Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

On apprend que Macron fournit secrètement des mines à Zelensky.

La connivence criminelle entre Macron et le corrompu Zelensky se découvre chaque jour et elle rend de plus en plus risible et humiliant les simagrées (le verbe macroner est désormais employé pour décrire cet art de s’agiter pour occuper l’espace médiatique et agir avec fourberie et inefficacité) du président français. La complicité et la livraison d’armes alors même que la France était officiellement garant des accords de Minsk que le régime ukrainien refusaient d’appliquer continuant une guerre contre son propre peuple, mais cela va encore plus loin quand aujourd’hui les forces armées ukrainiennes pour couvrir leur positions utilisent des mines HPD F2 théoriquement interdites. Et la nausée nous prend face à ces belles âmes des médias et de la TOTALITÉ des forces politiques dont le PCF au silence éloquent qui laissent par pur opportunisme accomplir un tel crime contre des civils, des enfants devenus infirmes, qui le font en couvrant le chantage nucléaire. Que s’est-il passé pour que le parti qui a su mener tant de combats courageux se taise ? Quelle université d’été pour enfiler des perles de verre qui cachent le crime? (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/war21/article/343299/

Les forces armées ukrainiennes couvrent leurs positions près d’Artiomovsk avec des mines HPD F2 françaises interdites.
Svetlana Gomzikova

photo : des sapeurs à l’œuvre avec le robot Uran-6 du Centre international de déminage des forces armées russes (Photo : Stanislav Krasilnikov/TASS)

Des mines françaises interdites par la Convention de Genève, qui ne peuvent être désactivées, ont été découvertes par des militaires des forces alliées sur les positions abandonnées par les forces armées ukrainiennes près d’Artiomovsk (Bakhmut). C’est ce qu’a déclaré le lieutenant-général Igor Konashenkov, porte-parole officiel du ministère russe de la Défense, lors d’un briefing le 16 août.

Plus de cinquante mod. F2 ont été utilisés par les nationalistes ukrainiens pour miner les approches de leurs positions près du village d’Opytne, au nord-ouest de Donetsk. Les positions en question étaient celles où des unités de la 72e brigade mécanisée des forces armées ukrainiennes avaient été stationnées avant de battre en retraite sous l’assaut des forces alliées.

On ne sait pas exactement comment les mines ont été découvertes. Cependant, il semble qu’elles aient été mises dans le but d’empêcher les véhicules blindés alliés de progresser dans cette direction. Puisque le mod. HPD F2 est principalement conçu pour détruire les véhicules blindés tels que les chars, les véhicules de combat d’infanterie, les APC, les véhicules de reconnaissance (ERV), etc. La charge creuse est activée lorsque le véhicule passe sur la mine et pénètre jusqu’à 100 mm de blindage.

La mine est placée dans l’eau jusqu’à une profondeur d’un mètre et demi, ainsi que dans et sur le sol, manuellement ou au moyen du poseur de mines EMP F2.

Mais le principal danger de ces munitions est qu’elles ne peuvent être récupérées ou désactivées une fois qu’elles ont été déployées. Les détecteurs de mines ne peuvent pas les détecters. La mine est déclenchée non seulement par l’approche d’un détecteur de métaux électromagnétique, mais aussi par le mouvement de tout objet métallique à proximité, qu’il s’agisse d’une pelle, d’une arme, etc. Même le simple mouvement de la mine et son inclinaison provoquent une explosion.

L’armée russe affirme que l’utilisation de ce type de munitions viole le Protocole II de 1996 sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi des mines, pièges et autres dispositifs. Le Protocole fait partie de la Convention de Genève sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi des armes à feu sans discrimination, adoptée à New York le 10 octobre 1980.

Selon des sources ouvertes, le mod. HPD F2 est entré en service en France en 1989. Fin 1999, environ 400 000 HPD étaient produits. Les munitions se trouvent également dans l’arsenal de la Belgique, de la Norvège et de la Suisse.

On ne sait pas combien de ces mines les forces armées ukrainiennes ont reçu. Mais le fait que la France les fournisse au régime nazi de Kiev montre que Paris ne viole pas seulement les exigences du Protocole II, que les Français ont signé et ratifié. Cela permet également à Kiev, avec cynisme, d’utiliser les méthodes de guerre les plus sales contre les civils.

Toutefois, il semble que l’Ukraine soit effectivement “autorisée à faire n’importe quoi”, comme l’a récemment déclaré le “chef de file du régime”, M. Arestovich. Quoi qu’il en soit, dès le 2 juillet, la Russie a transmis à l’ONU des données sur l’utilisation par les forces armées ukrainiennes de mines “Lepestok” interdites, qui mutilent et tuent des enfants et des personnes âgées à Donetsk et dans d’autres villes de la RPD. En réponse, nous n’avons reçu qu’une déclaration inarticulée de Guterres, le secrétaire général de l’organisation, selon laquelle l’utilisation de ces mines contre des civils était inacceptable pour toutes les parties au conflit.

Pour Kiev, une telle réprimande c’est comme “pisser dans un violon pour obtenir la Marseillaise” [traduction non littérale de l’expression utilisée en russe, NdT]. C’est pourquoi il continue de bombarder les rues de la capitale de la République de Donetsk de “pétales” mortels à l’aide de roquettes et d’artillerie à canon. La veille, les autorités de la DNR ont signalé que Zemfira Suleymanova, une volontaire et journaliste russe de 25 ans, qui était venue dans le Donbass pour aider les gens et apporter une aide humanitaire, était morte à la suite de l’explosion d’une telle mine.

Mais si la France fournit à Kiev des armes interdites par les conventions internationales, doit-elle être tenue pour responsable ?

SP a adressé cette question à Vladimir Yevseyev, un expert militaire de l’Institut des pays de la CEI :

– Si la France viole le droit international, elle peut, comme tout État membre des Nations unies, faire l’objet de sanctions. Par ailleurs, la France est elle-même un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Par conséquent, naturellement, elle ne se laissera tout simplement pas soumettre à des sanctions par cet organisme international.

Si l’Occident était objectif, il pourrait bien sûr – hypothétiquement – punir Paris. Mais la probabilité que cela se produise aujourd’hui, comme il est facile de le comprendre, est nulle.

Il est fort probable que ces mines aient été, en effet, fournies par les Français à l’AFU. Mais je ne sais pas ce qu’ils espéraient. Parce qu’il est impossible de dissimuler le transfert de ces munitions. De plus, ils ne sont pas récupérables. Il s’avère que Paris s’est en quelque sorte piégé tout seul.

“SP : Et qu’a-t-il gagné ?

– Il ne s’agit pas de ça. Il pourrait s’agir d’une vengeance de la Russie pour sa défaite au Mali, d’où les troupes françaises ont récemment été contraintes de se retirer après près d’une décennie de présence. Ils étaient là sous le prétexte de combattre le terrorisme islamique, mais n’ont pas réussi à stabiliser la situation. Et cette ancienne colonie africaine de la France s’est réorientée sur la Russie. Ce qui a été considéré par beaucoup dans la Cinquième République comme la plus grande défaite de Macron en matière de politique étrangère.

Je pense que par ressentiment, il a pu opter pour ce genre d’action, comme des représailles contre la Russie. Mais c’est mon opinion personnelle.

Dans tous les cas, la fourniture d’armes interdites constitue une violation grave. Bien qu’il soit clair que l’Occident va essayer de déformer la situation d’une manière ou d’une autre. Et ne permettra aucune de nos initiatives visant à empêcher de livrer au régime de Kiev de telles armes.

Néanmoins, ce sujet mérite d’être traité à part, au moins dans les médias. Et les médias français, qui sont, après tout, plus indépendants des États-Unis que, par exemple, les médias allemands, j’espère, y prêteront une attention sans faille.

En particulier, ils peuvent soulever la question de savoir sur quelles bases le président Emmanuel Macron a permis la livraison de ces armements.

“SP : – Mais peut-être que les mines arrivaient en Ukraine par des canaux “occultes”…

– Il est impossible de livrer de tels armements sans autorisation. Ces fournitures sont effectuées exclusivement avec la sanction du chef de l’État. Et dans ce cas, c’est Macron qui, par sa décision, a violé le droit international.

Doit-il être tenu pour responsable de cette situation ? Je pense que oui. Et tout d’abord, par son propre peuple, ses propres parlementaires. Je pense que nous devons accorder une attention particulière à ce point. Par conséquent, toutes les informations sur la façon dont le palais de l’Élysée viole grossièrement la Convention de Genève doivent être portées à l’attention du public français.

C’est le seul côté sur lequel on peut travailler ici. Car les récentes déclarations de Macron en faveur des provocations de Kiev montrent qu’il est lui-même complètement tombé sous l’influence des États-Unis. Et n’a pas de point de vue propre. Mais il doit néanmoins rendre des comptes au peuple qui l’a élu. Y compris comment l’image internationale de la France peut souffrir de cette aventure.


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7 Commentaires

  • John V. Doe

    C’est la 2e fois que la France se met dans l’illégalité dans cette guerre. Il y eut la livraison illégale d’obus à sous-munitions pour les canons César fournis aux Ukrainiens : ce type de munitions fait l’objet d’une convention signée par la France à l’ONU et sont censés avoir été détruits, tous sans exception.

    Il est théoriquement possible qu’une partie tierce non-française fabrique ces obus illégaux pour des canons qui étaient jusqu’à leur livraison en petite quantité à l’Ukraine mais la rentabilité de la chose serait largement négative donc hautement improbable.

    Il y eut donc 2 transgressions de la signature de la France : d’une part la conservation et ensuite la livraison de ces obus, la dernière étant aggravée par la livraison d’armes interdites à une partie non-signataire de l’accord.

    Je ne suis pas assez ferré en droit pour en conclure positivement que Micron est un criminel de guerre et je serais heureux d’avoir l’avis de plus experts.

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    • John V. Doe
      John V. Doe

      Comme remarqué par un proche, il y a un mot manquant dans le 2§ de mon commentaire qu’il faut lire “pour des canons qui étaient Franco-Français jusqu’à leur livraison en petite quantité à l’Ukraine”.

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  • Xuan

    NB : le site ukrainien hitech gagadget confirme que la France a bien livré les mines HP2A2 https://gagadget.com/fr/144517-lafu-recoit-de-rares-mines-antichars-francaises-hpd-2a2/

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  • Michel BEYER
    Michel BEYER

    Puisque la Convention de Genéve interdit l’utilisation de ce type de mines, pourquoi la France en fabrique-t-elle? Elle n’a pas attendu la guerre en Ukraine pour développer ces armes. Dans quel but?
    Ma question peut paraître naïve, mais nous avons le droit de connaître ces raisons. Nous avons aussi le droit de savoir sur quels sites ces mines sont fabriquées.

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  • pravochka
    pravochka

    Apparemment ces mines ne seraient pas interdites :
    https://www.droitdesmilitaires.fr/906
    Notamment car désactivation au bout de 30 jours max. Je sais pas si on peut y croire. J’espère.

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    • Daniel Arias
      Daniel Arias

      En effet cette mine se désactive automatiquement en 30 jours, et le réglage va de 10 mn à 30jours, elle peut être réactivée pour la déplacer en remplaçant la batterie.

      Le soucis est qu’elle n’est pas suffisamment discriminante car sensible aux objets métalliques, véhicules civils, ou équipes de démineurs, de plus elle en plastique et difficile à détecter (les mines chinoises type 72 sont également en plastique).

      Le protocole II de la convention de Genève n’aborde pas particulièrement l’usage des mines, mais interdit les actions militaires non discriminantes tout comme l’usage disproportionné de la force par rapport à l’objectif militaire ou encore la destruction d’infrastructures nécessaires à la vie des civils.

      De toutes manières tout type de mines présente un danger pour les populations civiles si les zones ne sont pas connues et protégées ou déminées.

      Dans le cas de ces mines le problème vient qu’une fois un territoire conquis ces mines présentent un danger pour les civils pendant 30 jours, au pire il faudra dans les zones de combats une certaine quarantaine. C’est le même danger pour tous les explosifs qui n’ont pas explosé et qui restent dans le sol ou en mer, en France même nous découvrons régulièrement des explosifs dangereux de la seconde guerre mondiale.

      Les Russes disposent d’un système de déminage qu’il n’amèneront probablement jamais en dehors de la Russie, il est utilisé pour les forces nucléaires lors des déplacements du système Yars, c’est un micro onde sur roues qui détruit tout explosif se trouvant dans sa zone de rayonnement, aucun humain ne doit se trouver devant lorsqu’il est actif.

      Michel demande pourquoi l’existence de telles mines ?
      Ces mines ont été développées un peu partout dans le monde chez les soviétiques c’est la TM-72 utilisée avec les déclencheurs magnétiques MVN-72 ou MVN-80. Les chinois ont développé la type 84 avec une version à détection magnétique elle est larguée depuis les airs et comme la mine française dispose d’un système anti manipulation.

      Dans les années 80 le pacte de Varsovie dispose de plus de 42 000 chars en Europe contre 13 000, et de plus de 78 000 véhicules blindés contre 30 000. Dans ces années fut développé le char de combat le plus rapide au monde le T80 à turbine à gaz (aperçu dans la guerre du Donbass). Ce Char était spécialement conçu pour défoncer les forces de l’OTAN.
      Les mines dans ce contexte sont un excellent moyen de retarder une telle force. En parallèle nous avions les bombes nucléaires tactiques pour détruire la première vague de chars.
      La supériorité numérique du Pacte de Varsovie ne laissait aucune chance à l’OTAN.

      Dans les années 80 le scenario était une guerre extrêmement rapide avec des moyens énormes y compris nucléaires et chimiques en Europe et éventuellement jusqu’à l’apocalypse nucléaire.
      Ces mines n’étaient qu’un détail technique dans un tel scenario.

      Dans le scénario ukrainien l’usage de telles mines n’est pas stupide pour défendre leurs lignes et le danger restera limité dans le temps. Les chars russes neutralisés sont aprfois remplacés par les trophées abandonnés par les troupes ukrainiennes.

      Là où la France est condamnable c’est dans le soutien à un régime Nazi, pour faire durer inutilement la guerre et d’un point de vue égoïste français de ruiner la France en retardant la normalisation inévitable de nos relations avec la Russie.

      Un site francophone destiné aux démineurs, fiche technique de la HPD-F2:

      https://bibliomines.org/document/mine-hpd-f2/

      https://en.topwar.ru/200396-ukraina-poluchila-i-primenjaet-protivotankovye-miny-hpd-f2.html

      Le protocole II:
      https://www.icrc.org/en/doc/resources/documents/misc/additional-protocols-1977.htm

      OTAN Pacte de Varsovie

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_arm%C3%A9es_de_l%27OTAN_et_du_Pacte_de_Varsovie

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  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    Convention de Genève, texte du protocole II.

    Le Titre IV parle de la protection civile.

    Vous pourrez y constater les nombreux articles enfreints par l’armée ukrainienne et également l’armée américaine dans la quasi totalité de ses guerres impérialistes.

    https://www.ohchr.org/fr/instruments-mechanisms/instruments/protocol-additional-geneva-conventions-12-august-1949-and-0

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