Quels témoignages faudra-t-il encore pour que les belles âmes se réveillent sur le régime de Kiev. Non seulement il y a eu le rapport d’Amnesty international, mais le journal allemand die Welt publie un article accablant sur la corruption de Zelensky et son entourage, la manière dont ils pillent l’Ukraine et qui laisse mal augurer des sommes déversées sur cette “noble cause” mais voici que CBS aux Etats-Unis émet des doutes sur ce qu’il advient de la livraison d’armes. Pourtant imperturbable- jusqu’au délire intégral pour LCI- l’appareil de propagande continue à nous vendre cette “cause”… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Maroc diplomatiqueil y a 17 heures
Par Bachir Abdallah
La chaîne de télévision américaine CBS a annoncé un documentaire dans lequel il est rapporté que la majorité des armes fournies à l’Ukraine par l’Otan disparaissent dans les conditions sombres.
Les législateurs américains ont averti depuis longtemps que la plupart des armes livrées à Kiev disparaîtront dans « des conditions nébuleuses » parce qu’il n’y a pas de mécanisme de contrôle fonctionnel. Europol avertit depuis des mois que certaines des armes, y compris les missiles antichars et les missiles antiaériens Stinger, peuvent atterrir sur le marché noir européen et ainsi tomber entre les mains de terroristes ou du crime organisé.
À la mi-juillet, un Britannique condamné à mort à Donetsk, qui avait combattu contre l’EI et la Turquie avec les YPG kurdes en Syrie avant son passage en Ukraine, avait révélé que des employés des services secrets ukrainiens se sont tournés vers lui pour établir des contacts avec les YPG, auxquels l’Ukraine a fourni des armes reçues de l’Otan.
De hauts officiers ukrainiens et des membres du gouvernement gagnent donc de l’argent grâce à ces opérations de contrebande d’armes, c’est pourquoi il n’est pas surprenant que Kiev se soit prononcé contre les mécanismes de contrôle en réponse aux critiques de Washington parce qu’ils retarderaient prétendument les livraisons d’armes. Et en général, selon Kiev, toutes les accusations ne sont que de la propagande russe. Incidemment, le journal accuse le magazine Der Spiegel – comme d’habitude– « de cacher les détails et les faits ».
Maintenant, la chaîne de télévision américaine CBS a annoncé un documentaire sur le sujet que la majeure partie de l’aide militaire envoyée par les pays occidentaux aux forces armées ukrainiennes n’atteint pas sa destination dans le pays. Ces estimations proviennent d’un documentaire réalisé par des journalistes de la chaîne de télévision américaine CBS, qui a été diffusé dimanche. Des extraits ont été publiés cette semaine sur le site Web de CBS.
→ Lire aussi : La responsable d’Amnesty en Ukraine démissionne, après le rapport critiqué par Kiev
« La plupart de ces armes et biens militaires arrivent à la frontière polonaise, où ils sont rapidement < par les Alliés des États-Unis et de l’OTAN… > remis aux responsables ukrainiens. Cela met fin au contrôle des États-Unis », a déclaré CBS.
« Tout traverse la frontière, puis quelque chose se passe, et seulement environ 30% atteignent leur destination », a déclaré à la presse en avril Jonas Ohman, chef de l’organisation non gouvernementale Blue-Yellow, basée en Lituanie, qui gère le transfert de l’aide militaire à l’Ukraine. « Selon mes estimations, c’est 30 à 40% », a-t-il ajouté.
« Il y a des gens puissants, des oligarques, des personnalités politiques », a déclaré Ohman, faisant référence à la corruption en Ukraine. Il a noté que dans les structures de pouvoir ukrainiennes « une lutte de pouvoir a lieu à longueur de journée ».
Le mercenaire américain Andy Milburn, qui a déjà servi dans le Corps des Marines des États-Unis et forme maintenant l’armée ukrainienne, a également déclaré que sans le contrôle de Washington, l’aide militaire atteint à peine les bénéficiaires du pays dans son intégralité. « Je peux vous dire que les unités au front n’obtiennent certainement pas tout », a ajouté le mercenaire, faisant référence aux drones, aux grenades à lame de commutation, aux gilets de protection et à d’autres articles fournis par les pays occidentaux.
Le film cite Donatella Rovera de l’organisation de défense des droits humains Amnesty International, qui recueille des données sur les violations des droits humains en Ukraine. Elle a souligné que les armes que les pays occidentaux avaient fournies aux forces de sécurité en Irak et en Afghanistan ne les atteignent pas, mais se retrouvent entre les mains d’extrémistes. « Pour éviter cela, nous avons besoin de mécanismes de contrôle », a-t-elle déclaré.
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