Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Les armes occidentales ne semblent pas être à la hauteur pour un conflit de haute intensité

Il y a les discours, les affirmations de victoire, et hier fut un grand jour, le couple Macron et les ors élyséens ont été mobilisés dans ce gala de charité digne des souverains de Monaco, avec les hôtes d’honneur les Zelensky et leurs appetits monstrueux… Mais selon une logique bien connue de ce genre de gala, les invités comptent se rattraper dans les profits de la reconstruction et les ventes actuelles d’armes. On prête l’argent pour que le couple vedette achète des armes et noue des contrats de reconstruction, mais une bonne partie du fric disparait dans les paradis fiscaux et les armes on ne sait où? Il est étonnant que tant de victoires proclamées pour encourager les donateurs débouchent sur ce type de constat: le matériel occidental est de mauvaise qualité et la maintenance a du mal à suivre. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Article de Kasper Goossens • Il y a 3 h commentaires

La guerre en Ukraine n’a pas seulement des effets sur les soldats et les civils eux-mêmes ; les équipements souffrent également de cette bataille 24/7. L’artillerie lourde, en particulier, s’use.Les armes occidentales ne semblent pas être à la hauteur pour un conflit de haute intensité© Fournis par Business AM

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L’actualité : réparations à domicile possibles, mais limitées.

  • L’Allemagne et les Pays-Bas ont fourni conjointement 19 Panzerhaubitze 2000, de grosses pièces d’artillerie mobiles. Mais l’Ukraine ne peut déployer, simultanément, que la moitié d’entre eux : les appareils sont constamment soumis à une rotation, car ils ont souvent besoin de maintenance, et celle-ci doit être effectuée en Lituanie, à quelque 900 kilomètres du front de Kherson.
  • Les obusiers blindés étant de fabrication allemande, ils sont généralement entretenus en Allemagne, mais le pays a déjà négocié avec la Lituanie pour y installer un site de réparation, et le même accord est par ailleurs envisagé avec la Slovaquie. La Pologne était aussi une option, car elle est limitrophe de l’Ukraine, mais celle-ci refuse de coopérer ; l’Allemagne veut implanter son propre atelier, avec son propre personnel en Pologne, tandis que les Polonais sont plutôt favorables à une construction où l’Allemagne fournit la technologie et où une entreprise publique répare les engins.
  • Même les obusiers M777, dont les États-Unis, le Canada et l’Australie ont fourni ensemble 152 exemplaires, et les Caesar fournis par la France, doivent être maintenus à 90 % à l’étranger. Les systèmes de missiles HIMARS présentent actuellement peu de problèmes, mais ils devront, eux aussi, être envoyés à l’étranger pour être réparés.
  • Cela ne veut pas dire que l’Ukraine n’effectue pas elle-même des réparations. Le système de maintenance ukrainien fonctionne en trois étapes :
    • Étape 1 : Les mécaniciens ukrainiens effectuent les réparations qu’ils peuvent.
    • Étape 2 : les Ukrainiens contactent des experts occidentaux, qui les aident à résoudre leurs problèmes par téléphone ou en ligne.
    • Étape 3 : « Ce n’est que si les problèmes sont vraiment graves que les appareils doivent être expédiés vers un site de réparation situé en dehors de l’Ukraine », a déclaré Mark Cancian, consultant pour le groupe de réflexion américain CSIS (Center for Strategic & International Studies) au Wall Street Journal.
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