Voici quelques réactions à l’ignominie, la tartufferie de nos “élites” même si c’est la Grande Bretagne qui porte le poids du crime, le silence complice des médias et forces politiques françaises dit ce que valent les “défenseurs des droits de l’homme” sous nos climats. Julian Assange n’a rien fait d’autre que de lutter pour la paix en dénonçant les prétextes et les falsifications de ceux qui attisent les guerres, un sujet brulant qui explique la manière dont ceux qui poursuivent et amplifient le crime contre l’humanité entretiennent un silence complice, un étouffoir contre toutes nos résistances. (note et traduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
18/06/2022
- photo : REBECCA VINCENT prend la parole devant des militants en Grande BRETAGNE
Un « jour sombre pour la liberté de la presse », déclarent des militants alors que le ministère de l’Intérieur accepte d’extrader Assange vers les États-Unis
Les militants, les politiciens et les universitaires ont condamné aujourd’hui la décision de la ministre de l’Intérieur Priti Patel d’extrader le journaliste Julian Assange vers les États-Unis comme un « jour sombre pour la liberté de la presse et la démocratie britannique ».
Le fondateur de WikiLeaks a 14 jours pour faire appel de la décision de Mme Patel de l’envoyer aux États-Unis où il fait face à des accusations pour avoir révélé les crimes de guerre du pays en Irak et en Afghanistan.
M. Assange est détenu à la prison de Belmarsh à Londres depuis près de trois ans après avoir été traîné hors de l’ambassade équatorienne dans la capitale.
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Le ministre britannique de l’Intérieur approuve l’extradition d’Assange aux États-Unis
La ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel, a approuvé l’extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, vers les États-Unis, a confirmé vendredi le ministère de l’Intérieur.
Le journaliste de 50 ans est recherché aux États-Unis pour des allégations de divulgation d’informations de défense nationale à la suite de la publication par WikiLeaks de centaines de milliers de documents militaires divulgués concernant les guerres d’Afghanistan et d’Irak il y a dix ans.
Parmi ces révélations figure une vidéo d’hélicoptère Apache documentant l’armée américaine abattant des journalistes et des enfants de Reuters dans les rues de Bagdad en 2007. En apprenant la décision des autorités britanniques, le portail WikiLeaks a décrit ce vendredi comme un « jour sombre pour la liberté de la presse et la démocratie britannique ».
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Le ministre britannique de l’Intérieur Patel approuve l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis
La ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel, a approuvé l’extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, vers les États-Unis. S’il est extradé, il risque la prison à vie pour espionnage pour journalisme dénonçant les crimes de guerre américains, les complots de coup d’État et les violations des droits de l’homme, ainsi que la complicité du Royaume-Uni et d’autres alliés impérialistes.
Après plus de 11 ans et demi depuis qu’il a été arrêté pour la première fois à Londres en décembre 2010, maintenu en détention arbitraire puis emprisonné à Belmarsh, le gouvernement britannique s’est dispensé de toutes les normes juridiques et a signé une ordonnance qui pourrait bien entraîner la mort d’Assange.
Un porte-parole du ministère de l’Intérieur a déclaré: « En vertu de la loi sur l’extradition de 2003, le secrétaire d’État doit signer une ordonnance d’extradition s’il n’y a pas de motifs d’interdire l’ordonnance.
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Chabian
La presse a tant profité des révélations de Wikileaks, qu’elles recevaient en primeur et faisaient leurs gros titres. Leur silence aujourd’hui envers la disparition d’un lanceur d’alerte et journaliste d’investigation est simplement veule et odieux.