Panique.
Le capital s’affole devant sa propre logique… En particulier devant la manière dont les USA continuent à laisser agir la planche à billet, à faire pression sur les salaires, l’emploi, en augmentant les taux d’intérêt et le durcissement des politiques monétaires. Si le dollar continue à grimper, les principales victimes sont les pays en développement qui ne peuvent rembourser leur dette en dollar (se retourner vers la Chine et la Russie est un réflexe de survie, tabler sur le découplage), mais l’Europe est dans la ligne de mire : Les analystes considèrent que les perspectives pour le Vieux Continent sont très négatives, avec une inflation en hausse, des Banques centrales qui relèvent les taux et une crise énergétique qui menace la croissance”, Ceci explique la position de la Chine dans un autre article qui voit dans les referendum russe en Ukraine comme dans la mobilisation militaire une stagnation du front et un jeu plus économique qui table sur l’asphyxie de l’Europe et la nécessité pour elle de rompre la vassalisation (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
3.Courrier internationalPublié aujourd’hui à 04h27 Lecture 2 min.
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“Les actions ont plongé vendredi à leur plus bas niveau depuis 2020, poursuivant une chute observée depuis août, alors que les investisseurs font face, aux États-Unis et dans le reste du monde, à une tempête économique qui devrait continuer à s’aggraver”, écrit le Washington Post.
À Wall Street, le Dow Jones a clôturé en repli de 1,62 %, tandis que le Nasdaq a perdu 1,80 %, à l’unisson de toutes les places européennes, de Paris à Francfort, en passant par Madrid et Milan – lanterne rouge avec un repli de 3,36 %.
L’inquiétude des investisseurs a été renforcée par la décision – pourtant attendue – de la Fed, cette semaine, de relever à nouveau fortement ses taux directeurs pour tenter de juguler l’inflation. “La détermination des autorités à faire baisser l’inflation coûte que coûte alimente les craintes que cette approche agressive ne provoque une récession mondiale”, analyse le Financial Times.
Car les États-Unis ne font pas cavalier seul : les Banques centrales d’Indonésie, des Philippines, de Taïwan, d’Afrique du Sud et de Norvège ont emboîté le pas de la Fed cette semaine, confirmant la tendance mondiale au durcissement des politiques monétaires.
Chute de la livre sterling
Le dollar, “qui tend à se renforcer en périodes d’incertitudes”, rappelle le quotidien de la City, a quant à lui été propulsé vers un nouveau plus haut de 20 ans face à l’euro. Mais la force du dollar “ravive également les craintes de ralentissement dans certaines économies en développement, qui vont avoir du mal à rembourser leurs dettes en dollars”, observe le FT.
La situation en Europe, comme l’atteste la chute des places boursières, n’est guère plus enviable, remarque Cinco Días. “Les analystes considèrent que les perspectives pour le Vieux Continent sont très négatives, avec une inflation en hausse, des Banques centrales qui relèvent les taux et une crise énergétique qui menace la croissance”, écrit le quotidien économique espagnol.
Autre signe inquiétant pour les Européens, selon Politico : des données préliminaires publiées vendredi “suggèrent que l’activité commerciale a connu en septembre sa pire contraction depuis début 2021”.
Les marchés britanniques ont eux aussi connu une journée éprouvante, après l’annonce par le gouvernement d’un plan de relance choc, prévoyant notamment des baisses d’impôt historiques.
La décision a fortement déplu aux investisseurs et précipité la chute de la livre, qui a atteint son plus bas niveau face au dollar depuis 37 ans. À tel point que la banque centrale britannique “a été priée de relever ses taux dès la semaine prochaine, pour empêcher la livre de s’affaiblir encore”, rapporte le Daily Telegraph. Ce serait là une démarche exceptionnelle, sachant que la Banque d’Angleterre a déjà relevé ses taux jeudi dans la foulée de la Fed.
Même l’or baisse
Les craintes de récession globale ont également fait plonger le pétrole, car “un ralentissement économique se traduirait aussi par une baisse de la demande énergétique”, explique le Wall Street Journal. Le prix du baril américain de référence a ainsi clôturé vendredi sous les 80 dollars pour la première fois depuis plus de 7 mois, avant même l’invasion de l’Ukraine.
Mais la tendance pourrait s’inverser. “Même avec les craintes croissantes d’une récession globale en 2023, certains traders pensent que les prix du pétrole pourraient remonter”, écrit le quotidien économique américain. “L’embargo européen sur le pétrole russe va probablement faire chuter la production pétrolière russe, créant un vide dans l’approvisionnement mondial. Or les capacités de production d’appoint de la plupart des membres de l’Opec sont limitées”.
Même l’or, valeur refuge par excellence, n’a plus la faveur des investisseurs : il a vu son prix baisser de 20 % depuis les sommets atteints en mars dernier. La faute au billet vert, analyse CNN, car le marché de l’or et des métaux précieux “est libellé en dollars. Une monnaie plus forte rend l’achat plus onéreux pour les investisseurs étrangers et peut réduire la demande, tirant les prix vers le bas”.
Courrier international
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Jean François Dron
En dehors de la crise, les USA font monter le dollar afin de punir les pays pauvres qui n’ont pas suivi leur politique anti russe . Comme salauds on fait pas mieux. Affamer les gens parce qu’ils ne sont pas d’accord avec vous çà relève des crimes contre l’humanité.