Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

« Les abus sexuels contre les enfants à Guaviare sont ethnocides » : Président Petro

Tandis que les Etats-Unis menacent le nouveau chef de l’Etat colombien si le pays n’honore pas sa dette, celui-ci est confronté à l’indicible horreur de ce qui est fait en Amazonie à la nature et aux peuples indigènes. Là encore tout cela n’a pas d’autre origine que la manière dont une oligarchie complice des Etats-Unis (la Colombie est le lieu principal de leurs forces armées et d’une pseudo-lutte contre la drogue) fait régner la terreur. Ceux qui de fait sont complices de cette horreur et prétendent être les défenseurs des droits de l’homme pour mieux piller sont le rebut de la terre. (note et traduction de Danielle Bleitrach, histoireetsociete)

Le chef de l’Etat a dénoncé le fait que les Nukak Maku soient anéantis, l’un des derniers peuples ancestraux de l’Amazonie colombienne.

Enfants à Guaviare | Petro a décrit les abus sexuels comme un ethnocide

PRÉSENTPhoto : Colprensa Radio nationale de Colombie

Ce 14 janvier de Jéricho, Antioquia, le Président Gustavo Petro a de nouveau évoqué les allégations d’abus sexuels contre des enfants autochtones à Guaviare. Le président a assuré que ce qui s’est passé est un « ethnocide contre les communautés indigènes ».

Le chef de l’Etat a ajouté qu’il s’agit d’un phénomène systématique qui, en outre, met fin à la culture des Nukak Maku, l’un des derniers peuples ancestraux de l’Amazonie colombienne.

« Malheureusement, ce n’est pas une activité clandestine, menée à l’encontre des familles et de la communauté (…) Des niveaux de complicité ont été atteints par la communauté elle-même, qui ne voit pas d’autre moyen que de prostituer ses propres enfants. C’est ce qu’on appelle un ethnocide. »


Voir aussi : Les Nukak : une tradition nomade menacée par la violence en Amazonie

Ces derniers jours, le chef de l’Etat avait ordonné qu’une commission de l’ICBF et la présidence se rendent dans le département pour traiter de telles plaintes contre des mineurs.

« Cette horreur est alimentée par l’impunité depuis des années. Toutes les enquêtes seront ouvertes, y compris pour l’omission de fonctionnaires », avait déclaré le président.

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