Ce dimanche 11 septembre de 10H00 à 18H30 ce tiendra sur le Vieux Port, ViVa Cité, et les enfants de Cuba vous attendent, ce serait bien que vous veniez faire un tour comme je prévois de le faire en apportant des médicaments que le quartier des Chartreux a commencé une fois de plus à collecter.
Comme le dit Katia : vous êtes donc tous conviés ce dimanche, on vous attend, venez nombreux ….. !! Cuba Mi con tous quelle que soient vos opinons, vos orientations politiques, l’injustice faite au peuple cubain doit provoquer une large condamnation. Malheureusement trop de gens en France ignorent ce qu’est le blocus, cette asphyxie de la population civile parfaitement illégale en droit international, officiellement condamné par la France aux Nations Unies mais de fait appliquée par crainte des USA.
Si trop de gens l’ignorent c’est que ceux qui devraient avoir à cœur de faire connaitre ce crime se taisent en paraissant ne pas comprendre qu’en défendant Cuba ils se défendent eux-mêmes. Soyez cohérents…
UN FORMIDABLE MOMENT DE SOLIDARITÉ AVEC CUBA ET LE PEUPLE CUBAIN À LA FÊTE DE L’HUMANITÉ,
ESPÉRONS QUE CETTE INITIATIVE AURA SON ÉCHO DANS TOUTES LES FÉDÉRATIONS ET MÊME DANS LES BOUCHES DU RHÔNE et toutes celles qui frappent d’inertie le 38e congrès…. Malgré une direction fédérale qui s’entend mieux à bloquer les initiatives qu’à les impulser… Il serait temps que certains comprennent que le temps où l’Humanité soutenait Robert Ménard et son opération des Champs Élysées contre Cuba est terminé, qu’il ne suffit pas de jouer les notables et s’arroger des postes de sénateur, mais qu’il faut que les communistes redeviennent cohérents avec eux-mêmes, actifs, et capables enfin de comprendre et de transformer le monde…
Un communiste ne peut pas être incohérent et prétendre soutenir Cuba sans jamais rien faire pour l’île de la dignité, c’est la grande leçon de Cuba! être cohérent dans ses actes, mais pour cela il faut une organisation et une conviction, c’est le rôle d’un parti.
Par: Michel E Torres CoronaDans cet article : Cuba, Démocratie, États-Unis, Justice sociale, Politique, Souveraineté5 septembre 2022 | 58Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur WhatsAppPartager sur TelegramCelui qui se dit révolutionnaire doit toujours dire ce qu’il pense et doit faire selon ce qu’il dit. Photo : José Manuel Correa.
Nos ennemis peuvent se permettre le sombre luxe de l’incohérence, ce plaisir mesquin de dire une chose puis d’en faire une autre, de défendre une cause aujourd’hui et demain en la dénonçant. Nos ennemis peuvent abjurer tous leurs principes, ces idéaux qu’ils ont promis de sauvegarder au prix de tout sacrifice.
Nos ennemis peuvent être sibyllins, se déplacer entre les ombres, ne pas donner de visage; ils peuvent faire preuve d’opportunisme et changer de cap lorsque le vent souffle, comme des girouettes, ou se consacrer à la vie d’intrigants, d’hypocrites, de ceux qui font taire la vérité pour plus de commodité et agitent dans les airs le drapeau des mensonges et de la trahison.
Nos ennemis peuvent faire tout cela sans perdre le sommeil, sans que la conscience bouillonne dans leurs tempes, et ils trouveront toujours refuge et bon yantar; ils auront des prix, des hommages et des ovations. Mais nous ne le faisons pas; nous ne pouvons pas nous donner ces luxes, nous ne pouvons pas être incohérents et marcher sur le chemin du monde en donnant des embardées démagogiques. L’incohérence est notre péché cardinal.
Celui qui se dit révolutionnaire doit toujours dire ce qu’il pense, sans que cela implique de nier l’affirmation de soi ou la folie ; et, plus important encore, il doit faire selon ce qu’il dit, ni plus ni moins, sans martyre absurde. Devenir des statues silencieuses ou des marionnettes d’assentiment nuit au projet d’émancipation individuelle et collective que nous préconisons, favorise la viralisation des simulateurs et transforme la complicité face au mal fait en condition de succès.
Martí a dit que la liberté était le droit de tout homme d’être honnête, de penser et de parler sans hypocrisie. Comme tout droit, croire qu’il a été irrévocablement conquis, c’est le nier : pour la liberté, nous devons nous battre tous les jours. Nous devenons prisonniers de notre propre confort si nous attendons pacifiquement, pour dire la vérité, pour être célébrés à l’unanimité pour notre courage et notre honnêteté : il y aura toujours ceux qui exerceront l’autorité pour faire taire les voix inconfortables à leur position.
On ne s’attend pas à ce que les révolutionnaires nous encouragent et nous divertissent pour avoir fait ce que nous devons. Martí a également dit que la liberté était la tyrannie du devoir. Il n’y aura pas de banquets ou de fontaines à champagne pour ceux d’entre nous qui décident de continuer sur le chemin de la Révolution, parce que nous connaissons l’ara et non le piédestal. La hauteur relative d’une position, d’une position, ne nous donnera pas de soroche et nous ne libérerons pas frénétiquement les miels de pouvoir.
Notre discours est celui de la justice sociale et de la souveraineté populaire, c’est le discours de la pleine dignité et de l’équité. Ce discours ne peut pas protéger ceux qui se battent pour les privilèges, ceux qui se rassemblent dans leur nid, comme les pies, les guirlandes du vol. Si la Révolution appartient aux humbles, aux humbles et aux humbles, il n’y a pas de place dans son sein pour ceux qui ne connaissent que l’ostentation frivole et les désirs banals.
Les erreurs ne nous sont pas étrangères. Nous ne sommes pas vierges. Nous ne sommes pas des ascètes. Mais nous devons aspirer à faire en sorte qu’il n’y ait pas d’erreur non corrigée, à nettoyer les macules inévitables qui tombent sur tout travail humain, nous devons aspirer à l’austérité de ceux qui ne prospèrent pas sur la monnaie publique, au caractère sobre de ceux qui n’utilisent pas les influences et les affections comme monnaie d’échange. Nous devons être les champions de la vérité même si la vérité nous déshabille et nous blesse.
L’incohérence est le péché cardinal des révolutionnaires. Être autrement, aspirer à d’autres objectifs, impliquerait des antagonismes irréconciliables avec nos valeurs fondatrices; des antagonismes qui mettraient en suspens les fondements du socialisme à Cuba, cette œuvre perfectible pleine d’échafaudages que nous persistons à construire, convaincus qu’une alternative au statu quo injuste est nécessaire.
(Tiré de Granma)
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