Face aux scandales en cascade de ce que représente le pourvoir ukrainien, les médias français, qui ne peuvent pas ignorer les liens que Volodymy Zelensky entretient avec des sociétés offshores révélés dans les Pandora Papers n’ont pas cessé d’affirmer que les démissions et scandales du pouvoir ukrainien témoignaient de la vertu du dit Zelensky face aux exigences de l’UE : Un FAIT: le travail des administrations et des lanceurs a été rendu encore plus difficile par le secret bancaire, et en Europe par une récente directive européenne sur les « secrets d’affaires » portée par les lobbies des multinationales et des banques d’affaires alors même que les propagandistes habituels sur nos plateaux de télévision prétendaient que c’était suite aux exigences de l’UE que Zelensky avait fait un coup de balai. L’UE a donc permis à de nombreuses sociétés offshore, et aux paradis fiscaux de devenir les « nouveaux refuges de l’argent sale au détriment des économies nationales et de la justice fiscale en contribuant à l’endettement public mondial comme elle s’identifie à l’OTAN pour favoriser la livraison d’armes et des sommes fabuleuses dans ce pays de la corruption. Nos médias hier ont atteint les limites de la propagande à la Goebbels. Parce que ces mensonges comme ceux concernant ce qui se passe sur le front seraient ridicules s’il n’avaient pas l’objectif immonde de cautionner l’envoi de chars et de plus en plus nous diriger vers la guerre. Voici donc qui est Zelensky, le pitre élu pour faire la paix et qui par lâcheté et corruption a choisi la guerre et en quoi l’UE favorise les conditions d’une telle corruption. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Les documents mis au jour dans le cadre des « Pandora papers » révèlent le réseau de sociétés offshore créées et entretenues par le président Zelensky et son entourage.
Le président ukrainien “anti-oligarque” Volodymyr Zelensky et le réseau de sociétés offshore de son entourage n’ont pas été exposés dans les Panama Papers mais peuvent être trouvés dans les Pandora Papers, une autre tranche de fichiers divulgués par des journalistes qui ont révélé les affaires financières clandestines de l’élite et des super riche. Notez que le montage en question a été assuré
L’énorme fuite de dossiers de paradis fiscaux par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a révélé les avoirs secrets à l’étranger de 336 politiciens de plus de 90 pays, dont Zelensky.
L’ancien comédien a été élu président de l’Ukraine en avril 2019 pour aider à lutter contre la corruption et l’influence des oligarques sur l’ex-pays soviétique. Il est monté à la présidence sur une vague de colère publique face à la corruption de la classe politique du pays, y compris certains qui ont utilisé des sociétés fictives pour cacher leur richesse à l’étranger.
Les Pandora Papers, publiés en octobre 2021, ont montré que Zelensky et son entourage ont établi un réseau de sociétés offshore en 2012. Ils montrent que le président et les partenaires de sa société de télévision, Kvartal 95, avaient des sociétés offshore lorsqu’ils produisaient du contenu régulier pour les chaînes de télévision appartenant à Ihor Kolomoisky, un oligarque accusé de fraude de plusieurs milliards de dollars.
Le spectacle le plus célèbre auquel Zelensky a participé était peut-être Serviteur du Peuple. Zelensky joue un professeur d’histoire dont la diatribe anti-corruption en classe est filmée par un élève, devient virale en ligne et lui vaut la présidence.
Les Pandora Papers ont montré que deux sociétés offshore appartenant aux partenaires de Zelensky ont été utilisées pour acheter trois propriétés haut de gamme dans le centre de Londres.
Les journaux ont montré que quelques semaines avant de remporter le vote présidentiel, Zelensky avait cédé sa participation dans Maltex Multicapital Corp.
Cependant, le document montre qu’un arrangement serait bientôt conclu pour permettre à l’entreprise de continuer à verser des dividendes à une société appartenant à la première dame ukrainienne Olena Zelenska. Les Pandora Papers n’ont pas indiqué si les dividendes avaient déjà été versés ni leur montant. Les documents ne disent pas non plus combien de dividendes ont été payés.
Shefir a produit les émissions de télévision à succès de Zelensky. Le frère de Shefir, Borys, qui a écrit les scénarios, est également répertorié comme propriétaire dans le réseau de sociétés offshore de Zelensky. Ivan Bakanov, directeur général de Kvartal 95 et ami de longue date du président, est également propriétaire des entreprises. Bakanov a dirigé la puissante agence de sécurité ukrainienne SBU entre 2019 et 2022.
Un conseiller de Zelensky à l’époque a affirmé que les sociétés avaient été créées pour “protéger” les revenus du groupe contre les “actions agressives” du gouvernement “corrompu” du président pro-russe Viktor Ianoukovitch.
“Les journalistes ont de facto confirmé le respect absolu du président pour les normes de la législation anti-corruption”, a déclaré à l’époque le conseiller de Zelensky, Mykhailo Podoliak, à l’agence de presse AFP.
Newsweek a contacté le bureau de Zelensky pour un commentaire. Jusqu’à présent, il n’a pas commenté publiquement l’allégation.
Mardi, plusieurs responsables ukrainiens ont démissionné dans le cadre d’une répression de la corruption.
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Qu’est-ce que les Pandora Papers
Pandora Papers est une affaire de fuite d’environ 11,9 millions de documents faisant état de fraude et d’évasion fiscale à très grande échelle, ainsi que la vérification et la synthèse qui en ont été faites, à l’automne 2021, par un travail journalistique d’investigation collaboratif par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).
Plusieurs milliers de personnalités politiques, personnalités religieuses, y sont identifiés, dont trois cents responsables publics, trente-cinq chefs d’État L’ICIJ note que « de nombreux acteurs puissants qui pourraient aider à mettre fin au système offshore en ont au contraire profité, en cachant des actifs dans des sociétés secrètes et des fiducies alors que leurs gouvernements ne font pas grand-chose pour ralentir un flux mondial d’argent illicite qui enrichit les criminels et appauvrit les nations
Le nom « Pandora Papers » donné à cette enquête collaborative fait selon l’ICIJ référence à « l’héritage des des Panama Papers et des Paradise Papers ».Acheter ou créer une société offshore n’est pas en soi illégal, mais rappelle l’ICIJ, « le secret qu’elle fournit peut couvrir des flux d’argent illicites, permettant la corruption, le blanchiment d’argent lié au trafic d’armes, de drogue, prostitution, l’évasion fiscale, Cette partie, grise du monde de la finance est encore mal connue des tribunaux, des services fiscaux ainsi que des historiens, sociologues et experts en sciences politiques, et le travail des administrations et des lanceurs a été rendu encore plus difficile par le secret bancaire, et en Europe par une récente directive européenne sur les « secrets d’affaires » portée par les lobbies des multinationales et des banques d’affaires alors même que les propangandistes habituels sur nos plateaux de télévision prétendaient que c’était suite aux exigences de l’UE que Zelensky avait fait un coup de balais. L’UE a donc permis à de nombreuses sociétés offshore, et aux paradis fiscaux de devenir les « nouveaux refuges de l’argent sale au détriment des économies nationales et de lajustice fiscale en contribuant à l’endettement public mondial.
Après les révélations des Lux Leaks et Luanda Leaks, cinq ans après le scandale des Panama Papers (fuite de plus de 11,5 millions de documents confidentiels issus du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca détaillant des informations sur plus de 214 000 sociétés offshore), les Pandora papers confirment selon l’ICIJ que nombre des avocats, conseillers, intermédiaires, sociétés-écran et hommes de paille œuvrant au service de la finance offshorejoue un rôle important dans l’écart croissant et socialement toxique qui sépare les plus riches des plus pauvres, et que parmi les actionnaires se trouvaient notamment des hommes politiques, des milliardaires, des sportifs de haut niveau ou des célébrités.
D’après un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publié en 2020, les autorités fiscales de près de 100 pays ont découvert, sur une année, 10 000 milliards d’euros d’actifs offshore répartis sur 84 millions de comptes bancaires. Ainsi « des riches et puissants transfèrent une plus grande partie de la charge fiscale aux citoyens ordinaires qui paient des impôts là où ils travaillent et vivent, leur laissant supporter le coût des services et les infrastructures » rappelle l’ICIJ
L’ICIJ montre que des pays officiellement en lutte contre la fraude fiscale (États-Unis notamment), qui condamnent les petits pays acceptant des flux d’argent et d’actifs provenant directement ou indirectement du crime ou de la corruption, sont, eux aussi, devenus attrayants pour les richesses cachées. Les fuites de documents révèlent 206 trusts américains basées aux États-Unis dans 15 États et à Washington, D.C., et 22 sociétés fiduciaires américaines, avec par exemple des détails précis sur des flux de centaines de millions de dollars entre les paradis offshore des Caraïbes et d’Europe vers le Dakota du Sud (devenu une destination majeure pour l’argent étranger opaque)
Réactions publiques
Dans un entretien à France Info, Quentin Parrinello, porte-parole d’Oxfam France, a qualifié la révélation de « choquant[e], notamment dans la période actuelle » tout en affirmant que la volonté politique de mettre fin aux paradis fiscaux s’est davantage développée dans les discours que dans les actes depuis le scandale des Panama Papers
L’ONG exprime ensuite sa consternation face au retrait par l’Union européenne, le 5 octobre 2021, deux jours après les révélations des Pandora Papers, de sa liste noire des paradis fiscaux Anguilla, la Dominique et les Seychelles. Chiara Putaturo, experte en fiscalité européenne au sein de l’ONG, déclare que « la décision de retirer Anguilla, la seule juridiction restante avec un taux d’imposition de zéro pour cent, et les Seychelles, qui sont au cœur du dernier scandale fiscal, fait de la liste noire de l’UE une plaisanterie ».
Parmi les économistes, Thomas Piketty rappelle qu’en dépit d’annonces affirmant périodiquement que la lutte contre l’évasion fiscale a enrayé le phénomène, « aucun indicateur fiable ne permet de dire que la situation se soit améliorée au cours des dix dernières années » (ProPublica avait révélé quelques mois plus tôt que les milliardaires américains ne payaient presque pas d’impôt, comparativement à leur enrichissement et à ce que paie le grand-public). Selon le magazine Challenges, le patrimoine des 500 français les plus riches est passé de 210 milliards d’euros à plus de 730 milliards en dix ans (de 2010 à 2020) et l’État refuse de publier ce qu’ils payent en impôts. Thomas Piketty propose que soit créé un cadastre financier public, et une imposition minimale de l’ensemble des patrimoines.
L’UE, c’est à dire vous et moi payera en attendant de contribuer directement à l’effort de guerre
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Michel BEYER
La lecture de la presse locale me met en joie ce matin: Corruption: coup de balai dans l’administration en Ukraine. Danielle, dans sa note préliminaire a répondu à ce titre. Je rajouterai simplement que Zelensky a des coups de balai efficaces, un hélicoptère vraisemblablement abattu, avec à son bord le ministre de la defense et sa famille.
Mais, hasard de la presse, un interview de l’ancien juge Van Ruymbeke. Il publie un livre sur les paradis fiscaux. Vous l’avez deviné, ce n’est pas pour en dire du bien. 8700 milliards de dollars sont cachés dans les paradis fiscaux. L’Union européenne qui se veut chevalier blanc en Ukraine tolère ( le mot est faible) sur son territoire des paradis fiscaux: Pays-Bas, Irlande, Luxembourg, Chypre.
Mr Van Ruymbeke constate que la politique antiblanchiment est un échec au plan mondial. La fuite sur les Panamas Pampers a permis de récupérer 1,5 milliards d’euros de recettes fiscales à l’échelle mondiale, dont 126 millions d’euros pour la France. Tout cela à comparer aux 8700 Milliards de dollars.