Le démarchage des Etats-Unis et de l’UE afin de collecter pour l’Ukraine les armes promises se poursuit, nous avons vu le refus de la Colombie, mais le cas du Brésil est encore plus intéressant. D’abord si Lula s’affirme neutre comme la Chine, et ce dans le cadre des BRICS, comme cette dernière il reproche à Zelensky de hanter les parlements et plateaux de télé au lieu de négocier. Ensuite, en matière d’armement il y a là de l’escroquerie dans le matériel livré puisque les Léopards que posséderait le Brésil n’ont pas un canon standard. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Camile Martin2023-01-27
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a rejeté la demande du gouvernement allemand d’envoyer des munitions pour chars de combat en Ukraine.
La décision, annoncée ce vendredi, a été prise vendredi 20 dernier lors d’une réunion du Parti des travailleurs (PT) avec des hauts responsables des forces armées brésiliennes et le ministre de la Défense, José Múcio, selon le journal «Folha de Sao Paolo».
Ce refus serait intervenu à la veille du limogeage du commandant de l’armée, le général Júlio César de Arruda, en raison de la méfiance qui règne au sein du gouvernement de Lula après le coup d’État du 8 janvier.
Le Leopard-1, doté d’un vieux canon de 105 mm, n’est exploité que par le Brésil, tandis que le modèle Leopard-1 utilise des munitions de 120 mm.
Le ministre ukrainien de la défense, Oleksi Reznikov, a déjà annoncé en novembre son intention de demander au gouvernement brésilien des munitions pour les chars antiaériens Gepard. «Je vais envoyer un signal à votre gouvernement car vous avez la possibilité de nous fournir des munitions pour Gepard», a-t-il déclaré.
Le gouvernement de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro s’est déclaré neutre dans la guerre en Ukraine, bien que le leader d’extrême droite ait rencontré le président russe Vladimir Poutine à Moscou lors d’une visite très controversée au plus fort des hostilités dans le pays.
Lula, qui semble conserver cette neutralité, avait auparavant mis en cause le «spectacle» auquel participait, selon lui, le dirigeant ukrainien, Volodimir Zelenski, et lui avait reproché d’avoir échangé la table des négociations contre les prestations dans les parlements européens.
Source: (EUROPA PRESS)
L’Argentine dit NON également, après sa rencontre avec Scholz
Le dirigeant argentin a déclaré aux journalistes, à la sortie de sa réunion avec M. Scholz, que si l’Argentine a soutenu la politique européenne visant à mettre fin aux hostilités, ni l’Argentine ni l’Amérique latine n’enverront d’armes en Ukraine ou dans tout autre conflit.
Le président a ensuite indiqué que le chancelier allemand et lui-même étaient d’accord sur la nécessité d’arrêter les hostilités et de mettre un terme aux pertes de vies humaines. “Sur ce point, nous sommes absolument d’accord pour travailler ensemble”, a-t-il ajouté lors de la conférence de presse.
M. Fernández a tenu la réunion avec le chancelier allemand au Palacio San Martín. Ce dernier effectue une visite en Amérique du Sud qui inclut le Brésil et le Chili et qui vise à développer le commerce bilatéral, les investissements et les projets de financement entre ces nations.
Par ailleurs, M. Ferández a souligné que l’Argentine “est un grand défenseur des droits de l’homme dans le monde” et a affirmé qu’avec l’arrivée de Lula Da Silva au Brésil, “le Mercosur est en meilleure position pour négocier avec l’Europe”.
Le successeur d’Angela Merkel a également assuré que l’Allemagne souhaitait renforcer la coopération avec l’Argentine dans le domaine de l’énergie, en particulier dans la lutte contre le changement climatique.
De son côté, l’Argentine a affirmé sa volonté de devenir “un producteur de gaz sûr dans le monde”, c’est pourquoi elle entend renforcer ses capacités énergétiques, selon l’agence de presse argentine Telam.
Source: (EUROPA PRESS)
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