partager ses immenses ressources naturelles et d’encercler la Chine.

Cela ne justifie en aucun cas l’invasion réactionnaire de l’Ukraine par la Russie. Le régime de Poutine incarne les intérêts des oligarques russes qui ont dissous l’Union soviétique en 1991 et pillé les biens socialisés. L’offensive de l’OTAN est le prix que le peuple russe paie aujourd’hui pour la destruction des acquis de la révolution d’Octobre 1917. Ce que les chars d’Hitler n’ont pu réaliser en 1943, Berlin et Washington tentent de le réaliser avec l’aide de l’OTAN et de leur marionnette à Kiev. Cela ne peut être arrêté que par un mouvement unifié de la classe ouvrière internationale.

Les leçons de la montée au pouvoir d’Hitler

Les leçons historiques de l’ascension d’Hitler sont d’une actualité brûlante. Contrairement à ce qui est souvent affirmé, il n’a pas été porté au pouvoir par un mouvement populaire face auquel les défenseurs de la démocratie se sont avérés impuissants. Il n’a pas eu à conquérir le pouvoir d’État, car celui-ci lui fut remis par les élites politiques, économiques et militaires.

Lorsque Hitler est entré à la chancellerie du Reich en 1933, les institutions démocratiques de la République de Weimar étaient depuis longtemps détruites. Pendant les trois années précédentes, les chanceliers avaient gouverné par le biais de décrets d’urgence signés par le président du Reich.

Le NSDAP d’Hitler qui rassemblait sous la bannière de la race et de l’anticommunisme des officiers déçus de la Première Guerre mondiale, des couches de la petite-bourgeoisie ruinées par l’inflation et la dépression économique et d’autres éléments déclassés, obtint son meilleur résultat électoral à l’été 1932, avec 37% des voix. Après cela, le soutien au parti se désintègre rapidement. Lorsque de nouvelles élections au Reichstag sont organisées quatre mois plus tard, les deux partis ouvriers, le SPD (sociaux-démocrates) et le KPD (Parti communiste), obtiennent ensemble beaucoup plus de voix que les nazis. Le parti est confronté à la faillite et Hitler envisage même le suicide.

Dans cette crise, la décision en faveur d’Hitler fut prise par un petit cercle de conspirateurs autour du président du Reich von Hindenburg. La grande entreprise et l’armée manifestèrent leur approbation. Ils ne soutinrent pas Hitler parce qu’ils avaient mal compris ses intentions, mais parce qu’ils savaient exactement ce qu’il préparait. RÉUNION EN LIGNE : SAMEDI 10 DÉCEMBREPour un mouvement de masse de jeunes et d’étudiants pour arrêter la guerre en Ukraine !S’INSCRIRE

Dès janvier 1932, dans un discours prononcé devant le Club de l’industrie de Düsseldorf, Hitler promettait aux principaux représentants du monde des affaires d’abolir la démocratie, de supprimer la lutte des classes et le « bolchevisme », et de conquérir un nouveau Lebensraum (espace vital) pour l’Allemagne. Il les rassura sur le fait que, malgré une rhétorique anticapitaliste occasionnelle, les nazis ne toucheraient pas à la propriété privée ni aux différences de revenus dans la société.

Hitler rencontra les chefs de la Reichswehr quatre jours après sa prise de pouvoir pour dissiper tout vestige de doute. Après des remarques introductives sur l’importance de la « race », il leur promit une « expansion de l’espace vital du peuple allemand les armes à la main ». Il ajouta que, comme condition préalable, « toute opinion subversive devait être supprimée de la manière la plus dure » et « le marxisme complètement détruit ».

En se décidant pour Hitler, le capital et les militaires réagissaient à la crise insoluble du capitalisme. Confinée au milieu de l’Europe, la dynamique industrie allemande ne pouvait se développer que par la conquête violente. Pour cela, il fallait supprimer la lutte des classes et écraser le mouvement ouvrier.

C’est pour les mêmes raisons qu’on encourage à nouveau les forces fascistes aujourd’hui. Et pas seulement en Allemagne, où le parti fasciste AfD (Alternative pour l’Allemagne) siège au parlement et dicte la ligne gouvernementale en matière de réfugiés et de politique intérieure. Les républicains de Trump aux États-Unis et les partisans de Bolsonaro au Brésil présentent des caractéristiques fascistes évidentes. En Italie, les héritiers de Mussolini sont à la tête du gouvernement.

L’orgie d’enrichissement de ces dernières années a poussé les antagonismes de classe au point de rupture. Quelques dizaines d’individus possèdent plus de richesses que la moitié la plus pauvre de l’humanité. Les riches représentants de la classe moyenne – les 10% les plus riches – se sont également enrichis. Ils constituent aujourd’hui la base sociale la plus importante du militarisme. En revanche, le niveau de vie de la classe ouvrière a massivement baissé, les conditions de travail deviennent de plus en plus insupportables, et les manifestations et les grèves se multiplient dans le monde entier.

C’est là la base objective de la lutte contre la guerre et le fascisme. En 1933, les 13 millions d’électeurs du SPD et du KPD auraient pu arrêter Hitler. Ils étaient prêts à se battre, mais leurs dirigeants les laissèrent tomber. Le SPD refusa catégoriquement de se battre et préféra faire appel à l’État et à Hindenburg. Sous l’influence de Staline, le KPD mena une politique impuissante et absurde. Il traita le SPD de « social-fascistes » et rejeta un front uni contre les nazis.

« Le prolétariat allemand était suffisamment fort, tant en nombre qu’en culture, pour atteindre son objectif. Mais les dirigeants de la classe ouvrière se sont révélés incapables », écrivit Léon Trotsky qui avait lutté sans relâche pour une politique de front unique.

Comme ce fut le cas il y a 90 ans, seul un mouvement socialiste indépendant de la classe ouvrière internationale peut arrêter l’avancée du fascisme et du militarisme. Le Comité international de la Quatrième Internationale et sa section allemande, le Sozialistische Gleichheitspartei (SGP), construisent le parti politique qui peut diriger un tel mouvement.

(Article paru d’abord en anglais le 30 janvier 2023)

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2 Commentaires

  • Girard
    Girard

    Sans revenir sur cet article qui a le mérite de rappeler ls choses tout en magnifiant un Trotsky dont les militants affichaient en ces temps, ni Berlin, ni le Kremlin, une expérience actuelle…
    Je suis au bureau d’une association d’histoire de la commune en Meuse. Y arrivant, il y a quelques années, en vue de la synagogue abandonnée, je m’interrogeais et j’ai interrogé. Silence, aors les archives de l’association, une revue de la Croix rouge française , les noms des déportés, des fusillés, des morts au combat. Ok , je prends mais la commune comptait avant guerre 3% de juifs, mais oû sont passées ces familles.
    Je ré-interroge, je deviens emmerdant selon un mot capté avec ma fixette, autre littérature, dont les termes sont équivoques, la communauté juive avait disparu en 45, point.

    Je repars à l’assaut, dans l’association réponse unanime, is sont tous partis à Metz quand la ville est redevenue française, tiens donc les années 20 pourtant la disparition est évoquée en fin 45…

    Pendant ce laps de temps, sur le plan de la région, thème pour la a rencontre des associations d’histoire, les femmes célèbres. Compliqué dans une ville de 3000 habitants, donc la dame de la Croix rouge, les ouvrières des poupées Petitcollin et je découvre alors qu’une femme juive, de Metz passait ses vacances dans sa famille à Étain, et oui c’est là…
    Au moins on a quelqu’un…
    Expo, un membre d’une autre association, remarque l’expo, vous connaissez Marthe Cohne, non on vient de la découvrir. C’est un de ses amis il la contacte pour nous.
    Alors accrochez-vous, Marthe entre en Résistance, elle est interprète pour le Colonel Fabien, elle infiltre les colonnes allemandes pour renseigner l’armée française, elle a perdu son fiancé résistant parti en nuit et brouillard.
    Marte se marie, elle est soignante, épouse un major américain et part vivre en Californie.

    Marthe est vivante, elle a 101 ans et participe à des visio-conférences , elle est d’accord pour nous raconter, ça doit être un rand moment cette visio.
    Là, je continue mes recherches, nouvelles versions à l’association, on ne peut parler que des gens qui sont nés et ont vécu sur la commune, les juifs étant partis vivre ailleurs…

    Souci, dans le cadre de mes recherches, entre 10 et 14 juifs français vivant sur la commune ont péri à Auswitch. Je trouve tous les éléments qui semblent attester.

    Marthe Cohne nous ayant demandé une liste de questions pour préparer la visio conférence, aucune question, alors je fais, oups, une membre du bureau, au prétexte du grand âge de Marthe propose de retirer mes questions pour celles-ci: Quel commerce tenait votre père, connaissiez-vous deux familles juives à Étain, alliez-vous à la synagogue, questions cruciales alors que nous sommes sur la déportation, cette membre est de gauche ex PCF, enseignante en retraite, donc elle sait…

    Personne n’ayant accepté la vidéo chez soi, elle doit avoir lieu chez nous, je préviens que Marthe Cohne est une femme qui a proposé de nous raconter, elle doit choisir ce à quoi elle peut, veut répondre. Gros clash.

    Tu je suis, je cherche encore, tiens donc et eux qui en sont revenus, allez 4 de plus, ignorés, et ce français d’origine polonaise, ftpf tué au combat, rien sur le monument, tiens cet étudiant chrétien fusillé à 23 ans comme otage, rien, ce gardien de cimetière arrếté pour vol de lapins par la gendarmerie et qui tente de voler des armes pour la résistance, livré par la gendarmerie au nazis, pas de jugement. Mais il avit volé un lapin me dira-t’on..
    Et Luigi Colli,médaillé de la Résistance, mort en camp, rien…

    Demande de consulter les archives d’état civil, c’est légal, refus car la ville n’a pas… Les conditions matérielles pour pouvoir me les présenter. Bizarrement, menaçant d’une plainte, le président de l’association peut voir les archives, mais n’a pas le temps…

    Et puis cerise sur le gâteau, je découvre Micheline Francfort, née au bon endroit, s’enfuit de chez ses parents, rejoint la MOI à l’age de 16 Ans, arrêtée et déportée à 17 ans comme résistante et juive, doublement tatouée, elle en reviendra et sera enterrée au cimetière israélite de la commune en 2012.
    Aucun membre du bureau de l’association ne répondra en prenant connaissance de cette jeune femme juive, des jeunesses communistes de chez nous, immanquablement.

    Lors d’une expo dans le hall de la mairie, je m’étais alarmé d’une croix gammée gravée sur un pilier de pierre dans la mairie même, 8 mois après, elle y est encore.
    J’étais intervenu en direction du maire sur un de ses co-listiers , marchand de presse qui mettait Rivarol en tête de gondole, condamné de multiples fois pour négationnisme, colère du maire…. envers moi. Logique.

    Si je livre ici ce qui peut sembler anecdotique, non, il y a quelques mois des militaires de la base d’hélicos voisine condamnés pour trafic d’armes vendues à des militants d’extrême-droite et des dealers, armes revenues des opérations Opex. Qui en a entendu parler…

    Les Hammerskins, groupe néo-nazi, américain impliqué dans plusieurs meurtres aux States, sont dans une grange, dans un village, concerts néo-nazis avec des allemands, belges, hollandais, anglais et français ça va de soi, c’est fini, trop visible, désormais ils s’entraînent au combat à mains nues, moins visible plus efficace en Ukraine où certains se destinaient.

    Hier sur Arte, les femmes nazis, leurs oeuvres dans les camps, et sur le massacre de Babi Yar, ces mots, massacre avec la complicité de la milice ukrainienne, fermez le ban.

    Donc nous savons que les camps d’exterminations ce n’est pas les nazis qui en sont les premiers tenants, les Boers en firent les frais, Les nazis en firent une industrie, comme le capitalisme allemand et bien d’autres en France, aux States s’en gavèrent.

    Ferrat chantait que ces temps n’ont plus court, qu’il vaut mieux chanter des chansons d’amour quand lui et nous disions , enseignions, révélions qui a fait quoi et pour quelle classe, aujourd’hui parce que communiste des “Jours heureux” j’ai appris que le ventre ets encore fécond et qu’il accouche chaque jour.

    Les “Jours heureux” ne règleront pas tout, mais hier, mon voisin, délégué cgt, électeur FN depuis des lustres a fait débrayer sa boîte, une première, il évolue parce qu’il y a les voisins copains communistes voisins . Lors du décès de sa grand-mère, il a tenu à m’offrir un livre qui lui appartenait, tenez-vous bien,” L’Histoire du PCUS”. En Meuse alors là, le cul par terre. C’était important pour lui de me le transmettre.

    Oui certains refusent de faire concert là où règnent le RN, des héros paraît-il mais les vrais héros, frappent aux portes, organisent les luttes, les solidarités, pas des tigres en papier, ces héros ont appris par le sang versé des nôtres, en Espagne, partout, par des Marthe, des Micheline pour qui l’épisode communiste fût cette vérité, oui les communistes et biens seuls, ont été de cette trempe et il serait en ces temps guerriers bien venu de retrouver ce courage qui fait que l’on n’est pas seulement membre du PCF mais la continuité du Parti des fusillés.

    À Léa ma belle-fille, Ethan et Liam mes petits enfants qui à la fête de mes 60 balais me mirent les larmes aux yeux, à 11 ans ET 8 ans, ils chantèrent avec leurs parents, mes camarades,L’Internationale, leurs petits poings levés vers le ciel.

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    • Gérard Barembaum
      Gérard Barembaum

      Cher camarade, cher Frère, c’est toi qui m’a mis les larmes aux yeux..✊
      Fraternellement.

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