Si nous sommes confrontés à un abominable combat dans lesquels même armés d’une carte d’état major, il nous est difficile si l’on suit la propagande occidentale de démêler le vrai du faux, ce dont je suis sure c’est que depuis quelque jour on tue aves des canons français. Pourtant, il y d’autres aspects de la réalité sur laquelle les médias français soit ne disent strictement rien soit parlent de russification, voir de blocus. Les dits médias, un tantinet mercenaires, disent rarement du moins en France, ce qui est en train de se reconstruire. Dans l’article ci-dessous, voit bien qui risque d’être le perdant dans la transaction avec l’Italie c’est l’oligarque ukrainien Rinat Akhmetov le plus riche du pays, grâce à sa main mise sur les mines la fabrication de l’acier et le port de Marioupol et la manière dont certes il a payé dans les deux camps mais surtout contribué au financement des brutes du régiment AZOV. Mais qui va s’approprier les nouveaux circuits ? Ainsi par ailleurs, nous apprenons qu’à Kherson le nouveau gouverneur est pour le moment un exilé qui a longtemps vécu la révolution bolivarienne de Chavez et qui s’en inspire. Qui sera donc le nouveau gouverneur des zones libérées? Tous ces enjeux ne sont pas secondaires. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
02/06/2022
Le 31 mai 2022, le RM 3 fut le premier bateau marchand à quitter le port de Marioupol, avec sa cargaison, depuis le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine.
Le 30 mai 2022, nous étions au port de Marioupol pour assister au chargement des rouleaux de plaques d’acier sur le RM 3. Cette cargaison avait été commandée par une société italienne à l’usine Ilitcha, de l’oligarque ukrainien Rinat Akhmetov, avant l’opération militaire spéciale russe en Ukraine.
Mais avec le déclenchement des hostilités, et le début de la bataille de Marioupol, ces rouleaux d’acier étaient restés sur les quais du port, sans possibilité d’être envoyés à leur acheteur.
Maintenant que la bataille de Marioupol a pris fin, que le port a été totalement déminé par les soldats russes (dont la flotte de la mer Noire assure la sécurité), et les grues n’ayant pas été endommagées par les combats, la Russie et la RPD (République Populaire de Donetsk) ont décidé d’honorer la commande.
Les rouleaux de plaques d’acier ont donc été chargés sur le RM 3 qui a quitté le port de Marioupol le lendemain (le temps de faire tous les papiers), avec ses 2 300 tonnes de cargaison, à destination de Rostov-sur-le-Don, en Russie. Le bateau a été escorté par des navires de la flotte russe de la mer Noire, afin d’assurer sa sécurité.
Les rouleaux de plaques d’acier seront alors transvasés dans un autre bateau qui amènera la précieuse cargaison jusqu’en Italie.
Voir le reportage filmé sur place, sous-titré en français :
Nous avons ensuite pu assister aux travaux de sauvetage du navire de commandement de la marine ukrainienne, le « Donbass », qui avait été coulé par les soldats ukrainiens dans le port de Marioupol. Les soldats russes inspectent le navire afin de déterminer où se trouve la voie d’eau, afin de choisir la meilleure option pour le relever, puis le réparer. Une fois remis en état, le « Donbass » fera partie de la flotte de la RPD.
Les soldats de la flotte russe de la mer Noire nous ont ensuite permis de les accompagner lors d’une de leurs missions de surveillance de la zone maritime se trouvant entre le port de Marioupol et l’usine Azovstal, à bord de deux canonnières. L’occasion d’approcher d’assez près le complexe industriel, dont le déminage et la fouille sont toujours en cours.
L’envoi de cette première cargaison maritime via le port de Marioupol prouve que la Russie ne bloque absolument pas les ports de la mer d’Azov, contrairement à ce qu’on peut lire dans les médias ukrainiens et occidentaux. Bien au contraire, c’est la Russie qui a retiré les mines qui avaient été installées par les soldats ukrainiens, et qui assure la sécurité à la fois du port de Marioupol, et des bateaux qui y entrent et en partent.
La relance de l’activité du port de Marioupol est importante à la fois pour amener facilement à la ville les matériaux de construction dont elle a besoin pour se reconstruire, mais aussi pour envoyer les marchandises qui y seront produites une fois les usines remises en état, et donc relancer son économie.
Christelle Néant
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