Guerre en Ukraine : Benoît Payan, le maire de Marseille, a rencontré Volodymyr Zelensky à Kiev

Quand un bouffon “élu” pour mener une politique et qui en fait une autre rencontre un autre bouffon, élu pour mener une politique et qui en fait une autre, qu’est-ce qu’ils se racontent sinon des histoires de bouffon.

Après avoir vécu de grands moments de fusion avec Macron, Benoît Payen tombe dans les bras de Zelensky, c’est fou comme ces gens-là ont l’émotion aisée… Bruno Payen n’a jamais été désigné par les Marseillais comme maire de Marseille, il est le produit d’un tour de passe passe dont les élus marseillais n’ont pas hélas le secret. Après une espèce d’opération baptisée le printemps marseillais et qui était présenté sous les couleurs enchanteresses d’une “autre politique” enfin proche des citoyens et qui changerait du tout au tout avec les agiotages de décennies de la droite de Gaudin et du PS décomposé la moitié étant inculpés, l’autre pas loin de l’être, ce fut le retour des mêmes. L’incroyable d’insignifiance mélenchonienne-verte Rubirola, la potiche qui était là, écartée, on a vu ressurgir le PS sous son double visage, celui des petits dictateurs à la Deferre et celui des gangsters affairistes des quartiers nord en la personne de Samia Ghali devenue premier adjoint d’une manière aussi inattendue que Bruno Payen le fut en maire. Comment un tel parcours ne reconnaitrait pas un frère en Emmanuel Macron et surtout en l’invraisemblable Zelensky?
“C’est une rencontre incroyable, dans un moment incroyable“, a réagi l’élu marseillais, ce vendredi, après sa rencontre avec le président ukrainien.

Non c’était écrit… vous êtes au même niveau pas un plus grand que l’autre… Vous êtes assortis…

Illustration : Benoît Payan, le maire de Marseille, a rencontré Volodymyr Zelensky ce vendredi 19 août à Kiev. (VALLAURI NICOLAS / MAXPPP)

Le maire de Marseille, Benoît Payan, a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ce vendredi à Kiev, indique France Bleu Provence. Avec sept autres maires de grandes villes européennes, Benoît Payan a ratifié un protocole d’accord de reconstruction durable des villes ukrainiennes. “Dès la fin du conflit”, la ville de Marseille y enverra notamment ses marins-pompiers.

Ces deux précisions prennent l’allure d’un canular… Disons tout de suite que l’on peut comprendre et partager la nécessité de ‘accueil de réfugiés d’un pays en guerre, mais il faut voir que dans les rues de Marseille, des gens issus d’autres interventions en général occidentales, dorment par terre, des femmes des enfants, ils squattent des immeubles menaçant ruine, toute la misère du monde se presse là, attendant des secours. Des générations entières qui sont elles françaises s’accumulent dans des conditions de sécurité et de précarité qui rejaillit sur la ville et si la violence n’est pas plus haute ce n’est pas faute d’avoir laissé prospérer les circuits de la drogue et des armes. Alors cet accueil qui prend des aspects privilégiés, des droits, des moyen que les autorités prétendaient ne pas avoir pour les autres réfugies ou même pour la population majoritaire qui n’a pas les moyens de la survie.

Pourquoi deux poids deux mesures ?

Comme le souligne Comaguer, marseillais lui aussi et donc au fait des tambouilles locales: à propos de l’envoi d’un bataillon de marins pompiers Marseillais pour reconstruire Kiev : “La Havane ça attendra  et les marins pompiers n’iront pas à Matanzas“. Avec ce détournement des marins pompiers vers Kiev alors que non seulement nous sommes dans la saison des incendies, mais la demande d’aide cubaine est restée lettre morte, là aussi o s’interroge. C’est avec des détails de ce type que l’on mesure mieux ce qu’est la gauche marseillaise. Non seulement ce maire PS, sur une liste de rassemblement citoyenne, avec tout le pannel de la gauche, y compris un adjoint ‘communiste” (sic) à la culture, l’invraisemblable Coppola qui soutient à peu près n’importe qui sauf les communistes… Il y a même eu un opération discrète dans laquelle l’ambassadeur de Cuba a été invité par ces gens-là et le non moins invraisemblable Jeremy Bacchi. Ils ont juré, promis, en révant sans doute de tourisme sur les plages de Varadero quand les fumées de l’incendie seraient apaisées.. La population marseillaise, les militants de gauche et surtout les communistes n’en ont rien sur et les marins pompiers non plus… Les USA et l’OTAN peuvent dormir en paix, le blocus ne sera pas dénoncé…

Soyons discrets entre notables pour être efficaces, disent quelques gros dindons imbus de leurs personnes, résultat s’ils sont incontestablement discrets dans l’art de ne pas dénoncer le blocus on aura quelques doutes sur l’efficacité de l’opportunisme qui consiste à emboîter le pas à la propagande de la CIA et ne jamais mobiliser la gauche sur ses véritables valeurs: par exemple démontrer que le blocus de Cuba est un crime… et que l’on obtient pas la paix en confortant le bellicisme…

Parce qu’il fut reconnaitre que Bruno Payen depuis des mois est sur le front ukrainien, en soutien des bonnes oeuvres de l’oTAN. La mairie a été agrementée des couleurs ukrainiennes, mieux ou pire la ville de Marseille a accuilli le plus gros lot de réfugiés ukrainien, les a installé dans un bateau de croisière loué aux frais du contribuable marseillais. Ce qui s’est vu a d’ailleurs provoqué la colère d’une partie de la population marseillaise; Celle-ci confrontée aux largesses envers des gens qui n’en avaient pas toujours besoin et se conduisaient avec arrogance comme en pays conquis dans une ville marquée par la misère finissait par y voir de la discrimination. les tension existaient y compris dans le centre ville entre une population issue de l’immigration africaine et maghrébine, voir de tout le bassin méditerranéen qui connait des galères abominables et ces nouveaux arrivants à qui on offrait ce que eux quemandaient en vain depuis tant de temps…

C’est pourquoi d’ailleurs l’idée de reconstruire Kiev aux frais des marseillais peut paraitre une galéjade de la même nature que celle qui fait qu’une municipalité de gauche avec des communistes refuse l’envoi des marins pompiers à Cuba et les envoie (pourquoi faire? sur le front de guerre) en accompagnement des livraisons otanesques… En effet Marseille a en son sein des quartiers parmi les plus pauvres d’Europe, des immeubles entiers sont délabrés… Les tentatives de gentrification avec expulsion des populations se multiplient mais il y a trop de pauvres gens et même la Canebière n’arrive pas à se donner le visage de la spéculation réussie. Peut-être qu’une population ukrainienne opérera le remplacement souhaité mais cela ne résoud pas les problèmes d’une ville dont le changement de municipalité est dû à un scandale, l’effondrement d’immeubles vétustes dont certains appartenaient à des élus, la main basse sur la ville de promoteurs et le défaut criant de logements sociaux.

Que va-t-il recontruire en Ukraine ? Charité bien ordonné commence par soi-même!!!

Mais suivons ces touchantes retrouvailles entre ces deux édiles qui nous paraissent avoir une conception assez particulière de ce qu’ils doivent à la population qui les a élus. Il est vrai que les participations ont été faibles en particulier dans le cas marseillais où près de 60 % de l’électorat ne s’est pas déplacé. En particulier les quartiers pauvres… Certes on peut imaginer que cette idée de reconstruction enchantera les promoteurs immobiliers qui ont déjà pillé Marseille, mais moins celui qui acquittera à la fin l’addition..

Enfin ils ont l’air contents… et si bon public…

“C’est une rencontre incroyable, dans un moment incroyable“, réagit Benoît Payan sur France Bleu Provence. “Je n’étais jamais allé dans un pays en guerre. Il faut imaginer ce qu’est Kiev, ce qu’est l’Ukraine, avec des checks-points partout, des carcasses d’avions, de tanks… Et au milieu, un palais présidentiel incroyable avec des sacs de sable partout et un président qui se tient debout, digne et marqué.” On se croirait dans le reportage de Vogue…

Avec la délégation d’Eurocities, composée donc des maires d’Athènes, de Florence, d’Helsinki, de Lyon, d’Oslo, de Riga et de Tirana, Benoît Payan a signé un protocole d’accord de reconstruction des villes ukrainiennes.

L’objectif est de mettre en place “une réhabilitation rapide, écologique mais aussi respectueuse de l’Etat de droit ainsi que des droits civiques“, précise la ville de Marseille dans un communique. “L’Ukraine pourra également compter sur le bataillon de marins-pompiers de Marseille”, ajoute l’élu.

Une place Kiev sera également prochainement baptisée à Marseille pour célébrer un nouveau jumelage exceptionnel. En effet, les deux villes se sont engagées à coopérer dans les domaines de la sécurité civile, de la culture et du patrimoine, de la construction d’établissements éducatifs, de la santé et de la promotion de la paix. “Les habitants de Kiev et de Marseille sont désormais des peuples frères“, se félicite Benoît Payan, oui ils auront besoin bientôt de reconstruire leur ville, d’efforts en matière d’éducation et de santé… Cela dit j’ai de doutes, vu qu’en 2015 Marseille était déjà jumelée à Odessa et la ville soeur ne s’est absolument pas intéressé à la manière dont leurs nouveaux frangins de Kiev, le parrain oligarque de Zelensky avait fait cramer 48 personnes dans la maison des syndicats dont un gamin de 17 ans… Il est vrai que c’était un jeune communiste…

Quant à a paix ce n’est pas dans les fourgons de l’OTAN que ni les uns, ni les autres ne la troveront…

Oui décidemment Zelensky et Payan sont double patte et patachon en train de jouer une comédie aux allures de tragédie.

Danielle Bleitrach