Loin des positions bellicistes qu’on lui attribue en OCCIDENT, cet article de GRANMA rétablit les véritables positions de la Russie et même celle de l’OTSC. Ce à quoi réagissent la Russie et d’autres pays comme la Biélorussie ce n’est pas à l’adhésion mais c’est à la menace militaire réelle. D’ailleurs il y a bien longtemps que ces deux pays sont de fait intégrés. Voilà qui montre à quel point les roulements de muscles de Macron se mettant aux côtés de la Finlande et de la Suède pour les protéger (alors qu’il est incapable de remplir le contrat au MALI) de la Russie est ridicule et dangereux. Mais cette poudre aux yeux est faite sans doute pour faire accepter une politique qui met en cause la vie des Français. On soutient la Finlande et la Suède et on nomme une femme devenue par le seul narratif médiatique de gauche et écolo, comme premier ministre. Qui peut y croire si ces gens là sont capables de vous gruger sur la réalité française pourquoi les croyez vous sur la politique internationale. Ce sont des gadgets destinés à mener la politique de TATCHER, avec les mêmes excuses de la guerre des étoiles, il est regrettable que pas une force politique française soit capable de montrer la logique de la situation et de s’opposer aux mensonges qui nous mènent vers la guerre. (note et traduction de danielle Bleitrach).
Dans cet article: Baltique, Diplomatie, Finlande, Militaire, OTAN, Relations bilatérales, Relations diplomatiques, Relations internationales, Russie, Suède, Ukraine16 mai 2022 | 19 |
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré lundi que l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN n’entraînerait pas de mesures de réponse de Moscou si elle n’incluait pas une expansion de l’infrastructure militaire du bloc sur ses territoires.
« Quant à l’expansion […] de l’alliance à la Finlande et à la Suède, la Russie […] n’a aucun problème avec ces États. Et par conséquent, en ce sens, une expansion dans ces pays ne crée pas de menaces directes pour nous », a déclaré M. Poutine lors d’un sommet avec les dirigeants des pays membres de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC).
« Mais une expansion de l’infrastructure militaire dans ces territoires provoquerait certainement une réaction de notre part. Et nous verrons ce que ce serait sur la base des menaces qui sont créées pour nous », a ajouté le président.
Le président russe a également accusé l’OTAN d’essayer d’exercer son influence dans de plus en plus de régions du monde.
« L’Alliance euro-atlantique va au-delà de son objectif géographique, la [région] euro-atlantique, elle essaie de s’impliquer de plus en plus activement dans les affaires internationales, de contrôler les situations de sécurité internationale et de les influencer – et non de la meilleure façon – dans d’autres régions du monde. Cela nécessite certainement une attention supplémentaire de notre part », a déclaré Poutine.
L’Organisation du Traité de sécurité collective prête à coopérer avec l’OTAN
Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC). Photo: PL:
Les membres de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) sont prêts à établir une coopération pratique avec l’OTAN, indique la déclaration adoptée aujourd’hui par le bloc des pays ex-soviétiques.
« Conscients de notre responsabilité d’assurer une paix durable dans la région eurasienne, nous soulignons l’importance de réduire les tensions sur le continent et réaffirmons notre volonté d’établir une coopération pratique avec l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) », a noté le document publié par le Kremlin.
Le Conseil de sécurité collective de l’OTSC a souligné la décision, adoptée dans le cadre du 30e anniversaire du Traité de sécurité collective et du 20e anniversaire de l’organisation, qui a réuni les chefs d’État et de gouvernement du bloc (Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie et Tadjikistan) dans cette capitale.
Dans le texte, les dirigeants de ces pays ont exprimé leur préoccupation face à la tendance de l’OTAN à intervenir dans les situations de crise, à contourner les normes et principes juridiques internationaux reconnus, à utiliser la force ou la menace pour résoudre les conflits en violation de la Charte des Nations Unies.
Ils ont également noté qu’ils étaient préoccupés par l’application sélective des normes et principes généralement reconnus du droit international, au mépris total des formats de négociation établis au niveau mondial.
Il a en outre rejeté la réticence de ces pays à accepter les intérêts légitimes d’États souverains, l’ingérence dans leurs affaires intérieures, le recours à des sanctions et restrictions unilatérales en violation des prérogatives du Conseil de sécurité de l’ONU, les manifestations de deux poids, deux mesures, la haine et l’intolérance.
Selon la déclaration, les participants au sommet de Moscou sont satisfaits de l’interaction croissante des pays de l’OTSC sur la scène internationale et du niveau de coordination affiché entre leurs organes de politique étrangère sur les principales questions des agendas mondiaux et régionaux.
Les représentants des pays de l’OTSC se sont déclarés prêts à « approfondir la coopération avec l’ONU, d’autres États et les organisations internationales et régionales intéressées ».
L’OTSC est prête à assurer la sécurité de ses frontières, y compris dans le contexte de la situation préoccupante en Afghanistan et à d’autres frontières extérieures des pays membres, a souligné la déclaration conjointe.
Les présidents de la Russie, Vladimir Poutine, ont assisté au sommet; de Biélorussie, Alexandre Loukachenko; Kazakhstan; Kasym-Zhomart Tokaïev; du Kirghizistan, Sadyr Zhaparov; du Tadjikistan; Emomali Rajmon; et le Premier Ministre de l’Arménie, Nikol Pashinyan.
(Avec des informations provenant d’agences)
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