Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Cachez cette extrême-droite que je ne saurais voir

Décidemment la macronie a une étrange propension à ignorer l’extrême-droite quand ça l’arrange. En Ukraine, on le savait il n’y a pas de nazis que des braves gens un peu folklorique avec leurs croix gammées tatouées mais on leur pardonne tout puisqu’ils défendent l’OTAN et sa mission anticommuniste. Même si ces braves gens multiplient tel un boomerang les attentats et s’arment, ils bénéficient de bureau de recrutement à Paris et leur légion étrangère est encadrée par des militaires de carrière.

En France, après avoir sommé chaque candidat de gauche de se prononcer sur le vote contre MARINE LE PEN quand se jouait le sort de Macron président, voici que les mêmes refusent de se prononcer comme si tout à coup la gauche et le RASSEMBLEMENT NATIONAL étaient devenus les mêmes. Le discours est devenu le refus des extrêmes, là encore on poursuit la propagande européenne, atlantiste, celle qui identifie communisme et nazisme, refait l’histoire pour mieux préserver les fascistes.

On mesure mieux pourquoi ils ont besoin de faire monter une caricature de gauche pour jouer les petits bourgeois gauchistes, en quoi les outrances de Melenchon et certains pitres à l’assemblée nationale sont exactement ce qui leur convient pour mieux exclure des millions de votants du droit à être représentés. C”est la poursuite d’une certaine conception de la politique dans laquelle la gauche s’est identifiée aux divisions communautaristes, au sociétal, une petite bourgeoisie urbaine a imposé ses choix et tics, la social démocratie a effacé ou prétendu effacer toute dimension de classe. Notons qu’au moins dans la première partie de leur campagne, les communistes avec leur candidat ont obligé à une réorientation vers la dimension de classe et de souveraineté nationale. Seuls cinq députés sont élus au premier tour malgré l’abstention massive (1)

Hier soir, les chaines en continue, la Macronie officieuse comme Ruth el krief et ses spécialistes, les mêmes que pour l’ukraine, ont joué à un petit jeu caricatural, toute la soirée, en ne présentant que ce qui allait dans leur sens: celui de la promotion des “infréquentables” et en feignant de s’indigner de paroles dont ils avaient fait l’essentiel de la campagne au milieu de la promotion internationale de leurs néo-nazis. Les chaines publiques étaient à peine plus ouvertes mais avaient à coeur elle aussi de créer l’équivalence entre les “extrêmes”.

Deuxiemement, au risque de vous décevoir, non Mélenchon ne sera pas premier ministre. Il a comme son parrain Mitterrand su jouer avec des institutions qu’il feint de condamner et il a siphonné les voix des autres forces de gauche sans gagner le moindre abstentionniste. tout ce qui reste c’est d’avoir inventé pour un soir d’élection où personne n’est élu une force politique qui est en devenir, l’union qu’il a fabriqué autour de sa personne n’est rien d’autre dans ses aspects les meilleurs que le pacte des forces de gauche pour les législatives proposé par les communistes au début de présidentielles. La NUPES reste une enveloppe vide, elle est une armée derrière un chef qui perd pied à convaincre la grande masse de nos concitoyens. une armée mexicaine où il y a plus de chefs que de vrais militants. comme pour toutes les autres forces politique, y compris le Rassemblement National qui perd son caractère militant épuisé par les combat des chefs et qui méprise SES MILITANTS pour lequel ces politiciens n’ont pas plus d’estime que pour les citoyens de notre malheureux pays.

Peut être une image de texte qui dit ’Résultats au premier tour en % des inscrits 12,13 Nupes 12 Ensemble! ABSTENTION 52 52,49% % 8,68 RN 5,25 8,4 LR-UDI Autres 1,04 Blancs et nuls’


L’épuisement des institutions et du système est apparu dans toute sa crudité et beaucoup de Français ont découvert sans doute avec stupéfaction le trafic du scrutin majoritaire à deux tours. ou comment imposer une majorité du parti choisi par le capital à des citoyens qui l’ont refusé par tous les moyens à leur disposition.

Troisiemement, ce n’est donc pas seulement au titre de la personne que celui qui paraissait le plus digne, mais capable néanmoins d’être compatible avec ce cirque, c’était iann Brossat. IL était un des rares visages décent d’une NUPES incapable de s’imposer malgré un recul de la macronie, il était un pur produit du système mais avec une dignité et une attention au monde du travail qui manquait à d’autres.

Au positif, il faut considérer que la seule manière sure de perdre une élection c’est de changer son fusil d’épaule en chemin, on perd de partout à la fois, donc puisque NUPES, il y a il faut poursuivre en sachant que nul n’est dupe de l’hétérogénéité des gauches et que cela peut être une chance pour tous que Mélenchon ne soit pas devenu le leader incontesté de la gauche, que personne n’ait vraiment cru en son slogan égotiste et mensonger de devenir le premier ministre parce que cela serait un handicap, et que se pose la vraie question celui de la perte de la majorité absolue pour les marcheurs qui ont raté à l’image de Blanquer leur Renaissance. La Macronie, dont il faut saluer la défaite de fait va devoir jouer serré pour tenter une majorité absolue et pour se faire elle doit se déplacer vers la droite, le véritable vainqueur de ce tour là c’est Edouard Philippe qui a réussi son embuscade.


Il faut que “les gauches” se montrent pleinement telles qu’elles sont et si ce pari est réussi nous en aurons fini avec les illusions “ni droite, ni gauche’, la majorité relative fera un peu plus tomber les masques et dans ce retour de la gauche, un parti communiste qui correspondra réellement aux défis de l’heure est absolument indispensable. Donc l’essentiel se jouera dans le congrès qui fera le bilan du parti dont le monde du travail, les couches populaires, la jeunesse ont besoin et chacun doit dès maintenant y réfléchir.
Les communistes peuvent espérer quelques élus supplémentaires et conserver leur groupe même sans leurs anciens alliés ultramarins éliminés ou en difficulté. L’opération contre Fabien Roussel et d’autres élus communistes a plus ou moins été déjouée.

Dans les luttes et à l’assemblée, ils porteront l’espérance des jours heureux ils mettront alors en échec les projets du medef et du président Macron parce que non seulement ils seront l’aiguillon de la gauche mais en conservant leur autonomie ils recréeront les conditions de l’initiative populaire face à ces projets.

Il reste donc à poursuivre et à amplifier cette poussée et à mettre en évidence le danger d’extrême-droite qui a réussi désormais à devenir à la fois le repoussoir et l’éclaireur de la politique anti-sociale, raciste, xénophobe et représsive qui est celle dont le capital et l’impérialisme en crise ont besoin.

danielle Bleitrach

(1)ces députés élus dès le premier tour, on retrouve plusieurs candidats de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) de Paris et de Seine-Saint-Denis : Alexis Corbière (septième circonscription de Seine-Saint-Denis), Sophia Chikirou (sixième circonscription de Paris), Danièle Obono (dix-septième circonscription de Paris) et Sarah Legrain (dix-neuvième circonscription de Paris).

De son côté, la majorité présidentielle peut déjà compter sur un député, Yannick Favennec, réelu pour la troisième fois avec plus de 57% des suffrages dans la troisième circonscription de Mayenne.

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7 Commentaires

  • Girard
    Girard

    Bonjour,

    Une tragi comédie avec une nouveauté, auparavant les abstentionnistes avaient une éphémère existence lors de la proclamation des résultats, de 20h00 à 20H10. Ce temps est révolu, victoire, on a gagné, on va gagnr, c’est pas perdu, on va gagner sans perdre et perdre en gagnant…

    On a osé me faire le coup du rassemblement populaire majoritaire avec un électeur inscrit sur 2 qui tape en touche et rejette cette fin de république moribonde. Tiens en parlant d’électeurs, pas vu le droit de vote des étrangers dans les programmes, comme quoi …
    Alors que dire d’un marché de dupes où le Nupes appelera à contrer son combat déclaré, battre Macron en donnant de la voix à ses candidats en mauvaise posture face à une extrême droite en embuscade.
    Je reste songeur face à cette extrême droite qu’aucun ne songe à interdire puisque contraire aux valeurs républicaines, le RN arrange et on s’en arrange, cela permet de se retrouver sur les bancs de l’Assemblée, à sa buvette. De trinquer à ce système qui entérine tous les mauvais coups contre notre peuple, une Assemblée qui aujourd’hui et demain ne représente plus que des minorités qui y croient ou tentent de croire au Grand soir électoral.

    Hier , un vainqueur vaincu, le peuple de l’abstention, orphelin, châtré par cette absence réelle de débouchés politiques, de projections dans un avenir où le droit au bonheur serait le fil rouge.

    Je vois que dans ma circonscription, les prolos ont voté, ceux qui l’ont fait, RN, ils l’ont même mis en tête et de loin. Dégoût, rejets, peurs, absences de conscience d classe , le tout aiguisé par lune autre absence, celle des organisations de combats de classe face au chômage, aux logements taudis, à la débrouillardise, traduisez travail clandestin.
    Ici la pauvreté règne, des retraités ferment leurs maisons l’hiver pour aller vivres chez leurs enfants, plus possible de payer le chauffage, ici, le bois augmente à une vitesse vertigineuse, les pellets, ce mode de chauffage qui donne lieu à réduction d’impôts qui en a tant séduit, donc moi-même, c’est 415 euros la tonne en promotion, c’était 275 euros la tonne il y a un an.

    L’urgence sociale est là, criante et décriée, handicapée va bosser, c’est Macron et sa borgne mais les autres car entendre le Medef accuser JLM d’être un nouveau Tsipras est amusant, l’ironie sans doute quand on connaît la politique dévastatrice de ce dernier envers son peuple qui lui a rendu la monnaie de sa pièce, l’Euro.

    JLM un Tsipras, oui c’est une réalité que tout son parcours atteste, il est social démocrate, il est à éométrie variavle, il est avarié de par ses compromissions avec un Dassault, son amour pour Mitterrand , père putatif du FN, sa tendresse pour Jospin et ses privatisations.

    Le PCF est resté au milieu du gué, la peur permanente de perdre ce groupe à l’Assemblée a tout emporté, encore et encore pourtant dans mon coin, le PS joué le candidat dissident du Nupes et il triple en pourcentage s’entend, le score d’Hidalgo. Je ne suis pas un social démocrate, enfin je le crois mais je vois que le prétendu rassemblement rassemble moins que chacun sous ses couleurs, son programme, cela semble d’ailleurs ne pas être un cas isolé.

    F Roussel pointait durant la campagne que le vrai problème n’était pas la candidature communiste, pour ma part je pense plutôt que c’était une partie de la solution, mais que le problème tenait ce que la gauche entière représentait 30%. 30% de quoi, des inscrits, des exprimés, il est en tous les cas clairement établi que le Nupes c’est loin, très loin des 30% des exprimés et ne parlons pas des inscrits. Macron est au même niveau, le rejet est massif de part et d’autre.
    Le Rn, le facho utile de la bourgeoisie demeure l’arme au pied, prêt à car à ce rythme de désertion des urnes, ils sont partout et le seront de plus en plus, comme en Ukraine où partout où la crise systémique du capitalisme fait que…

    Le PCF est selon un sondage sortie d’urnes à la présidentielle, avec la question, si il n’y avait pas eu le vote utile, à 4,8%, c’est quand même encourageant dommage que la trouille de l’appareil l’emporte à chaque fois que le redressement peut s’amorcer.

    F Roussel a quand même tenu tête, y compris ces derniers jours avec un JLM toujours plus démago, plus dangereux, plus social démocrate. Son interview sur le nucléaire spatial, sur l’Ukraine a démontré que la FI n’a pas de boussole mais une girouette pour mode d’emploi.

    Le PCF n’ayant pas de candidat sur mon secteur, un Eelv pour titulaire, une ex PS pour suppléante et le refus de toute rencontre entre organisations, de tout débat, en clair, le Nupes on y met ce que l’on veut, si on veut, allez faire une majorité avec ça, une politique claire et de gauche, genre 6ème république avec çà.

    J’ai voté LO, parce que cette faucille et ce marteau quand même, faut-il que je sois au bord du désespoir quand même, mais avant le candidat LO était mon pote Marcel, un ex du PCF, dégouté de la mutation et qui n’avait trouvé que cela. Chaque année mon pote Marcel rend hommage aux soldats de l’Armée rouge mort en déportation dans les mines de Lorraine, le PCF non, allez comprendre.

    Le congrès du PCF devrait sortir de son bocal, de ce discours que j’entends déjà, si le groupe communiste, ce n’est plus son nom d’ailleurs, survit, victoire et pas besoin de repenser les choses, si il disparaît alors il fallait bien se diluer dans le FI, en bref un débat tronqué alors que l’urgence fait que bientôt nous devrions remettre sur la table notre vieux slogan, du pain, oui du pain, la paix, oui d’évidence, la liberté de facto.
    êrte au coeur des luttes populaires c’est le B A BA mais mieux, leur donner naissance, corps, leur donner les moyens de conquête, être à l’avant garde, pas trop loin de mais devant…

    Un congrès du PCF doit entériner une évidence, socialisme ou barbarie et comment le premier doit l’emporter, avec quel type de parti, avec des élus rendant compte, avec un journal communiste, un organe central, avec une discipline fondé sur un centralisme réellement démocratique.

    Le congrès du PCF doit sortir du champ clos, la classe ouvrière en a l’urgent besoin, notre peuple doit pouvoir compter sur un parti révolutionnaire, pas un machin sociétal mais un outil de transformation sociale.

    En aurons-nous la force et l’opportunité, saisirons-nous cette “main tendue” de millions d’abstentionnistes dans la rue et dans les urnes pour que le bonheur ne soit plus une idée neuve en Europe mais un quotidien vécu.

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  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    Le retour en farce de la gauche !
    Cette gauche qui ne fait pas 13% des inscrits prétend incarner l’opposition.
    Ce qui est certain c’est qu’elle n’est pas reconnue comme leur délégué par le peuple et surtout pas chez les plus jeunes.

    La gauche réunie n’a même pas été capable de mobiliser les électeurs de la présidentielle.
    Cette “union de la gauche” est présentée comme une victoire de Mélenchon par les média.
    Les liquidateurs au sein du Parti ne manqueront pas de nous ressortir le refrain de l’union de la gauche et de la nécessité de rassembler la famille de gauche ; une grande salle des profs.

    Le Duce nous à parlé dans son discours d’enterrement de la fin de diverses dominations, mais surtout pas de la fin de la domination de classe, celle de la bourgeoisie capitaliste, lui qui a si longtemps servi le Parti Socialiste n’a même plus ce noble adjectif à la bouche. Telle est la lente évolution de cette gauche squelettique qui n’attire plus que des CISP charitables mais surtout pas révolutionnaires ou les enfants des banlieues immigrés qui ont de bonnes raisons de craindre l’extrême droite et la banalisation des discours de haine.

    C’est comme chez le président des riches des formations politiques liquides qui changent de forme et de discours au grès des campagnes écrites par les scénaristes du grand capital et abondamment servies par nos nouveaux prêtres des écrans. Dans ce liquide boueux il n’y a pas de place pour l’Historie, la mémoire des victoires des prolétaires, de la Résistance, du CNR, de la Victoire de l’Armée Rouge, de la IIIeme Internationale. Pourtant le Guide Suprême ose parler des victoires gagnées par un peuple guidé par les communistes, par l’idéologie marxiste léniniste qu’il a combattu méticuleusement jusque dans le sein de la direction communiste avec la complicité des opportunistes du PCF, un PCF qui a su garder un cap et défendre un projet socialiste et l’internationalisme sous le même drapeau rouge frappé de la Faucille et du Marteau, le drapeau révolutionnaire reconnu dans le monde entier. Voilà pourquoi il faut faire du marketing et changer d’étiquette sans cesse pour vendre le même produit toxique et cacher les effets secondaires de la social démocratie: la casse des salaires, du code du travail, des services publiques et plus grave encore des solidarités ouvrières et des outils de luttes mis à la disposition des travailleurs.

    Nous avons des girouettes pour guider et représenter le peuple, girouette qui fini comme par miracle par toujours indiquer la direction des profits faramineux pour les actionnaires et toujours vendre la casse des salaires et des services publics.

    Sauf sur le maintient de la Sainte Propriété des moyens de production garantie par toutes les droites et la gauche anti communiste dont fait malheureusement partie une majorité de la direction du PCF, ces nouveaux politiciens vont changer leur discours au grès des modes selon les perspectives de parts de marché à gagner ; sans analyse scientifique de la situation, les menant à soutenir le discours médiatique ambiant et à cracher sur les pays réellement socialistes si ça rapporte ou contre des pays qui défendent leur souveraineté contre l’impérialisme. Sans autonomie aucune ils relaieront les pires calomnies contre le communisme, contre la Chine et l’Union soviétique, dans les même termes et sur les mêmes documents produits par la CIA ou les nazis. A la rigueur pour faire gauche on trouve le Che sympathique comme les cubains et le Venezuela de petits pays qui résistent et s’opposent mais n’ont pas les moyens de renverser la table; voilà l’ambition social démocrate s’opposer éternellement mais surtout ne rien changer. Par contre surtout ne jamais soutenir les expériences qui se présentent mortelles pour le capitalisme l’URSS et la Chine dont les puissances peuvent changer et ont changé le monde. Pour les sociaux démocrates, collabos, il faut combattre à tout prix le socialisme se réalisant.

    Ils vont même jusqu’à être très vicieux en reprenant à leur compte la notion de salaire net, reprise y compris par le PCF parti du fondateur de la sécu, pauvre Ambroise Croizat qui savait comme les communistes et CGTistes de l’époque l’importance de la cotisation sociale pour le financement de la sécu et qu’un salaire se compose du net des cotisations part salarié et la mal nommée part salariale, cet ensemble est son salaire direct et celui indirects des privés d’emplois pensionnés, familles et chômeurs ; salaire gagné par la vente du produit des ouvriers. C’est la droite qui exploite avec habilité le salaire net au mépris du vrai salaire privatisant sournoisement la protection sociale en diverses mutuelles et épargnes retraites.

    Comment le PCF peut-il tomber dans ces pièges, et ne pas profiter de la bataille des salaires pour défendre le net et la cotisation indispensables à la solidarité ?
    Le rôle des communistes est de révéler aux travailleurs ce qui n’est pas évident, ce qui est caché dans les livres de comptes et masqué par les mythes capitalistes. Marx et Engels ont étudié scientifiquement le capitalisme dans toutes ses dimensions et ont vulgarisé cette connaissance, Lénine a démontré scientifiquement l’Impérialisme et ses conséquences tout en organisant les Bolcheviques pour réaliser le premier État socialiste, inspirant la Chine et bien d’autres, Staline a montré comment surmonter les nombreux obstacles et réaliser la progrès social,scientifique, technique, culturel et matériel dans la plus grande adversité et dans la plus grande bataille de la lutte des classes de l’Histoire la Seconde Guerre Mondiale.

    Pour préserver ses privilèges d’éternels opposants, la social démocratie, doit détruire les communistes, détruire leur stratégie, leurs méthodes inspirées du marxisme léninisme ; vous ne trouverez aucune référence à Marx ou Lénine chez ces gents là, ils faut cacher les lectures qui ouvrent les yeux et montrent la voie concrète de la Révolution, même Robespierre est soigneusement gardé sous terre.

    Le PCF doit retrouver rapidement son autonomie idéologique et produire et actualiser la propagande à l’aide des outils éprouvés le Marxisme Léninisme.

    Chaque action et propositions doivent être solidement construites et argumentées pour montrer le sérieux du Parti et surtout garder fermement et sans concession le cap du socialisme et l’ancrage populaire. Dans le cas contraire nous deviendront un énième acteur du cirque de la démocratie bourgeoise.

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  • blue
    blue

    Que cette NUPES exprime son souhait de sortir de l’UE, seule véritable issue pour chasser les libéraux pour de bon, et se donner les vrais moyens de pratiquer une politique vraiment de gauche sans coubettes à toutes les directives libérales du Bunker pro-OTAN de la Commission et du Parlement-potiche de Strasbourg. Vous allez voir, ce sera beaucoup plus clair d’un seul coup d’un seul. Ce sont les vrais rats qui vont quitter la NUPES. Et la NUPES disparaitra d’elle-même.

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    • etoilerouge6
      etoilerouge6

      Mais comment cette NUPES, ceux qui ont voté pourraient ils exprimer cela? Par quelles voies impénétrables puisque la nupes n’est pas un parti, les électeurs peu organisés et biberonnés à la non organisation?

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  • Rouge Trégor
    Rouge Trégor

    Mégalo jusqu’au bout.

    AFP, publié le lundi 13 juin 2022 à 14h58
    “Matignon ne s’éloigne pas mais se rapproche”, a assuré lundi Jean-Luc Mélenchon, “assez confiant” au lendemain d’un premier tour des législatives ayant placé au coude à coude la coalition de gauche et le camp présidentiel.
    Interrogé sur la poursuite ou non de son axe de campagne “Mélenchon Premier ministre”, celui qui était arrivé troisième de la présidentielle a affirmé devant le QG de LFI à Paris: “Matignon ne s’éloigne pas, Matignon se rapproche”.

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  • Rouge Trégor
    Rouge Trégor

    Pierre-Alain nous livre ses réflexions (je suis assez d’accord)

    Je sais bien que les logiques électoralistes conduisent à “positiver” comme le disent les publicitaires. Mais je crois que la démocratie en système capitaliste est à bout de souffle, incapable d’organiser la parole populaire et que le “marketing” politique qui fabrique des sigles et des mouvements à chaque élection est un leurre.
    J’espère qu’il n’y aura pas dimanche prochain un retour de bâton douloureux pour tous qui se contentent de voter une fois tous les cinq ans, sans s’engager au quotidien dans la vie syndicale, associative, politique.”

    https://pierrealainmillet.fr/Quel-rapport-de-forces-apres-le?fbclid=IwAR16HMVnk9TGdwBa5b7gopj6KHCyt44kV_PY3cDq9wcRR56yvEYPfC6-REM

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    • daniel GENDRE
      daniel GENDRE

      Ce n’est pas tant la démocratie qui est à bout de souffle que les partis et le syndicalisme. La démocratie est un outil d’organisation des rapports de force, un outil modifiable par le parlement. Sans un parti communiste puissant en capacité d’organiser la classe ouvrière innervant un syndicalisme de luttes, alors on constate un affaiblissement de la démocratie, faute de combattant pour la faire vivre.
      François Ceyrac du CNPF (Décédé le 17 mai à 97 ans) dans une de ses rares fulgurances, Ô combien pertinente nous le rappelait ; “On ne gouverne pas la France de la même façon quand il y a 5 millions de cégétistes…”
      Il y a quelques années, courrait un dicton ; “Le football se joue à 11 contre 11 et à la fin c’est toujours l’Allemagne qui gagne”. on pourrait le copier au regard de l’histoire électorale ; Tu vote à droite, tu vote à gauche et à la fin c’est toujours les patrons qui gagnent ! On peut dès lors toujours s’étonner du taux d’abstention… Le dernier CN du parti dans un communiqué rend la Macronie responsable de l’abstention ; “C’est le résultat du rejet des politiques conduites par les pouvoirs successifs, singulièrement sous le quinquennat d’Emmanuel Macron”
      Cette démocratie là est de type arithmétique comme le dit Jean Claude Delaunay, le parlement ne peut la changer que de façon périphérique.
      Faire émerger une démocratie réelle nécessite la transformation des rapports de production, mais pour cela il est nécessaire de disposer d’un parti communiste en capacité d’aligner les moyens humains et idéologique. Mais il est à la peine sur ces points.
      Dès lors que les producteurs disposeront de la propriété d’usage des moyens de production, qu’ils seront en capacité de décider des productions dans le cadre d’un plan de satisfaction des besoins et qu’ils auront la maîtrise de l’orientation des richesses produites, alors là oui, nous pourrons parler de démocratie réelle.
      Cela porte un nom, le socialisme !

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