Mais où nos médias prennent-ils leurs informations ?

Voici les informations qui font la une de nos médias: Vladimir Poutine déplace 100 missiles et envisage le recours au novitchok pour faire capituler l’Ukraine ! Le novitchok que les médias ont accusé sans la moindre preuve d’avoir été insufflé à Navalny un opposant transféré en Allemagne où il s’est avéré en pleine forme (alors que l’on ne réchappe pas à ce produit). Poutine, selon les mêmes sources, désormais envisagerait de le diffuser massivement avec des aérosols bien sûr sans tenir compte de la proximité des fronts. On empile ainsi les informations fantaisistes, l’une étant censée étayer l’autre avec des “témoignages” de pseudos échappés de l’enfer et vrais mythomanes, comme l’espion du KGB qui a longtemps sévi sur LCI ou l’épouse néonazie d’un commandant d’Azov. C’est un empilement de mensonges, de déformations, dans lequel les “terroristes” de Daech, le voyou tchétchène, le militaire du régiment Azov deviennent les héros de la démocratie. Ce genre de spéculations sans le moindre fondement, non seulement réactive des rumeurs déjà utilisées, ce qui est destiné à favoriser leur crédibilité, mais elles permettent de ne pas faire état de l’actualité, de la réelle autocritique de Poutine. Celle-ci va dans le sens de ce que disent les communistes russes : la réunification Russie-Donbass était attendue depuis longtemps et nous nous sommes laissés manipuler par l’application des accords de Minsk, ce qui a rendu la situation plus compliquée, il est bon de le savoir et de prendre les mesures en conséquence, voire se débarrasser de ceux qui ont tout intérêt à croire les occidentaux, les oligarques, s’appuyer sur le peuple russe. On peut être d’accord ou pas d’accord avec le diagnostic mais il a des incidences bien plus réelles que le bourrage de crâne permanent pour diaboliser la Russie et tout ennemi désigné par l’occident. Il précise ce que les spécialistes des plateaux n’ont pas l’air d’entendre, les buts du conflit et donc sa durée. La seule question pourquoi Poutine reprend aujourd’hui ce que ne cesse d’affirmer le KPRF sans lui en faire crédit, qu’est-ce que ça nous dit des rapports de force en Russie. (note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)

26/11/2022

« Maintenant, il est devenu assez évident que cette réunification aurait dû avoir lieu plus tôt », a déclaré le président.

NOVO-OGARYOVO, 25 novembre. /TASS/. Le président russe Vladimir Poutine a admis qu’il est maintenant clair que la réunification de la Russie et du Donbass aurait dû avoir lieu plus tôt.

« En ce qui concerne 2014, bien sûr, avec le recul, nous savons tout maintenant, mais nous sommes partis de l’hypothèse qu’il pourrait être possible de s’entendre, que Lougansk et Donetsk seraient en mesure de se réunir avec l’Ukraine d’une manière ou d’une autre dans le cadre des accords de Minsk. Nous avons travaillé sincèrement dans ce sens, mais nous n’avons pas pleinement ressenti l’humeur des gens, il était impossible de comprendre ce qui se passait là-bas », a déclaré Poutine vendredi lors d’une réunion avec les mères des militaires participant à l’opération militaire spéciale.

« Maintenant, il est devenu assez évident que cette réunification aurait dû avoir lieu plus tôt. Peut-être qu’il n’y aurait pas eu autant de victimes civiles, et il n’y aurait pas eu autant d’enfants tués par les bombardements », a déclaré Poutine.

« Mais au final c’est bien que nous l’ayons réalisé », a-t-il souligné, louant le rôle des fils des femmes invitées à la réunion, « qui combattent maintenant là-bas, sur la ligne de front, sur la deuxième ligne ou sur la troisième ligne – peu importe – ils sont tous dans la zone de l’opération militaire spéciale ».

« Je veux dire tous nos soldats, y compris ceux qui ont rejoint les forces armées à la suite de la mobilisation », a souligné Poutine.

Cependant ce qui est sûr, c’est que du côté russe, la crédibilité de l’occident a atteint le point zéro et Lavrov ne l’envoie pas dire à Macron : les choses sont claires

Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que l’Ukraine “sera libérée” des autorités “néonazies” qui dirigent le pays et est convaincu que les plans du président ukrainien Volodymyr Zelensky échoueront.

Ce à quoi Macron lui a répondu que les Ukrainiens avaient bien le droit d’avoir le gouvernement de leur choix sans que les Russes s’en mêlent.

Lavrov a commenté : au moins maintenant les choses sont claires, les européens de l’UE et Macron est leur porte-parole reconnaissent encourager la montée du nazisme.