Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le 20e Congrès du PCC et l’avenir de la Chine. Entretien avec Fabio Massimo Parenti

De note correspondant italien cet article sur l’importance du Congrès du parti communiste chinois vu par un professeur italien qui actuellement assure des enseignements à l’Université de Pékin. Notons ce qui est souligné ici outre le leadership de Xi Jinping comment ce congrès constitue “un événement très important, surtout pour les pays dits non-alignés, qui représentent la majorité de la population mondiale et qui trouvent et voient en la Chine un partenaire de plus en plus fondamental et irremplaçable pour aspirer à des processus d’émancipation, sinon similaires à ceux de la Chine, en tout cas significatifs pour toute l’Afrique, une grande partie de l’Asie, ainsi que pour l’Amérique du Sud”. A ce titre il note également que la route de la soie évolue : “Par rapport au début, l’initiative “Belt & Road” se concentre de plus en plus sur des investissements qui vont au-delà des infrastructures. Je veux parler des investissements dans les écoles, les hôpitaux et pas seulement dans les chemins de fer, les ports et la fibre optique” avec un type d’échange d’un mode entièrement nouveau. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://www.lantidiplomatico.it/dettnews-il_20_congresso_del_pcc_e_il_futuro_della_cina_intervista_a_fabio_massimo_parenti/5496_47337/

par Pietro Fiocchi et Chen Ji

“Le leadership de Xi Jinping a assuré la projection internationale de la Chine et un extraordinaire développement à l’intérieur du pays”

À l’occasion du prochain Congrès national du Parti communiste chinois, un événement politique que nous considérons comme particulièrement important, et afin de comprendre son potentiel et ses éventuelles répercussions sur les dynamiques et les équilibres internationaux, nous nous tournons vers un expert en la matière, le professeur Fabio Massimo Parenti.

Fabio Massimo Parenti, docteur en géopolitique, géostratégie et géoéconomie, est actuellement professeur associé à l’Université des affaires étrangères de Chine à Pékin, où il enseigne l’économie politique internationale, et donne des cours à l’Institut international italien Lorenzo de Medici à Florence. Il est membre du Laboratoire Eurispes BRICS (un organisme italien privé qui mène des recherches politiques, économiques et sociales) et chercheur à l’Institut de recherche sur la région économique de la Chine centrale.

Le professeur Parenti est l’auteur d’essais fondamentaux tels que Mutamento del sistema-mondo (2009), Geofinanza e geopolitica (2016), Il socialismo prospero (2017) et plus récemment La via cinese – sfida per un futuro condiviso (2021).

Professeur, le 20e Congrès national du PCC est un moment important en Chine pour tout le peuple. À votre avis, en dehors de la Chine, quelle signification et quelle importance cet événement pourrait-il avoir pour les populations et les dirigeants politiques d’autres pays ?

Tout le monde attend avec impatience ce Congrès, qui devrait reconfirmer le leadership de Xi Jinping. Il s’agirait d’une grande nouveauté dans l’histoire de la République populaire, car ce serait la première fois depuis l’expérience maoïste qu’un président est confirmé pour un troisième mandat sur la base des changements apportés ces dernières années. C’est donc la première nouveauté.

Le leadership de Xi Jinping a assuré la projection internationale de la Chine et son extraordinaire développement intérieur, avec une accélération de la réalisation des principaux objectifs du Parti et du pays, à savoir réduire et vaincre la pauvreté absolue en Chine. Sous Xi Jinping, le processus de modernisation du pays a été accéléré et des objectifs sociaux très importants et très significatifs, uniques dans l’histoire du pays et dans le monde, ont été assurés.

Cette confirmation et les nouvelles lignes et objectifs qui émergeront du 20e Congrès représentent un événement très important, surtout pour les pays dits non-alignés, qui représentent la majorité de la population mondiale et qui trouvent et voient en la Chine un partenaire de plus en plus fondamental et irremplaçable pour aspirer à des processus d’émancipation, sinon similaires à ceux de la Chine, en tout cas significatifs pour toute l’Afrique, une grande partie de l’Asie, ainsi que pour l’Amérique du Sud.

Il y aura une attention enthousiaste de la part des anciens pays du tiers monde, en même temps qu’une attention toujours sectaire de la sphère occidentale, qui tentera certainement de souligner les caractéristiques autocratiques du système, en spéculant sur ce troisième mandat, et qui continuera à souligner et à manipuler certains aspects qui émergeront du Congrès afin de consolider une image négative de la Chine.

Au niveau de la communauté internationale, cette transition sera cruciale car la Chine reste le moteur de l’économie mondiale. Il faut espérer que les nouvelles orientations, qui seront certainement dans la continuité de ce qui a déjà été établi depuis un certain temps, donneront encore plus de confiance et d’espoir dans la consolidation de ce rôle constructif que, par exemple, à travers l’initiative Belt & Road, la Chine joue pour assurer un rééquilibrage vis-à-vis de l’hégémonisme occidental et en particulier celui des États-Unis.

Les politiques américaines sont de plus en plus rejetées et tenues à distance en dehors de l’Occident, dans le monde dit “émergent”, comme on le voit par exemple dans le cas de l’expérience des pays BRICS, qui reçoivent de plus en plus de demandes d’adhésion de nouveaux pays émergents d’Asie et d’Amérique latine.

Professeur, vous avez beaucoup écrit sur les questions mondiales, sur l’initiative “Belt and Road”. Vous avez souvent prédit l’évolution des faits et des tendances. Selon vous, en cette période post-pandémique, quelles stratégies politiques internationales devraient être mises en place, au niveau de la société et de l’économie, pour faire repartir les choses ? Quelles opportunités la Ceinture et la Route nous offrent-elles dans ce sens ?

Je pense que les “nouvelles routes de la soie” représentent un modèle unique qui est encore en cours de développement. Par rapport au début, l’initiative “Belt & Road” se concentre de plus en plus sur des investissements qui vont au-delà des infrastructures. Je veux parler des investissements dans les écoles, les hôpitaux et pas seulement dans les chemins de fer, les ports et la fibre optique.

Cette initiative est en train de devenir un modèle pour les pays non-alignés parce qu’elle offre des opportunités pour les économies réelles des différentes régions du monde que nous ne trouvons pas ailleurs : dans le sens où le bloc dit de l’Atlantique Nord occidental a essayé et essaie de reproduire des initiatives similaires mais en fait n’a pas encore avancé de plans d’investissement particulièrement significatifs.

Certains plans d’investissement occidentaux ont été lancés comme des slogans, dans quelques cas les ressources prévues sont plutôt limitées, et en fait on ne sait rien de la capacité de ces initiatives à avoir un impact réel comme celui de l’initiative Belt & Road, qui est à mon avis le modèle à suivre face aux crises mondiales, le modèle centré sur la coopération économique et culturelle, le dialogue et le respect mutuel. Ces principes doivent être rappelés, car ce sont les seuls qui peuvent garantir la reprise là où elle est en souffrance et ils doivent être placés avant toute initiative mondiale.

Je vois dans cette action et projection chinoise à l’étranger, d’un point de vue économico-politique, une croissance continue, de même que le nombre de pays demandant à participer à ce projet a augmenté, malgré les tentatives de l’Occident de discréditer cette initiative.

L’initiative “Belt & Road” est un laboratoire, elle s’est toujours articulée dans de nouveaux domaines d’intervention, en partant de l’objectif de relier plus étroitement les régions du monde, même à l’intérieur de celles-ci, et en arrivant à un mode de coopération pacifique entre les pays qui n’implique pas une forte ingérence politique, sauf dans la dimension de la coordination politique pour gérer les affaires mondiales et les grands problèmes internationaux : le terrorisme, le changement climatique, maintenant la récession ou la coopération dans le domaine de la santé.

La “Belt & Road” est ouverte aux suggestions, ses créateurs et promoteurs seraient heureux que l’Occident investisse réellement dans l’économie réelle dans ses processus de projection internationale. En fait, alors que de notre côté nous essayons de créer des projets antagonistes à la BRI, la Chine rejette ce genre d’approche et est prête à applaudir des initiatives du même type que “la Ceinture et la Route” qui visent à combler les écarts de développement et à réformer la gouvernance mondiale.

Parfois, les médias occidentaux se méprennent sur les bonnes intentions de la Chine. Que pensez-vous de la philosophie de la Chine en matière de coopération et de développement ?

Le malentendu est presque toujours un malentendu instrumentalisé et intentionnel, ce n’est donc pas un véritable malentendu, c’est la volonté de présenter la Chine comme une menace. C’est ce qui se passe depuis le début des années 2000 et qui s’accélère aujourd’hui dans la construction d’imaginaires collectifs à l’intérieur de l’Occident et dans la tentative que fait l’Occident de diffuser ces imaginaires à l’extérieur afin d’éloigner le monde de la Chine.

De toute évidence, il s’agit d’opérations défensives menées par l’Occident en déclin, qui sont exécutées avec des pratiques très violentes, combinant la censure avec une ingérence politique lourde pour éloigner les amis de la Chine des activités politiques, des contextes institutionnels.

Le système USA-OTAN tente de s’engager dans cette voie avec des stratégies offensives, mais il s’agit finalement d’une réaction défensive, même si cela n’enlève rien aux dangers qu’ils génèrent dans le monde, depuis le cœur de l’Europe, avec l’ingérence dans le conflit russo-ukrainien, et aussi avec la question de Taïwan et les nombreuses et croissantes provocations en mer de Chine orientale et méridionale.

Le malentendu est l’apanage de cette partie importante de l’opinion publique occidentale et, dans une certaine mesure, non occidentale, qui tombe dans le piège de la propagande de la manipulation occidentale moderne de l’information, laquelle a un objectif géopolitique très précis : isoler la Chine, ce qui est presque impossible, ou en tout cas détériorer son image internationale, qui s’est pourtant améliorée de façon constante et régulière, surtout au cours des vingt dernières années.

Il est également vrai qu’aujourd’hui la Chine a un sérieux problème interne, à savoir la gestion très rigide de la pandémie, et que si elle n’est pas revue pour assurer une plus grande flexibilité, elle pourrait également commencer à miner son bien-être interne et donc le processus même de développement, tant au niveau interne qu’en termes d’interconnexion avec le reste du monde.

Tout cela pourrait donc faire de la Chine un pays plus fermé que d’autres régions du monde, même si la République populaire a des traditions philosophiques qui s’incarnent dans sa culture diplomatique, dans ses politiques d’internationalisation. Des traditions philosophiques absolument constructives et toujours en faveur de la coopération, en faveur des compromis qui peuvent éviter de nuire aux personnes impliquées et à la dynamique globale.

La Chine possède un patrimoine culturel qui est un atout pour tous les peuples du monde, il en a été ainsi dans l’histoire et il en est ainsi aujourd’hui que la Chine a un grand poids économique et politique. Ces traditions sont fondées sur la solidarité, la coexistence pacifique et la non-ingérence, ce qui ne signifie pas qu’il ne faut pas avoir d’influence politique, mais qu’il ne faut pas avoir la volonté de manipuler les processus politiques en interne.

Il est évident que la présence d’institutions culturelles et autres a également un impact sur la coordination politique, mais cela fait partie de la bonne coopération, de l’avancement de la coopération entre les régions du monde et entre les peuples. Les stratégies occidentales d’ingérence dans les processus électoraux, ou celles qui conduisent à financer des groupes politiques à des fins de déstabilisation, comme dans le cas des tentatives plus ou moins réussies des révolutions colorées, sont différentes.

La politique de Pékin et sa façon de traiter avec le reste du monde, toutes deux fondées sur les principes de la philosophie chinoise, sont absolument partageables, je dirais même universelles, et expriment le meilleur de l’internationalisme socialiste, non pas sous une forme idéologique, mais sous la forme de la coexistence, de la recherche constante par le dialogue de toute forme de compromis permettant d’obtenir des résultats gagnant-gagnant.

C’est le contraire de ce que nous offrent aujourd’hui la philosophie et la culture politiques occidentales, qui recherchent finalement la domination, comme le monde anglo-saxon, au sommet de la pyramide hégémonique internationale, mais aussi les autres pays européens qui semblent suivre cet exemple même contre leurs propres intérêts.

Cette philosophie chinoise peut être mise à profit. Mais je ne vois aucune possibilité à court terme pour qu’une telle philosophie politique puisse résoudre les tensions internationales actuelles, parce que de l’autre côté il y a des groupes d’élites absolument fous, qui, pour défendre un millimètre d’hégémonisme en voie d’évaporation, sont prêts à opérer exclusivement dans le domaine de l’irrationnel, quelles que soient les bonnes suggestions venant de la Chine, par exemple, sur la question russo-ukrainienne dès le départ.

Si du côté européen, sous la houlette de Washington, il n’y a en fait aucune volonté de dialogue parce qu’on continue à alimenter l’image d’un ennemi qu’il faut vaincre et que pour ce faire on intervient, directement ou indirectement, avec un soutien militaire en alimentant la guerre, il est évident que les références chinoises visant à dialoguer, à trouver des solutions alternatives, à baisser le ton, à essayer de penser à une Europe plus autonome, voire à organiser son propre plan de sécurité régionale, ce que la Chine propose, reste absolument lettre morte.

Tandis que nous faisons la sourde oreille devant ces bonnes intentions universelles suggérées par la Chine, d’un autre côté, la Chine est obligée de faire face à de graves provocations de la part des États-Unis en ce qui concerne Taïwan.

La référence idéologique dominante en Occident est notre suprématie, une forme de racisme selon laquelle, même si le monde a changé, nous restons des peuples supérieurs.

En ce qui concerne le 20e congrès du PCC, quel est votre message aux dirigeants chinois ?

Le message que je leur adresse est de continuer sur la voie du développement interne, qui ne peut être séparé de l’intégration internationale, et donc d’éviter de se fermer à cause de ces provocations.

Il est important de poursuivre sur la voie de la double circulation, cette formule développée dans les plans quinquennaux par les dirigeants chinois et qui concerne la nécessité de trouver un équilibre entre le développement intérieur et international. C’est une voie que les Chinois suivent depuis les années 1980 et qu’ils ont affinée ces dix dernières années, en essayant d’accélérer, compte tenu des tensions internationales, des boycotts et des sanctions, la modernisation et l’indépendance économico-technologique du pays en misant fortement sur la construction d’un marché intérieur très fort.

La Chine n’est plus l’usine du monde et n’est plus dépendante des exportations. Aujourd’hui, la Chine est un pays inventeur, à l’avant-garde. Le pays connaît une augmentation constante des importations, comme le montre l’exposition internationale des importations de Chine.

Je conseillerais de continuer à travailler sur les aspects qui ont encore beaucoup de chemin à parcourir, comme la réalisation d’une civilisation écologique, la recherche et la réalisation de projets aussi durables que possible à long terme en termes écologiques. Ne jamais perdre l’inspiration socialiste et accorder toujours plus d’attention au développement social du pays.

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5 Commentaires

  • Michel BEYER
    Michel BEYER

    Je m’adresse principalement au camarade JC.DELAUNAY, ce qui n’exclue pas les arguments d’autres camarades.
    Je viens d’écouter une video concernant l’interview du Général Didier CASTRES, à la retraite et ex-responsable du CPCO. Si j’ai bien compris, c’est un organisme militaire qui pratique des analyses très poussées dans tous les domaines. Cet organisme est parfois invité au Conseil de Défense. Il peut faire des propositions au gouvernement et au Président de la République.
    Au cours de cet interview, Le Général CASTRES a évoqué la Chine, reconnaissant le rôle mondial de ce pays. Mais il considère qu’il est déjà un astre mort du fait de sa démographie déclinante.
    Il me semble que le PCC a pris des décisions concernant ce problème, notamment sur l’enfant unique par couple. Peux-tu apporter des éclaircissements sur cette question, et sur les chances de réussite de ces nouvelles décisions.
    Si la Chine est un astre mort, les USA sont un “trou noir” absorbant tous les pays occidentaux.

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    • admin5319
      admin5319

      Voici la réponse de Jean-Claude : je vais chercher à me documenter, car je ne suis pas démographe alors que la question soulevée mérite réflexion et documentation, mais cela va me prendre un peu de temps. Cela dit, je cherche à y répondre et je remercie Michel de me l’avoir posée.

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    • Daniel Arias
      Daniel Arias

      Curieux raisonnement. J’ai la désagréable sensation d’être non seulement gouverné par des escrocs et des voleurs ce qui est déjà pas mal, mais également par des imbéciles et là ça fout vraiment les jetons, s’ils sont tous avec des raisonnements comme ce général.

      L’analyse est si poussée qu’il semble ne pas tenir compte de la qualité de la production ni des dynamiques des capitaux chinois.

      La France produit essentiellement des services, finance et tourisme et la production de bien décline sans cesse dans le PIB, c’est à dire que l’ont augmente ni en volume ni en qualité dans la production domestiques, me s’il faut se méfier de ces chiffres quand les externalisation font basculer une part du PIB industriel dans le PIB service. Mais il suffit de voir nos zones industrielles transformées de plus en plus en musées pour y voir un mouvement de fond de désindustrialisation.

      https://fr.statista.com/statistiques/1047192/distribution-de-produit-brut-pib-dans-secteurs-economiques-en-france/

      L’industrie reste une base de la puissance, d’ailleurs les USA qui ont aussi désindustrialisé leur territoire gardent la totale maîtrise de leur industrie d’armement contrairement à la France.
      Une part non négligeable du pouvoir américain tenait dans le terrorisme qu’il a exercé dans tous les continents et dont notre cher Macron constate avec effroi qu’il n’est plus effectif depuis que l’Ours c’est dressé brutalement.

      Des éléments essentiels à l’économie moderne comme le néon ne seront très bientôt plus disponible pour l’occident, après l’offensive d’hiver.

      La Chine elle semble lucide sur ses fournisseurs comme sur ses clients et appelle avec intelligence selon ses intérêts à la paix mondiale et la coopération.

      La démographie chinoise décline c’est la raison pour laquelle elle a fortement robotisé sa production y compris agricole. Ce défis est déjà pris en compte dans sa stratégie à long terme.
      Il n’en sont plus à l’enfant unique mais à combattre l’enfant chouchouté sur lequel les parents surinvestissent. Peut être la nécessité chez eux de mettre un terme à leur mentalité bourgeoise qui fait tant de riches et d’exploiteurs en Chine depuis l’an 2000 ; tout en développant le pays.

      Les capitalistes chinois exportent de plus en plus de capitaux en particulier en Afrique. Il suffit de voir les nombreux reportages Chine-Afrique sur CGTN. Mais aussi en Europe et aux USA y compris dans des infrastructures stratégiques, ils vont dominer encore longtemps la production mondiale, y compris avec 900 millions d’habitants, me le le vieillissement va être plus brusque chez eux avec la politique de l’enfant unique, leur structure politique permet de réagir rapidement on l’observe dans toutes les technologies et également dans l’imprévu comme la COVID.

      Par contre le déclin démographique en Europe lui ne fait l’objet d’aucune stratégie de lutte, les cas de l’Italie et de l’Espagne comme les pays Baltes montrent les limites du tout capitaliste.
      Les jeunes ne peuvent plus être autonomes tôt par faute de logement ou de confiance en l’avenir la natalité est en fort déclin et se nourri d’une immigration qui cessera le jour ou l’Afrique va se développer.

      Les USA eux sont dans une situation morale catastrophique avec une consommation de drogue qui dévaste tout, une culture lamentable, des meurtres de masses, un racisme violent avec un basculement des rapports blancs/ autres “minorités” critiques pour la structure politique raciste des USA. Leurs chaînes d’approvisionnement elles sont fortement dépendantes de la Chine et d’autres pays pour tenir les travailleurs américains avec des bas salaires, ceci ne durera pas.
      Pour un redressement des USA il faut des investissements dans la santé et l’éducation de grande ampleur et dont les effets seront longs à ce faire sentir. Il leur faudra aussi combattre en interne leurs démons si pratiques pour les champs de cotons mais bloquant au temps de l’économie numérique, de la 6G et des usines 4.0.

      En France nos réformes de bidouilleurs comme celle du PACES censée augmenter le nombre de médecin va avoir l’effet contraire, là aussi le déficit est compensé par les médecins, tout aussi compétents, venus de l’Est, d’Afrique et du Moyen Orient. Mais les médecins manquent également en ville comme le personnel de soin nécessaire à une population vieillissante, kiné, aides soignants, aides à domicile,… L’Éducation Nationale fierté française peine à recruter également comme l’hôpital, santé, éducation sont détruits systématiquement par une caste de clowns stupides et médiatiques qui manipulent l’opinion à des fins électoralistes et au service d’une bourgeoisie elle aussi devenue débile confondant le brillant des signes sur leurs comptes en banque avec l’or et la production.

      Aujourd’hui le fond des culottes de nos dirigeants a plus d’importance que les conditions matérielles de notre propre survie. Laissant dangereusement au RN le discours sur le pouvoir d’achat et l’indépendance nationale, j’ai honte d’entendre Bardella défendre les relations avec Poutine dans l’intérêt de la France. Des millions d’électeurs vont s’y tromper sans Zemmour ils avaient la victoire aux dernières élections. Nous sommes dans une phase d’abrutissement généralisé, la “mort cérébrale de l’OTAN” est peut être une rare lucidité de Macron. Le RN porte aujourd’hui le discours populaire et se prépare a rafler la mise par auto dissolution de la gauche.

      Contraste effrayant avec l’actualité de la NUPES.

      Communistes au secours !

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  • Dominique
    Dominique

    La naïveté de la majorité des gens est absolument confondante. La politique de l’occident vis-à-vis de la Chine n’est pas une politique défensive mais une politique offensive et guerrière.

    “Les politiques sont le secteur divertissement du complexe militaro-industriel.” Frank Zappa.

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    • kath
      kath

      100% Exacte !!

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