Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

39ème congrès du Parti Communiste Français : les contributions du 10 janvier 2023 (1/2)

Le 10 janvier, pas moins de 24 contributions ont été publiées. Ci-dessous, mon compte-rendu et commentaire personnel des 12 premières.

Cette nouvelle fournée confirme les tendances observées les jours précédents : le débat est riche. Les « bouches se sont ouvertes ». Les militants et adhérents communistes s’en sont emparés et ont beaucoup de choses à dire. A nouveau, l’exigence de respect des décisions, de respect du débat et de la sincérité dans les expressions. Pourquoi un texte alternatif, et non un travail collectif d’amendement, qui semble tout à fait possible ?

Mais, cette exigence sur le cadre du débat, sur le respect de la démocratie et de l’unité du parti, n’empêche pas les camarades de commencer un travail approfondi de débat et d’amendement de la base commune : Clarifier ce qui doit l’être (par exemple la nationalisation totale du secteur énergétique), ramener sur le concret, questionner les points clés, et proposer, proposer encore de nombreux axes pour renforcer le parti : formation, débats, conférences, éducation populaire, développement de la lecture, développement et recentrage de la presse communiste…

Toutes ces voix portent, car elles s’additionnent et résonnent avec l’actualité.

  • « Propositions pour le congrès (statut) » du ou de la camarade Dominique Pedinielli, des Bouches du Rhône, revient sur le respect des décisions démocratiques du congrès du parti : « Ma contribution est une réaction à certaines positions prises par d’anciens dirigeants du parti, ainsi que par certains députés, qui ont refusé d’apporter leur parrainage au candidat présenté aux élections présidentielles. Militant, je suis scandalisé par de tels actes. Je me suis senti méprisé par ces camarades et leur non-application des décisions prises par les instances dirigeantes du parti. Le 38ème congrès a défini la ligne politique à suivre par l’ensemble des communistes, à tous niveaux de responsabilité. Certains élus oublient que ce sont les militants qui désignent démocratiquement les candidats, à l’exclusion de tout autre moyen. Il faut que les statuts prennent en compte ce fait nouveau et puissent permettre de ne pas reconduire un élu qui aurait enfreint cette règle. Il faut des règles. Il faut que nos statuts spécifient clairement que les votes démocratiques, effectués en respect de l’expression de la majorité des délégués mandatés par leurs camarades des congrès soient scrupuleusement respectés par chacun. »
  • « De l’activité des communistes » du camarade Dider Gosselin de l’Isère détaille très concrètement, en réponse aux questions de bilan l’activité d’une section au cours des dernières années, en éclairage des changements d’orientation décidés par le 38ème congrès : « l’ambition même de redonner sa place au PCF autrement que comme une force d’appoint, la manière de l’affirmer comme l’a fait Fabien Roussel, ont suffi à redonner aux communistes l’envie de s’investir davantage. »

« En 2021 et 2022 un travail approfondi autour de l’entreprise Photowatt (panneaux solaires) menacée de cession au privé par EDF. Nous avons soutenu les salariés en lutte, communiqué publiquement, travaillé la question de la perspective industrielle avec un camarade de la revue Progressistes, fait intervenir nos élus. Nous nous sommes rendus compte à la fois de nos manques (formation, informations, connaissances) et de l’énorme travail à fournir pour être en mesure de porter des propositions crédibles dès lors qu’on entre dans le concret d’une situation économique. Il y a là matière à réflexion pour véritablement être en capacité au niveau du Parti de mobiliser et fédérer les connaissances et les compétences permettant à des communistes, formés, d‘agir à la hauteur des situations… »

« Concernant la NUPES, construite artificiellement par la FI et sans véritable existence locale à Bourgoin-Jallieu, la proposition de la faire vivre autour du candidat aux législatives apparaît pour ce qu’elle est, une tentative inavouée de récupération en vue du dispositif électoral que la FI a figé en s’appuyant sur son score aux présidentielles. Pour l’instant elle n’est qu’un lieu d’échanges mais en aucun cas une structure ayant les moyens de prendre des décisions d’actions politiques concrètes. Et encore moins de les mettre en œuvre faute de militants. Les accords d’appareils et électoraux sont secondaires, surtout quand ils sont utilisés pour réduire notre influence. Je ne veux pas insulter l’avenir mais je ne crois pas à cette structure. »

« Je me sens plus utile dans mon Parti et mon syndicat CGT, en étant auprès des gens, à l’écoute de ce qu’ils vivent, de leurs difficultés, de leurs espoirs ou aspirations pour essayer de renouer le dialogue, engager un travail collectif permettant d’élaborer ou de faire avancer des solutions novatrices, et nous en avons quelques-unes à disposition et à partager il me semble… Notamment en direction de l’entreprise, lieu d’affrontement de classes par essence, où il est aujourd’hui le plus difficile d’agir mais le plus important et donc prioritaire, mais aussi dans les services publics (éducation, santé, transports, énergie, sécurité etc.) comme conquis à défendre et développer. »

  • « L’Italie, la France et l’extrême-droite » de la camarade Mireille Moroni des Bouches du Rhône, reprend (c’était déjà évoqué par le camarade José Fort, le 6 janvier) appui sur la difficile situation italienne qui a pris racine dans la dissolution du Parti Communiste Italien en 1991 et qui a mené aujourd’hui le parti néo-fasciste « Fratelli d’Italia » au pouvoir, avec l’appui de la droite italienne : « La situation politique en Italie, avec l’élection en octobre dernier de Meloni, représentante fasciste, 100 ans après la marche sur Rome de Mussolini qu’elle vénère, nous appelle à prendre nos responsabilités en tant que PCF et vite ! En effet l’autodissolution du PCI en 1991, plus grand parti communiste d’Europe, après des renoncements successifs faisant le lit de la social-démocratie, en se transformant en Parti Démocrate et en de multiples petits partis communistes a conduit à ce désastre qui est la prise de pouvoir de l’extrême droite en 1994 par Berlusconi puis en 2022 par Meloni, l’enfant de Mussolini. ». La camarade remet cela en perspective de la situation française : « En France, le gouvernement de la gauche en 1981 avec des ministres communistes, grâce au programme commun, a permis quelques avancées progressistes pendant 2 ans mais le PS dominant a vite tourné le dos aux changements attendus par la population qui a été déçue. Il a conduit une politique asservie au capital qui a mené une grande partie de la population à la misère, avec la casse des services publics, de l’emploi, de la Culture, de l’Education, de l’industrie tout en multipliant les crédits pour l’armement classique et nucléaire. » « En France, le gouvernement de la gauche en 1981 avec des ministres communistes, grâce au programme commun, a permis quelques avancées progressistes pendant 2 ans mais le PS dominant a vite tourné le dos aux changements attendus par la population qui a été déçue. Il a conduit une politique asservie au capital qui a mené une grande partie de la population à la misère, avec la casse des services publics, de l’emploi, de la Culture, de l’Education, de l’industrie tout en multipliant les crédits pour l’armement classique et nucléaire. Après la chute des pays dit socialistes en 1991, le PCF a aussi renoncé partiellement à mener une politique de défense des classes populaires : en avalisant les privatisations pendant sa participation au gouvernement Jospin, en appliquant la stratégie électorale qui écarte le vote ouvrier dans la gestion municipale, s’inspirant des thèses de Terra Nova du 10.05.2011, en introduisant les tendances dans le parti par la présence de plusieurs textes pour le congrès, en abandonnant l’organisation de base dans les entreprises. Il a toutefois mieux résisté, n’a pas changé de nom malgré la volonté de certains membres dirigeants du parti, a pu conserver un groupe à l’Assemblée Nationale et au Sénat et reste le troisième parti en nombre d’élus. » « Depuis le dernier congrès, le PCF a relevé la tête en menant des campagnes propres telles que la laïcité, l’énergie, la réindustrialisation, le travail, les retraites, la Santé, l’Education, la Culture, la lutte contre l’optimisation fiscale et contre les paradis fiscaux, pour un régime de sécurité emploi ou formation. » Et la camarade propose de développer une large éducation populaire dans et autour du Parti Communiste, pour conforter le travail de reconstruction entrepris depuis le 38ème congrès : Le danger est là. Aussi nous devons continuer le travail entrepris depuis le dernier congrès. Approfondir les connaissances des communistes et de la population fait partie de ce travail :
    • .Organiser des lectures commentées de la presse : Humanité , Progressistes, Economie politique, Cause commune. .
    • Organiser des conférences sur des thèmes en lien avec l’actualité en utilisant les compétences des camarades, de journalistes, de scientifiques, de philosophes, de psychanalystes. La formation par ce type d’initiatives doit s’adresser largement au-delà du cercle restreint des adhérents ; ne pas hésiter à diffuser l’information par tract, affiches et par courrier ciblé.
    • .Mener la bataille du livre en associant aux initiatives les ouvrages en lien avec le sujet traité.
    • .Mener la bataille de la diffusion et de l’abonnement à l’Humanité, à la Marseillaise et aux revues citées ci-dessus.

Il n’y a pas de raccourcis à prendre, ni de retour en arrière. Le rassemblement ne se fait pas au sommet que ce soit au local ou au national, il se fait sur les luttes menées au quotidien. C’est le travail de chacun.e sur le terrain qui compte. »

  • « Peut-on nationaliser le communisme », du camarade Claude Nicolas du Var, est une longue et intéressante contribution qui rentre au coeur de l’analyse marxiste. Le camarade commence par situer sa réflexion en ces termes : « Je suis très satisfait que le projet de base commune aborde de façon offensive et courageuse « la brûlante actualité du projet communiste ». Pourtant nos concitoyens n’ont pas une perception positive du communisme. (…) La perception du communisme est finalement plus complexe et le combat pour la visée communiste peut être fructueux à condition de bien s’inscrire dans le mouvement de la société. Le retour aux sources de la pensée de Marx peut y contribuer. A ce titre j’ai mis en tête de mes réflexions pour le Congrès cette citation de Marx et d’Engels dans « l’idéologie allemande » (1845). « Le communisme n’est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel. Les conditions de ce mouvement résultent des prémisses actuellement existantes » Notons d’emblée que, pour notre camarade, « « abolir l’état actuel » c’est-à- dire (abolir) la domination de classe ». Ce qui a le mérite d’être clair. Et, à partir de ce constat, le camarade revient sur l’analyse économique de Marx, la baisse tendancielle du taux de profit provoquée par l’accumulation et la suraccumulation de capital : « Cette tendance tient à la plus essentielle des logiques du capital : il se valorise en accumulant à une échelle sans cesse élargie, le travail passé, sous forme de moyen de production. Il avoue par là même, sa fonction historique, et par essence transitoire : assurer une progression illimitée de la productivité sous une forme où le mort soit le Capital, écrase le vif soit le travail vivant. Dans Grundrisse 1857 1858 (Editions sociales 1980), K Marx illustre ce mouvement :
    «
    Face aux forces productives générales du cerveau social objectivé dans les machines, la force valorisante de la puissance de travail disparaît ». »
    Dès lors, explique le camarade : « Dans sa quête éperdue pour relever le taux de profit, la gestion capitaliste génère la surexploitation mondialisée, le développement de la précarité, et du chômage de masse ; une perte de sens. Les bases de la catastrophe sont posées. Le capitalisme conduit l’humanité à sa perte. » « Mais cette tendance ne peut se réduire à une formule (…). Elle traduit d’autre part un mouvement du capital vers l’essor illimité des forces productives, en accumulant le travail passé objectivé à une échelle sans cesse plus vaste et sous une forme toujours plus puissante. Le capitalisme, là est la portée civilisatrice que lui reconnaît Marx, tend à l’essor illimité des forces productives. Le facteur déterminant de cette croissance est « la conversion de la science, forme la plus fiable de la richesse » en force productive à travers son application technologique. Cet essor génère aujourd’hui un développement des capacités humaines, la fin de l’opposition du travail manuel et intellectuel ; la fin potentielle de la subordination à la division du travail, et sous réserve d’un combat de classe, le dépassement du marché du travail, c’est-à-dire l’écroulement de la production reposant sur la valeur d’échange. Un nouvel ordre social est à construire en conséquence avec une stratégie d’appropriation renouvelée, en fonction du « plein et libre développement de chaque individu ». Le camarade reproche alors à la base commune une faiblesse, de ne pas reprendre cette analyse dialectique de la tendance du taux de profit. Pour ma part, même si je ne suis pas d’accord avec tous les aspects que développe le camarade, ni avec la totalité de son point de vue (j’y reviendrai), je le suis sur l’importance à accorder à l’analyse de Marx sur l’accumulation du capital et la baisse tendancielle du taux de profit et c’est l’ambivalence qu’il dénonce, sur la socialisation croissance du processus de travail contredite par la monopolisation croissante de son contrôle et de ses produits. Les économistes marxistes contemporains produisent plusieurs calculs de l’évolution du taux de profit dans l’économie mondiale et également dans l’économie capitaliste dominante, celle des USA. Les données économiques confirment de manière éclatante les prédictions de Marx. C’est pourquoi le capitalisme est en offensive permanente, afin de contrer cette baisse tendancielle, afin de contrôler le processus d’accumulation monopolistique. En revanche, dans d’autres développements, le camarade tend à identifier le communisme, comme « mouvement qui abolit le réel », c’est à dire, selon les propres mots de Marx, les communistes organisés en « parti  révolutionnaire déterminé» et la société communiste, sous sa forme la plus élevée. Ainsi, lorsqu’il écrit : Cette autre citation de Karl Marx dans Le Capital prend alors tout son sens : « Le communisme est la forme de société supérieure dont le principe fondamental est le plein et libre développement de chaque individu et « le libre développement de chacun conditionne le libre développement de tous ». Autrement dit lorsque Marx parlait de l’appropriation des moyens de production, il s’agissait bien d’une appropriation individuelle, signifiant «une appropriation-maitrise ». La nationalisation n’est donc plus l’étatisation, mais la gestion d’un « bien commun ». Pour cette raison nous ne parlons plus de « socialisme à la française ». Mais surtout cette analyse transforme notre stratégie de conquête des pouvoirs. Cela ressort très bien dans les propositions de la base commune. » Précisément, dans les premières phases de la révolution, les forces productives sont encore insuffisamment développées pour permettre le « libre développement de chacun » en même temps que le « libre développement de tous », ce qui suppose par ailleurs l’association volontaire, puisque, en tout état de cause, l’humain est un être social et ne peut subvenir seul à ses besoins. C’est pourquoi l’appropriation des moyens de production est une appropriation collective et non individuelle, car ces moyens de production ont dépassé depuis longtemps le stade de l’artisanat. Nous parlons de processus de production complexes, nécessitant de hauts niveaux de coopération. Mais la coopération n’est pas une contrainte, dès lors qu’elle s’opère sur la base d’une égalité sociale, d’une compréhension commune et d’un enrichissement mutuel par l’expérience et la compétence de chacun.
  • « Pour une nationalisation de Total Energies » du camarade Alec Desbordes de Paris. Je vais le dire tout de go, j’aime ces contributions qui mettent le doigt sur des points essentiels. La lecture d’un texte, même les meilleurs, laisse parfois des risques d’interprétations divergentes. Il est alors heureux que quelqu’un braque sa torche vers les points obscurs et reformule le sujet, afin de vérifier si, derrière une simple phrase, tout le monde a compris la même chose. Le projet de base commune, reprenant des formulations anciennes sur le sujet est, sur le chapitre de l’énergie, rédigé comme suit : « La politique de l’énergie doit être fondée sur la constitution d’un mix énergétique 100 % public et 100 % décarboné. Nous voulons un pôle public de l’énergie. Il regroupera l’ensemble des grandes entreprises publiques et privées, dont Total Energie, des centres de recherche dont le CEA, et un puissant service public de l’énergie, organisé autour d’EDF et Engie, qui seront renationalisées et gérées démocratiquement. » Ce qui fait réagir à juste titre le camarade, en ces termes : « De quel pôle public de l’énergie parlons-nous quand celui-ci contiendrait en son sein une entreprise privée dont le poids, autour des 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dépasse largement ceux combinés d’EDF et d’Engie, « renationalisés et gérés démocratiquement », qui atteignent à peine les 150 milliards d’euros ? De plus, TotalEnergies est une entreprise de poids dans le pétrole, ressource encore indispensable, mais dont la sortie doit être accélérée à travers une vraie planification. Elle s’impose aussi dans le gaz naturel, vecteur énergétique clé aujourd’hui, et notamment dans le GNL en 2e position mondiale. La reconstitution de l’EPIC Engie (ex-GFD) n’a donc pas de sens sans les actifs et les positions de TotalEnergies. » J’avoue que pour moi, à la première lecture de ce passage de la base commune, j’avais – hâtivement – conclu que le 100 % public s’appliquait à l’ensemble du « pôle public de l’énergie » et que les entreprises privées dont on parle ensuite, y compris TotalEnergie. Cependant, en relisant l’ensemble à la lumière du commentaire du camarade, il y a un problème. Comme un autre camarade me l’a fait remarqué il y a déjà quelques mois, le principe d’un pôle est la dualité : qui dit pôle nord, dit également pôle sud, tant pour la planète que pour un aimant. Qui dit pôle + dit pôle – . Donc, qui dit pôle public suppose que celui-ci s’équilibre avec un pôle privé. Et cela suppose donc la conservation des institutions capitalistes, comme le marché de l’électricité, le marché du travail et le marché des capitaux. Cela suppose donc que, même les entreprises publiques du pôle public sont sous la contrainte de rentabilité, donc de profitabilité. C’est un coup d’épée dans l’eau. Il faut comme le souligne le camarade, sur un tel secteur stratégique, nationaliser immédiatement l’ensemble des moyens de production, garantir la disponibilité d’un fond public de financement, garantissant la disponibilité des ressources nécessaires aux investissements stratégiques. Cela n’a rien de nouveau, il s’agit de reprendre les principes de la création d’EdF par notre camarade Marcel Paul en 1946, élargie cette fois à l’ensemble du secteur énergétique. C’est ce que souligne le camarade lorsqu’il précise que « De quel pôle public de l’énergie parlons-nous quand celui-ci contiendrait en son sein une entreprise privée dont le poids, autour des 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dépasse largement ceux combinés d’EDF et d’Engie, « renationalisés et gérés démocratiquement », qui atteignent à peine les 150 milliards d’euros ? De plus, TotalEnergies est une entreprise de poids dans le pétrole, ressource encore indispensable, mais dont la sortie doit être accélérée à travers une vraie planification. Elle s’impose aussi dans le gaz naturel, vecteur énergétique clé aujourd’hui, et notamment dans le GNL en 2e position mondiale. La reconstitution de l’EPIC Engie (ex-GFD) n’a donc pas de sens sans les actifs et les positions de TotalEnergies. »
  • « Faire vivre le PCF et la NUPES » du camarade Patrick Jouan de Loire Atlantique est une réponse à la contribution du camarade Sébastien Laborde, publiée le 5 janvier et que j’ai déjà commenté. Le camarade explique : « J’ai l’impression que S. Laborde fait dire au texte en question des choses qu’il ne dit pas. Je cite S. Laborde : « Je veux parler de cette stratégie électoraliste qui au nom du rassemblement nous intime l’ordre de ne pas agir, de ne pas nous exprimer, de ne pas mettre en débat notre projet, nos propositions, notre originalité. » Mais qui parle de cela ? Au contraire je lis dans le texte : « La Nupes repose sur un accord reconnaissant à chacun son autonomie politique » ou bien encore « la première des conditions ….est de faire vivre un vrai pluralisme, condition d’une implication populaire et d’une effervescence d’idées nécessaire, entre formations et avec les citoyen-nes, et donc de respecter la liberté d’action de chacun, au Parlement et dans le pays, sans tomber dans l’hégémonie ». En effet, c’est ce qui est écrit dans le texte. Mais est-ce la réalité ? D’abord, il faut souligner – à nouveau – que le texte « alternatif – dont nous parlons ici, est signé par des camarades, et notamment des élus, qui ont, dès le premier tour, appelé à voter Jean-Luc Mélenchon, contre la décision démocratique des communistes. Quelle autonomie peut-on avoir dans ce cas ? En 2017, alors que le PCF dans son ensemble avait choisi de soutenir la candidature de Mélenchon dès le premier tour, un tel accord «pluraliste » n’avait pas été proposé. De plus – faut-il également le rappeler – l’accord fondant la NUPES est un accord léonin. N’accordant que les 50 circonscriptions minimales au PCF, il ne tient pas compte des réalités de terrain et a, de ce fait, privé la NUPES dans son ensemble de plusieurs circonscriptions qui auraient été gagnables dans une meilleure répartition. La réalité de la NUPES est que la France Insoumise est une organisation qui ne fonctionne que dans le rapport de forces et est prête, chaque fois qu’elle peut, à écraser ses propres partenaires, comme cela a été fait par exemple dans la 14e circonscription du Rhône, dont la ville principale Vénissieux est une ville communiste depuis plusieurs décennies et dans laquelle la FI a refusé l’investiture au PCF. De même, lorsque le camarade cite le texte alternatif qui explique que « Nous le savons très bien. Chaque fois que notre parti s’est mis au service d’un grand mouvement populaire, qu’il a été au rendez-vous de l’histoire et s’est engagé tout entier dans l’unité et au service de l’émancipation, alors il s’est vu renforcé dans ses rangs militants et dans ses résultats électoraux car reconnu comme utile au peuple » c’est une simplification de l’histoire qui fait l’impasse sur beaucoup de réalités : En 1936, le PCF s’engage dans le Front Populaire, en 1939, la chambre élue vote la déchéance des mandats communistes, emprisonne nos camarades et quelques mois plus tard, elle vote les pleins pouvoirs à Pétain. En 1981, le PCF appelle à voter pour François Mitterrand au second tour et à former une majorité dite « Union de la Gauche ». Dès 1982-1983, le PS décide seul de rompre les engagements pris devant les Français, engage le pays dans la spirale de la « rigueur », détruit l’industrie et laisse prospérer le Front National. En 1997, renforcé par le mouvement social contre le plan Juppé, le PCF participe au gouvernement de la Gauche Plurielle. Il en sort laminé. 2017, j’en ai déjà parlé, le PCF s’engage dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon dès le premier tour. Quelques semaines plus tard, ce dernier refuse un accord pour les législatives, concédant à peine de ne pas présenter de candidats face aux sortants communistes. A l’inverse, les pages les plus glorieuses de notre histoire sont construites en 1944-1946, à un moment où le PCF domine la gauche et impose que l’union se fasse autour d’un programme populaire ambitieux. Ce n’est pas l’union qui renforce « automatiquement » le PCF. C’est un PCF fort (après avoir traversé avec courage de 1938 à 1943 une période extraordinairement difficile) qui permet une union fertile. Il n’y a donc pas automatisme entre unité et renforcement du parti communiste. Pas plus que l’unité mène nécessairement à des victoires populaires. L’union est aussi un combat. Et seul la force populaire, exprimée dans la constitution d’un large et solide parti communiste, peut lui donner tout son sens.
  • « Le Présent Construit le Futur » du camarade Jean-Jacques Suzanne de Loire Atlantique est une contribution pleine d’humour, … et de sérieux :
  • « Le pcf is back » s’avère une prétention un peu hasardeuse quoique pas tout-à-fait faux puisqu’il était parti rallumer les étoiles et est arrivé à en décrocher une qu’il a rapportée sur terre ; une étoile qui a réussi, dans son périple, à faire adhérer une feuille de laurier… Sauf que changer le symbole révolutionnaire du parti pour entrer dans la modernité n’a aucune conséquence sur la réalité de l’impitoyable lutte de classe menée tambours battant par le capital… Et que les ubérisé-e-s, les auto-entrepreneurs-euses, les saisonniers et autres précaires d’aujourd’hui ne sont-ils pas les tâcherons des temps modernes qui actualisent simplement les procédures de ceux qui se vendaient (qui vendaient leur Force de Travail) sur les foires, à l’orée du XXième siècle ? »
  • « Nous avons peur des mots ! Soyons clairs, nous avons affaire à la dictature des monopoles dits mondialisés car le système capitaliste est entré dans sa crise pérenne sans pouvoir, aujourd’hui, s’en sortir car non seulement il s’agit de l’effondrement du taux de profit mais aussi de l’impossibilité de contrer la baisse tendancielle du taux de profit, sauf à déclencher l’apocalypse » Le camarade développe ensuite ce que, selon lui, « nous n’avons pas compris », en deux points principaux :
    • « le capital édicte désormais via ses états vassaux de nouvelles règles ‘’du jeu’’ en fonction directe de ses intérêts essentiels et il s’arroge le droit exclusif de les modifier, voire de les changer selon l’objectif escompté, et ceci se vérifie au quotidien : prenons l’exemple de la préfète d’Indre et Loire qui a été démise de ses fonctions par son ministère, le 7 décembre, parce qu’elle a appliqué la loi qui interdit un projet immobilier dans un espace boisé, inconstructible ; mal lui en a pris en raison d’élus favorables au projet qui ont tout simplement réclamé qu’elle s’agenouille devant le veau d’or. Sans commentaire. Et ce qui se vérifie sur un petit territoire, se vérifie également au niveau international avec par exemple le coup d’état, via la CIA, au Pérou – pays aux richesses minérales importantes (sol riche en argent, zinc, cuivre…).
    • l’extrême droite est un outil essentiel du capital dans le cadre de l’exploitation de la Force de Travail ; les conditions d’existence qui nous sont imposées par la caste dominante exigent des structures dont la fonction consiste à nous détourner des véritables responsables. Et là, j’attire l’intention sur le fait que , comme je l’ai entendu dans le RER, au travail, ‘’ils ont tous échoué, sauf Marine qu’on a pas vue à l’oeuvre… pourquoi ne pas essayer ?’’. Que répondre à cela quand on est renvoyé aux dits gouvernements de gauche ? Je peux dire sans problème que si la question de l’immigration peut paraître prégnante, ce qui vient en premier sont les salaires, ce qu’il y a dans l’assiette des enfants, les centimes d’euro à ne pas gaspiller dès le 15 du mois… ET La peur n’évitant pas le danger, nous arc-bouter sur le pire à venir me semble le plus mauvais chemin, le meilleur étant celui de la nécessaire reconstruction de la conscience de classe, y compris lors des dites séquences électorales. Le capital se frotte les mains et sable le champagne quand il constate que les masses sont conduites sur les parkings de l’abattoir qui lui appartient ! Lutter contre l’extrême droite est intangible mais dans le cadre de l’affrontement de classe et la construction collective d’une perspective politique menant… à la révolution socialiste (dans un premier temps… sachons travailler le temps long comme le disent les chinois). Or, nous sommes désormais englués dans le système institutionnel à un niveau tel que notre boussole ne contient plus que les séquences électorales consécutives pour lesquelles, ce qui importe est le nombre d’élus et le quadrillage du territoire !!! Catastrophique. » Enfin, le camarade revient sur l’importance de la presse communiste : Pour finir, je pense à l’absolue nécessité d’un organe central du parti, à destination de l’ensemble des adhérents, un journal où il est question de la vie réelle des travailleurs, un journal qui soit un outil de combat entre les mains des militants du quotidien, un journal qui traite de la formation politique, un journal qui contribue à l’explication matérialiste des conditions d’existence imposées par le capital, un journal qui n’hésite pas à dénoncer publiquement les valets du capital (que se soit dans le champ politique, syndical, associatif…). Un journal qui contribue à la reconstruction de la conscience de classe, un journal qui vulgarise l’analyse dialectique marxiste-léniniste des rapports sociaux de production, un journal qui remplit pleinement la fonction d’étendard de la classe ouvrière et de celles et ceux dont le souffle est si ténu que l’on ne les entend même plus…
  • « Six chantiers pour affirmer l’ambition révolutionnaire du PCF » de 168 jeunes communistes de 46 fédérations, que nous avons déjà publié in extenso, tant elle marque un temps fort de ce congrès. J’y reviens juste par un mot, qui rejoint la contribution précédente : C’est une excellent chose que la jeunesse s’exprime ainsi qu’elle le fait dans cette contribution. Elle fixe des objectifs pour le congrès qui correspondent à ce qu’elle vit, elle qui a été largement privée des « conquis » de la Libération et des luttes ultérieures, elle qui n’a rien à perdre que ses chaînes. Notre jeunesse a devant elle de durs combats à mener pour transformer ce vieux monde et le débarrasser de l’exploitation, de la misère et de tous les fléaux qui s’accumulent aujourd’hui. Elle doit pouvoir compter sur notre plein et entier engagement. Si plusieurs générations s’unissent, nous réussirons. La jeunesse populaire, qui vit la réalité du capitalisme d’aujourd’hui, nous redonne la boussole juste. Suivons-la sans fléchir.
  • « L’Europe et notre quotidien » du camarade Hervé Poly du Pas de Calais rappelle l’articulation entre les priorités du capital et « les recommandations du Conseil Européen » qui tombent chaque mois de juin « à destination des tous les pays membres, dont le nôtre. » « Dans les recommandations qui reviennent chaque année, il y a, entre autres, la réforme des retraites dont il est signifié noir sur blanc le « besoin » de « réformer le système [de retraite] pour uniformiser progressivement les règles des différents régimes afin de renforcer l’équité du système tout soutenant sa durabilité ». Voilà donc le chantier d’Emmanuel Macron. Cette nouvelle version proposée après l’échec de son premier projet en 2019, qui prévoyait le passage de l’actuel système de répartition à un système par point, est dans la droite ligne de l’ambition maastrichtienne toujours plus néfaste pour les peuples. » Deuxième axe : les services publics : « Les ambitions du gouvernement, sous soumission du patronat et de l’UE concernant la question ferroviaire, nous obligent à analyser avec lucidité le rôle joué par cette Europe. Les multiples paquets européens d’ouverture à la concurrence, hier du fret, et aujourd’hui des TER sont dramatiques pour nos travailleurs du rail, pour notre indépendance et nos recherches en la matière, pour l’accès à la mobilité de l’ensemble des citoyens. Il en est de même avec la libéralisation du secteur de l’énergie qui voit Enedis (EDF) vendre son électricité à une concurrence artificielle, qui, sans rien produire se goinfre et pourrit la vie de millions de gens. En l’occurrence, la concurrence est ici parfaitement faussée. » « Et puis, enfin, il y a les délocalisations. La majorité de celles-ci se font dans le périmètre européen. Décidément, nous n’avons pas la même notion de coopération, les libéraux préférant la mise en concurrence des territoires et des travailleurs pour le seul intérêt parasitaire des grands groupes capitalistes et des profits. » « Dans les faits, il n’y a pas mieux placé qu’un travailleur pour parler de cette Union Européenne. Lui sait combien elle fait du mal au travail, combien elle menace son emploi, combien elle détériore ses conditions de vie quotidiennes par le démantèlement de nos services publics. L’électricien comme le métallo, le cheminot comme l’infirmière savent combien l’UE est un carcan dans lequel il ne peut y avoir de progrès social significatif. Parce qu’ils l’ont vécu et le vivent quotidiennement. Parce que dans nos territoires désindustrialisés, dans nos territoires cassés par les délocalisations, par les privatisations, on sait combien l’UE a joué son mauvais jeu dans la perte de nos filières minières, textiles et sidérurgiques. C’est par cela que s’explique le rejet conscient et explicite de cette volonté supranationale et libérale dans nos territoires, et spécifiquement dans le Nord-Pas-de-Calais, et ce, depuis des décennies. » C’est pourquoi le camarade nous invite à « Combattre l’Europe du capital et de la concurrence. » C’est « une nécessité impérieuse à l’heure où celle-ci se transforme en rivalités entre pays, entre les peuples de ces pays. Porter l’Europe des travailleurs et des nations, celle de la libre association entre nations égales et inaliénablement souveraines, doit être au cœur de nos combats si nous souhaitons porter l’espoir »
  • « Alternatif à quoi » des camarades Patrick Destrebecq et Claude Stancic du Rhône s’interroge sur l’intention des camarades qui ont produit un « texte alternatif » à la base commune adoptée par le Comité National : « Le texte de base commune pour la discussion du congrès est perfectible, il est amendable mais il se présente comme un bon document de débat qui ne saurait être définitif. La lecture du texte alternatif n’apporte pas de rupture avec le texte de base. Ces documents forcément imparfaits sont miscibles, encore et toujours amendables après synthèse. La nécessité d’y adjoindre une liste prestigieuse de camarades annonce davantage un besoin d’en découdre de la part des auteurs. En découdre avec qui ? Pourquoi ? Et, peut-être plus grave, découdre quoi ? » Les camarades évoquent ensuite les attaques subies par notre candidat lors de la campagne, attaques qui ont été parfois relayées de l’interne et que l’on voit reprises ici ou là dans le cadre d’un débat de congrès (est-ce notre conception d’un débat de congrès?). Après avoir discuté et argumenté ces différents sujets, les camarades concluent en prenant de la hauteur sur les véritables enjeux du Parti aujourd’hui : « Nous sommes pour l’amendement du texte comme base de discussion à notre congrès. Deux interventions de notre fédé sont, à ce sujet très constructives, l’une sur l’agriculture et la paysannerie et l’autre sur les personnes LGBTQ+. Elles apportent une meilleure compréhension de ces problématiques. Nous sommes enfin pour la rédaction d’une introduction de synthèse du texte amendé, rédigée sur un mode plus littéraire, donc plus agréable à lire qu’une liste de course dans laquelle, surtout il ne faudrait rien oublier, faute de quoi on aurait une liste de courses alternative… Un outil qui aide les militants et rappelle les propositions qui relèvent de nos choix fondamentaux : l’émancipation de l’Être Humain dans sa complexité, l’écologie, la propriété, la production raisonnée des richesses matérielles, la production libre des richesses culturelles, intellectuelles, artistiques. La nécessité des services publics comme base démocratique de cette production. Une sorte d’introduction distribuable, cette fois comme base de discussion avec tous les citoyen-nes. Le Parti se construit en marchant parce que la société est en mouvement perpétuel et l’apport de tou(te)s est utile dès lors que notre assise idéologique est claire, ce qui ne signifie pas figée. Nous sommes pour un « réarmement intellectuel » dans le Parti avec l’organisation d’écoles politiques militantes, de conférences débats. Pour une vaste réflexion sur l’organisation et le contenu de nos tracts, un peu moins de conjoncturel, un peu plus d’outils de réflexion sur le fond structurant dans le temps, faire apparaître la richesse de l’engagement et des débats communistes notamment auprès des plus jeunes. »
  • « Retour d’expérience » du camarade Gérard Lia des Bouches du Rhône relate les nombreuses discussions qu’a pu avoir le camarade avec « quelques camarades ayant quitté le parti ». Pour ces camarades « avoir quitté le parti car « on ne s’y retrouve plus » en tant que « communiste », ce qui est vécu par eux comme un véritable déchirement . ». Ils déplorent « un parti qui s’est éloigné de la classe ouvrière . Parti souvent vécu comme plus préoccupé de ses résultats électoraux que de la lutte quotidienne. En particulier depuis la suppression des cellules. ». Le camarade évoque ensuite les incompréhensions provoquée par une longue série de questions internationales, autour de « L’absence d’analyse des rapports de forces internationaux entre « l’empire Étasunien » et le reste des nations, qui refusent de plus en plus de se soumettre à son impérialisme » à relier à « L’émergence d’un monde multipolaire ». Le camarade évoque alors les questions posées par ces camarades sur la situation actuelle en Ukraine : « 
    • Notre attitude ambiguë sur la nécessité de quitter l’OTAN, concomitamment à notre soutien au régime ukrainien .
    • « l’oubli depuis 2014 » de la situation dans le Donbass d’une guerre civile menée par les autorités de Kiev. Avec une volonté de « Dé-russification » en particulier par la suppression de l’enseignement de la langue russe, les démantèlements, des statues du grand écrivain « Pouchkine », des monuments érigés à la gloire des soldats de l’Armée rouge, vainqueurs des armées nazi.
    • La promotion de Bandera, à qui les autorités de Kiev élèvent maintenant des statues, donnent son nom à des rues. Ce même Bandera qui fut le promoteur du nazisme en Ukraine. » Le camarade explique qu’il ne partage pas « la totalité de ces griefs, en particulier sur la condamnation à juste titre par le PCF de l’intervention russe en Ukraine, qui a bafoué le droit international. Comme les Américains l’ont fait en Irak. Les Européennes au Kosovo, sans oublier les interventions françaises en Libye ou au Mali ». Néanmoins, il ajoute que « cela doit nous pousser d’une part, à réfléchir sur notre positionnement international en particulier au sein du mouvement communiste. D’autre part d’avoir un véritable débat lors de notre congrès, sur l’émergence d’un monde multipolaire, et donc de notre positionnement vis-à-vis de l’impérialisme US dans le monde et en Europe, ce qui soulève de nouveau le débat sur la nécessité de sortir de l’OTAN. En réalité, la nécessité de sortir de l’OTAN semble faire consensus, au sein du parti. Ce qui pose problème, c’est notre incapacité à avoir un discours critique (et un discours de classe) sur la propagande qui accompagne les menées guerrières de cette organisation, de la bourgeoisie impérialiste française et de ses alliés. A ce compte-là, le risque est de conserver « en principe » la position de sortie de l’OTAN, tout en légitimant par un double discours les actions et même le réarmement (comme nous l’avons malheureusement constaté avec le vote de la résolution 390).
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