Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Cuba ne doit pas se laisser vaincre

Prenez connaissance de la recette préconisée, elle vaut pour tous et pour le moment historique que l’humanité traverse et pensons aux grévistes de Total, aux difficultés de chacun, à la nécessité de la paix, mais aussi à Cuba, l’île héroïque, celle qui a le plus donné à l’humanité et qui continue. Cuba a besoin de nous. Il y a une seule chose dont je suis sûre: je ne veux pas éprouver la honte de survivre si comme le Che Cuba meurt… c’est ce que chante Léni Escudero, cette impossible survie avec le sentiment de ne pas avoir fait tout ce qui est en mon pouvoir. Je me demande si ceux qui aujourd’hui ne mènent pas cette solidarité qui est leur devoir de communiste, de gauche, de progressiste éprouvent l’idée de cette honte? Voilà pourquoi je vous demande de venir nous rejoindre le 3 novembre si vous êtes dans la région marseillaise, pour écouter Viktor Dedaj nous parler du blocus, de l’étranglement de Cuba, et de ce que l’on peut faire avec les moyens que nous avons… VOILA JE VOUS LE DIRAI TOUS LES JOURS JUSQU’À CETTE DATE, CUBA A BESOIN DE NOUS, SURMONTEZ VOS DIVISIONS, VOTRE INERTIE, VOTRE ÉPUISEMENT : LE 3 NOVEMBRE DE 17 à 20 heures à LA MAISON DES ASSOCIATIONS, 93 LA CANEBIERE MARSEILLE, SOYEZ LÀ …

2022-10-11 12:44:32 / web.radiorebelde@icrt.cu / Demetrio Villaurrutia Zulueta


Cuba, ne vous laissez pas vaincre
Photo : Abel Rojas Barallobre.

Ressentir le moment historique que nous vivons, dans un assentiment, nous permettra d’avancer beaucoup plus, conscients des armes que nous devons mettre en œuvre pour faire face à chaque situation et chercher les solutions qui correspondent dans chaque cas et dépendent de nos propres efforts.

Plus qu’un moment pour réclamer, c’est un moment pour donner, pour aider, pour contribuer, pour se donner à des fins communes, collectives, où que nous soyons pour le bien de tous et avec tous.

Vivre dans un moment historique – comme Fidel nous l’a légué dans sa conception de la Révolution – c’est se rendre compte que la Révolution vit des moments de changements et de transformations au niveau de la société, mais aussi d’autres marqués par les pressions impériales elles-mêmes qui n’ont jamais cessé mais qui s’intensifient maintenant.

Vivre dans le moment historique, ce n’est pas faire le jeu de l’ennemi qui utilise simplement nos pénuries pour attiser et renforcer nos peurs et nos désaccords. Nous devons nous concentrer sur ce que serait ce pays en revenant à un passé que nos parents et nos grands-parents connaissaient.

Cuba, ne vous laissez pas vaincre

Il est vrai que lorsqu’il est dit que « pour cette Révolution, tout devra être donné », l’engagement des fonctionnaires à chaque niveau à se donner dans leurs fonctions ne peut être laissé de côté : il faut atteindre la dernière personne ; communiquer et bien le faire; rechercher des solutions créatives; assumer un leadership qui accompagne l’action et la parole; faire des folies de la sensibilité humaine à travers tous les pores de votre corps; se mettre à la place des autres; ne pas donner de réponse négative lorsque toutes les possibilités n’ont pas été épuisées; marcher dans les rues; interagir; savoir; être insatisfait; convoquer…

Et c’est là, en se réunissant et en ayant la capacité de le faire, qu’une partie de ce que nous pouvons réaliser réside dans un scénario complexe, marqué par des pénuries matérielles, où la famille doit se réinventer chaque jour. Mais l’expression selon laquelle nous pouvons tous faire plus ensemble est réelle.

Pinar del Río en est un exemple. Des échantillons d’altruisme abondant se produisent tous ces jours dans la plus à l’ouest de nos provinces. Des dons qui viennent volontairement, des gens qui viennent apporter ce qu’ils ont, du soutien et du « nous sommes là pour ce dont vous avez besoin » à l’aide matérielle recueillie sur la base d’une foi ferme en l’amour et l’espérance, en l’unité et l’étreinte.

Nous réunir tous et nous mobiliser pour le bien commun, non seulement dans des situations extrêmes ou des catastrophes, pour ne pas perdre la tendresse qui a caractérisé le Cubain, son sens de la solidarité, sa capacité à aimer, sont des ingrédients que nous devons cultiver plus que jamais. Ce sont des armes puissantes qui ont été cimentées au cours de décennies de sacrifices et de luttes acharnées. Aujourd’hui plus que jamais, ne nous laissons pas vaincre.

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