Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Des profs d’histoire et de géo qui ne savent plus où ils habitent…

La géographie ça sert à faire la guerre, l’histoire est de la préhistoire de l’humanité jusqu’à nos jours, la succession des systèmes économiques et sociaux n’est pas le fruit du hasard ou de la volonté de « grands hommes ». Elle suit un fil conducteur et obéit à des lois générales : « Les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas arbitrairement, dans les conditions choisies par eux, mais dans des conditions directement données et héritées du passé. » La révolution toujours selon Marx est de ce fait une vieille taupe qui creuse ses passages souterrain jusqu’à ce qu’elle surgisse y compris par temps apparemment calme.

“Nous sommes dans un temps cauchemardesque plutôt que calme ? Ce temps où s’accumulent épidémies, changements climatiques, famines, guerres, dit que “les choses ne peuvent demeurer en état, partout la vieille taupe de la révolution peut surgir et le monde en témoigne même si ceux qui cherchent désespérément à maintenir leur pouvoir sont prêts à détruire la planète et à nous faire nous entretuer pour retenir l’accouchement d’un monde nouveau.

Cela n’a pas changé depuis Marx, mais ce qui a changé et qui implique une responsabilité nouvelle de tous, c’est qu’ils ont la possibilité de détruire la planète.

Dans un tel bouleversement maîtriser les fauteurs de guerre non chez les autres ce qui est le but de toute propagande belliciste, mais les maîtriser chez soi, surtout quand l’on appartient à un pays qui ne cesse de transporter sous des prétextes de “droits de l’homme”, la mort sur toute la planète est l’urgence et cela passe par le refus des crimes de l’OTAN.

Un de nos lecteurs, intervenant DANIEL ARIAS a lu un manuel de la FSU qui est proprement scandaleux, il attribue tout le changement potentiel du monde aux lubies de l’extrême droite qui porterait la haine de la démocratie et donc des Etats-Unis.

Danielle Bleitrach

Pendant ce temps à gauche effervescence intellectuelle et la résistance se construise.
(instructif et affligeant ; à lire le magazine POUR n 239 lien vers le pdf)

À la FSU heureusement qu’il y a des profs d’histoire géo, la guerre n’a commencé que le 24 février 2022, ils vont lutter fermement contre la propagande (russe bien sûr) :
https://fsu.fr/david-edwards-secretaire-general-de-linternationale-de-leducation-2/
Allant jusqu’à justifier le boycott culturel car ils sont liés au pouvoir !
Qui nourrit nos stars du showbizz en occident, les cooptent dans les radios et télés ?
On y retrouve l’aide aux gentils ukrainiens des héros de l’occident les Pussy Riots et de si nombreux intellectuels venu défendre la liberté d’expression en Ukraine enfin pas celle du Donbass.

Incroyable notre gôche (lire le PDF en lien ci dessous):

L’extrême droite développe une position souverainiste d’égoïsme national, face aux États-Unis – trop mélangés, trop cosmopolites – ou à la Construction européenne. D’où l’embarras des leaders nationalistes français·es face à la guerre en Ukraine, partagé·es entre l’évidence de la menace impérialiste russe et la sympathie pour le régime autoritaire de Poutine.

(page 18)

La guerre en Ukraine peut-elle affaiblir une extrême droite traditionnellement complaisante envers le régime de Vladimir Poutine ?

L’affaiblir, non. La gêner, oui. Depuis le début des années 2000, Poutine est vu comme celui qui a remonté la Russie après la chute de l’URSS, une sorte de De Gaulle russe capable de tenir tête aux États-Unis. Outre sa fascination pour les hommes à poigne, dans la tradition bonapartiste, la géopolitique de l’extrême droite est multipolaire : les États-Unis restent l’ennemi, ainsi que les néoconservateurs des années 90. Cependant l’agression non justifiée de l’Ukraine rebat les cartes : ces militants perdent leur héros, la plupart des cadres identitaires soutiennent les Ukrainiens.

(page 23)

En Russie, et en France, le milieu culturel s’oppose aux agissements du Président russe. La résistance prend diverses formes. Le 24 février rappelait violemment aux Européens l’existence de l’Ukraine puis, tout aussi violemment, la guerre.

Les intellectuels russes, habitués à s’opposer à la violence et à la censure sous Poutine, ont été les premiers à se désolidariser des prétentions nationalistes et territoriales de leur président. Courageuse opposante au système Poutine depuis des années, combattante au côté de l’ONG Memorial que la Cour suprême russe a dissoute le 28 décembre dernier, la grande écrivaine russe Ludmila Oulitskaïa, a récemment quitté Moscou pour rejoindre son fils en Israël.

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Faut-il annuler les manifestations culturelles russes?

Le 28 février, la Philharmonie de Paris déprogrammait deux concerts d’artistes russes prévus en avril, comme le font de nombreuses institutions culturelles dans le monde. Le chef d’orchestre Valery Gergiev, proche de Poutine, a été écarté des concerts au Carnegie Hall de New York et du Dvorak Prague festival, prévu en septembre en République Tchèque. En Europe, les représentations du Ballet du Bolchoï ont été annulées. La Russie a également été exclue du concours de l’Eurovision dont la nale doit se tenir en mai prochain en Italie. Toutes ces interdictions touchent des institutions ou des personnalités liées au pouvoir russe. Mais nombre de scènes françaises prévoient à l’inverse de mettre à l’honneur les cultures russes et ukrainiennes dans leurs représentations les plus contemporaines et de « mettre en dialogue » les cultures sans provoquer de censure.

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D’une résistance à une autre Rien d’étonnant à ce que le collectif féministe punk rock de Moscou, Pussy Riot, ait pris position en faveur de l’Ukraine. Ces féministes ont déjà payé un lourd tribu en osant affronter Poutine à travers des performances artistiques non autorisées pour promouvoir, en robes courtes et cagoules, les droits des femmes en Russie.

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En Ukraine, où la force de résistance des citoyens étonne le monde, un directeur de théâtre ukrainien lançait un appel sur les réseaux sociaux pour que le monde de la culture ne soit pas sacrifié.

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La courte pétition initiée par Lucie Berelowitsch, directrice du CDN de Normandie, et Stanislas Nordey, directeur du TNS de Strasbourg, a été traduite

L’opéra Bastille aux couleurs de l’Ukraine. en Ukrainien et immédiatementreprise par la presse ukrainienne et les réseaux sociaux.

Elle précise : « Nous, directrices et directeurs de lieux culturels en France, nous exprimons par ce message notre solidarité au peuple ukrainien et aux artistes ukrainiennes et ukrainiens.

Nous sommes, face à l’urgence et aux dangers encourus par des artistes contraints de fuir la guerre, prêts à nous mobiliser, à contribuer à les accueillir en France an qu’ils puissent continuer leur activité et ainsi préserver la libre expression de la culture ukrainienne ».

Des manifestations de soutien les plus diverses sont annoncées aux quatre coins de l’Hexagone. Le musée des Beaux-Arts de Rouen, chaque mercredi et pour une durée indéterminée, organise une conférence sur l’Ukraine, « pour faire exister une culture qu’on essaie de faire disparaître » résume son directeur Sylvain Amic. « En même temps qu’il y a une urgence humanitaire, il y a une urgence culturelle », poursuit-il, entraînant dans son initiative plusieurs établissements de renommée internationale, Le Louvre, le musée d’Orsay, le Mucem…

La solidarité pour la culture ukrainienne et l’accueil de ses artistes ne fait que commencer avec une coordination mise en place entre les théâtres pour être efficace toute l’année.

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Magasine POUR numéro 239 à lire un bel exemple de propagande versée à ceux qui sont censé former nos enfants nos ensaignants républicains. Pauvres enfants !
https://fsu.fr/wp-content/uploads/2022/03/32p-FSU-POUR-239-PDF-HD-SSTRC.pdf

Nos éducateurs nationaux qui font passer Poutine pour un inculte mieux un monstre et les amis de Bandera pour de braves résistants.
Un numéro à charge avec un seul point de vue celui de l’OTAN qui illustre la mobilisation totale de la caste des intellectuels en France monde de la culture comme enseignants jusque dans le syndicalisme de gauche.

À La CGT l’urgence sont les salaires, la métallurgie et la LGBTphobie

Malgré ces informations alarmantes au PCF l’urgence c’est la NUPES.

La pourriture au stade le plus avancé !

La guerre menace et la gauche va de l’idiotie au soutien affirmé aux bellicistes de Washington.

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