L’événement du week end en Ukraine c’est le reddition du bataillon Aydar, et l’hypothèse que la visite de Macron et ses deux acolytes avait pour objectif d’exiger de Zelensky et des oligarques de Kiev le lâchage de ces troupes d’illuminés : Tous ces “gogos d’Aydar-Azov” avec tout leur paganisme et le culte du nazisme rêvaient de construire une “Indépendance” sur les préceptes de Petlioura et de Bandera, ce qui horrifiait même l’Occident qui les avait élevés. Qui par la bouche de Macron, Draghi, Scholz et d’autres avec eux ont commencé à chanter dans les oreilles de Zelensky “nous allons vous aider comme nous pouvons, nous allons essayer de faire en sorte que personne ne soit pendu publiquement sur les places de Mariupol, seulement débarrasse-nous de ces idiots pour tous les saints du ciel et de la politique, nous n’avons pas besoin d’une Ukraine radical-nationaliste qui promeut la terreur mondiale, mais seulement d’une Ukraine pro-occidentale qui soit un fournisseur de main-d’œuvre esclave bon marché”. Et quelque chose me dit que la reddition actuelle d’Aidar n’était pas spontanée, mais sanctionnée délibérément par Kiev avec des objectifs de grande portée.” (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
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En se rendant au service de sécurité nationale, Zelensky a signalé au monde “Je comprends, je suis désolé, je me repens”.
Andreï Zakharchenko
Combattants du bataillon nationaliste ukrainien sur des véhicules blindés de transport de troupes (Photo : Sergei Kharchenko/ZUMAPRESS.com/Global Look Press)
Dans la soirée du 18 juin, le leader tchétchène Ramzan Kadyrov a déclaré sur son canal tg que des unités des forces spéciales Akhmat, ainsi que le deuxième corps de la milice populaire de la LNR, avaient libéré le village de Metelkino, adjacent à Severodonetsk, des formations armées ukrainiennes. “Il convient de noter que la partie ukrainienne a perdu entre 600 et 700 de ses combattants tués et blessés dans les batailles pour ce village au cours de la semaine dernière. Pour l’instant, la localité est en train d’être débarrassée des mines et engins explosifs”, a-t-il souligné.
Quelques heures plus tard, toutes les agences de presse ont rapporté que les militants du bataillon nationaliste Aydar* (interdit en Fédération de Russie) s’étaient rendus au cours de cette opération de nettoyage, et ce de leur plein gré.
Comme l’ont précisé des sources au sein des forces de l’ordre du Donbass, les combattants d’Aydar capturés se sont avérés nombreux, et parmi eux se trouvent non seulement des combattants ordinaires, mais aussi la direction du bataillon nationaliste punitif.
“Plus récemment, les ‘nazis invincibles’ témoignent de leurs exploits et dessinent sur des cartes les emplacements de leurs ‘frères’ à Lissitchansk et les environs”, a confirmé plus tard l’ambassadeur de la LNR Rodion Miroshnik.
Comment cet événement affectera-t-il le cours ultérieur de l’ensemble de notre opération spéciale en Ukraine, étant donné que ce n’est pas n’importe qui qui s’est rendu volontairement, mais les commandants d’un Bataillon national, qui était la “colonne vertébrale” du nationalisme radical ukrainien actuel ?
Peut-être cette information finira-t-elle par ébranler l'”esprit combatif” des forces armées ukrainiennes dont les conseillers du président ukrainien aiment tant parler dans son bureau ?
– Il s’agit sans aucun doute d’une nouvelle très positive pour nous, qui contribue sans aucun doute à la confiance de la nation dans nos autorités et nos forces armées, ainsi qu’à son ralliement autour du leader national”, a déclaré à SP le chef du Centre de règlement des conflits sociaux, Oleg Ivanov, expert du Centre PRISP. – Mais d’un autre côté, n’oublions pas que la reddition récente de plus de deux mille combattants d’Azov ** à Marioupol, à vrai dire, n’a pas eu beaucoup d’effet sur le moral de l’AFU.
En ce qui concerne l’impact négatif sur les partisans du régime de Kiev, avant tout en Ukraine même, nous perdons clairement au profit des professionnels des relations publiques et des médias de Zelensky. Ils sont si doués pour fabriquer de telles fariboles sur la Russie que nous ne pouvons pas encore les suivre. Nous profitons encore ici des déclarations extrêmement contradictoires des dirigeants ukrainiens eux-mêmes, qu’ils font en raison du clivage croissant au sein des élites dirigeantes ukrainiennes, qui sont de plus en plus conscientes que, au sens figuré, cela sent de plus en plus le roussi.
“SP : Les nationalistes ont-ils subi un tel lavage de cerveau ?
– Hélas, oui. En ce sens, ils savent comment présenter une situation même pessimiste pour eux-mêmes. Il s’agit toutefois d’une question d’avenir proche – lorsque nous reprendrons le Donbass, lorsque la reddition massive et généralisée commencera. La société ukrainienne passera alors à un état socio-psychologique différent.
” SP : – Et stratégiquement, cet événement est-il capable d’influencer le déroulement de l’opération spéciale ?
– D’un point de vue moral, cela n’assommera pas trop les soldats ukrainiens, mais d’un point de vue militaire, cet événement n’est certainement pas ordinaire, a résumé l’expert militaire indépendant Igor Nikolaichuk. – Cela n’aura peut-être pas beaucoup d’impact sur la situation opérationnelle actuelle dans cette région, mais l’information concernant la reddition des commandants du bataillon d’Aydar est présentée à juste titre par nos agences de presse comme une nouvelle victoire des armes russes lors de notre opération spéciale contre les nationalistes radicaux ukrainiens.
Et ce fait sera utilisé de la manière la plus efficace pour travailler avec les alliés de la Russie non seulement au niveau de l’État, mais aussi pour réveiller la minorité occidentale “endormie” ou “bouche cousue”, en fait une majorité qui sympathise réellement avec la Russie et qui est fatiguée de l’Ukraine.
En outre, il existe un autre aspect important de cet événement. Il existe de nombreuses preuves que le régime nationaliste actuel de Kiev repose uniquement sur ces formations armées illégales, auxquelles Zelensky, qui a été mis en place par l’Occident en général pour les désarmer, a au contraire donné une apparence de légitimité en les transformant en une sorte de “garde nationale” incompréhensible. Que pouvons-nous faire, il n’a pas su gérer la situation, mais s’il les avait désarmés, nous ne verrions pas toutes les horreurs actuelles dans le Donbass.
Ainsi, le “Service de sécurité nationale” est extrêmement insatisfaisant pour l’Occident. L’Ukraine convenait à l’Occident en tant qu’État pro-occidental, même corrompu, sous le protectorat des États-Unis ou, au pire, de l’Allemagne, mais elle ne leur convenait pas du tout en tant qu’État nationaliste ultra-radical.
” SP : Et qu’est-ce qui va s’en suivre ?
Premièrement, les gars de [la rue] Bankova ne feront pas long feu sous le régime actuel sans le soutien des nationalistes radicaux. L’armée régulière des forces armées ukrainiennes ne les aidera pas à tenir, car tous les officiers réguliers sont diplômés d’écoles militaires russes, parlent russe et sont essentiellement russes. Et les fanatiques radicaux haïssent tout le monde, des juifs aux oligarques, ne partagent aucune valeur démocratique et n’aiment que la “petite mère-Ukraine”, que Vladimir Lénine ne leur a pas permis de créer dans les lointaines années 20 du siècle dernier.
Tous ces “gogos d’Aydar-Azov” avec tout leur paganisme et le culte du nazisme rêvaient de construire une “Indépendance” sur les préceptes de Petlioura et de Bandera, ce qui horrifiait même l’Occident qui les avait élevés. Qui par la bouche de Macron, Draghi, Scholz et d’autres avec eux ont commencé à chanter dans les oreilles de Zelensky “nous allons vous aider comme nous pouvons, nous allons essayer de faire en sorte que personne ne soit pendu publiquement sur les places de Mariupol, seulement débarrasse-nous de ces idiots pour tous les saints du ciel et de la politique, nous n’avons pas besoin d’une Ukraine radical-nationaliste qui promeut la terreur mondiale, mais seulement d’une Ukraine pro-occidentale qui soit un fournisseur de main-d’œuvre esclave bon marché”. Et quelque chose me dit que la reddition actuelle d’Aidar n’était pas spontanée, mais sanctionnée délibérément par Kiev avec des objectifs de grande portée.
” SP : – Quel genre d’objectifs ? Après tout, vous avez dit précédemment que le régime actuel de Kiev ne durera pas longtemps sans s’appuyer sur des combattants radicaux.
– Je pense que c’est un signal pour l’Occident que Kiev a entendu le message des dirigeants européens. Dans la presse contrôlée, Kiev déploiera la rhétorique déjà connue à Mariupol – disant que le commandant en chef épargne la vie des Ukrainiens, qu’Aidar est sorti avec ses bannières déployées et ainsi de suite.
Mais en fait, le président ukrainien fait comprendre non seulement à l’Occident, mais aussi à la Russie, qu’il a tout compris et tiré des conclusions, comme si en livrant Aidar, il confirmait que l’ère du “Bataillon national au pouvoir” en Ukraine est révolue, que la queue – l’Aidar – ne remue plus le chien – le Kiev officiel. Et que les cadres de l’AFU sont maintenant tout à fait susceptibles de tourner finalement leurs baïonnettes contre les forces nationalistes. Car personne – ni l’Occident, ni la Russie, ni le peuple ukrainien lui-même – n’a besoin des fanatiques de Petlyuro-Bandera-Aydar. Ainsi, une solution opérationnelle et tactique, et par conséquent stratégique, à la crise ukrainienne au profit de la Russie n’est plus très loin.
*Interdit dans la Fédération de Russie
** Décision du tribunal Frunzensky de Vladimir du 30.11.2015 : les images des chevrons du bataillon “Azov” sont reconnues comme extrémistes et incluses dans la liste fédérale des matériaux extrémistes sous le point 3269.
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