Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Collectif de communistes grecs : Sur les opinions concernant la nature de la guerre en Ukraine

Des camarades grecs ont demandé à MARIANNE de traduire leur texte ci-dessous et de l’envoyer aux camarades russes, ce qui a été fait. Mais dans la mesure où ce texte reflète nos propres questions concernant l’imbécile thèse des deux impérialismes alors que nous nous dirigeons vers la guerre comme des somnambules et que cette thèse in fine ne sert qu’à soumettre nos peuples à l’OTAN et à l’impérialisme belliciste qui veut cette guerre, les dirigeants grecs mais aussi les dirigeants français, et s’avère criminelle, destructrice des forces organisées de la résistance, nous reprenons à notre compte ce texte et le publions pour Histoire et Société. Par parenthèse on peut paraître manifester notre désaccord avec certaines positions du KKE mais on reste admiratif devant le niveau théorique et politique des débats à l’intérieur du parti communiste grec surtout quand on le compare à celui du PCF en proie à la censure et à la social démocratisation, et de ce point de vue notre admiration reste entière pour le KKE.(Note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Le 17 avril, nous avons pris position concernant la guerre en Ukraine sur la base d’un article d’Elias Vagénas dans le Rizospastis de dimanche. Aujourd’hui, nous avons vu un article d’un certain Nikos Mottas dans les publications “Atechnos”, attaquant les partis communistes de la Fédération de Russie, les accusant d’une “perspective anti-léniniste et anti-dialectique”. Le texte, malgré les déclarations pompeuses ci-dessus, montre une profonde ignorance ou même une déformation du marxisme, du léninisme et du simple bon sens. Il regarde cette “perspective dialectique” à travers une longue-vue mais ne la voit pas. Le texte en soi ne devrait pas retenir notre attention, après tout, chacun peut avoir ses propres opinions, bonnes ou mauvaises. Mais dans la situation actuelle, alors que nous allons comme des moutons vers la guerre, peut-être une guerre mondiale, le mouvement communiste, qui est et doit être l’espoir de l’humanité, ne peut ignorer de telles positions qui touchent à des questions fondamentales et qui risquent, si elles prévalent, d’enterrer à la fois le parti et le mouvement en général. Et il n’y a malheureusement pas que les personnes susmentionnées qui avancent ces points de vue. Ces positions, comme nous le verrons plus loin, sont loin d’être fortuites et couvent au sein du mouvement et du parti depuis un certain temps. Mais aujourd’hui, avec la guerre, comme il était naturel, la dynamique change, les contradictions remontent à la surface et les masques tombent, que nous le voulions ou non. Même à propos de la première guerre mondiale, qui était purement intra-impérialiste, Lénine avait dit que “les têtes couronnées tomberont en tas sur la terre”. Les questions qui nécessitent une réponse immédiate et correcte sont donc les suivantes :

1. Qu’est-ce que l’impérialisme ?

2. Quelle est la nature des forces impliquées dans la guerre (pour l’instant) en Ukraine ?

3. Quelle est la principale opposition dans le monde aujourd’hui

4. Quelle devrait être la stratégie et la tactique d’un parti communiste aujourd’hui ?

5. Quelles sont les leçons du vingtième siècle et notamment de la grande guerre antifasciste ?

Lorsque nous disons “aujourd’hui”, ce n’est pas par hasard. Les communistes ont appris à parler concrètement, tangiblement. Pendant la guerre civile, un haut responsable de la Police nous a fait, sans s’en rendre compte, un compliment. Il nous a dit : “Je peux reconnaître les communistes au mot « concret » qu’ils mettent dans leur discours”. Examinons donc les questions une par une.

1. Il existe une énorme confusion sur ce qu’est l’impérialisme, même parmi les communistes. C’est évidemment dû au fait que depuis 1956, progressivement et de plus en plus vite, la formation intellectuelle a disparu au sein des partis communistes, plus ou moins rapidement selon les partis, et cela a bien sûr pris des proportions tragiques avec l’effondrement du camp socialiste. Rappelons-nous la définition scientifique. L’impérialisme, stade suprême du capitalisme selon Lénine, se caractérise par la fusion du capital bancaire avec le capital industriel, ce qui entraîne la création du capital financier, la création de monopoles, et d a n s ce processus, l’exportation de marchandises est progressivement remplacée par l’exportation de capitaux (1). On comprend que toute société capitaliste n’est pas automatiquement impérialiste, et encore moins toute société marchande (le féodalisme était une société marchande, la société esclavagiste aussi). Or une autre définition simpliste est très répandue : tout agresseur est un impérialiste – surtout si en plus il conquiert des territoires… Bien sûr, une telle acceptation n’a rien à voir avec le matérialisme historique ou avec Lénine, mais plutôt avec Karagiozis, le personnage du théâtre d’ombres (“La tête fait mal, on coupe la tête”). Sur la base d’une telle définition, nous sommes mathématiquement conduits à des conclusions erronées : doit-on qualifier d’impérialiste l’attaque de l’Union soviétique sur la Finlande en 1939, menée face à l’expansionnisme nazi ? ou encore sa proposition d’envoyer des troupes en 1938 pour protéger la Tchécoslovaquie de la partition – proposition rejetée par la Pologne ; tout cela ne tient pas debout. Ce qui est inquiétant, c’est qu’à l’époque déjà, la même rengaine était ressassée par certains communistes “purs”, comme nous le verrons plus loin.

2. La guerre en Ukraine n’est pas seulement une guerre locale. Il est fort possible qu’elle devienne plus générale, voire mondiale. Il est donc nécessaire de clarifier la nature des forces en jeu et leur dynamique, car une telle guerre a sa propre dynamique et, comme le disait Clausewitz, si on lit son livre au-delà d’une phrase sans cesse rabâchée : “entre les plans des états-majors et leur exécution (le résultat) il y a une friction (die Reibung) qui change complètement les faits” (2).

D’un côté nous avons non pas “l’Ukraine”, comme le crient tous les porte-voix des Américains, mais concrètement le régime issu du coup d’état de 2014, profondément imprégné des nazis successeurs directs et héritiers des collaborateurs et adeptes idéologiques des SS : un régime directement dirigé par les USA (puissance impérialiste par excellence) et par ses subordonnés impérialistes de second rang, anglais et français, c’est-à-dire “notre Europe” comme le disent les “démocrates” de tout poil. Notons une fois pour toutes que nous utilisons le terme “impérialiste” strictement dans sa définition scientifique, léniniste.

D’autre part, nous avons les populations qui se sont rebellées après le coup d’État, qui ont été massacrées par les nazis de Kiev et qui ont formé des démocraties populaires autonomes et plus tard indépendantes. Notons que ces régions ont toujours été les plus industrielles de l’URSS et que pour se défendre contre les nazis qui tentaient de les massacrer – et qui l’ont fait localement, voir Marioupol, Odessa, etc. – elles ont formé des milices populaires composées principalement d’ouvriers des mines et des usines. Ces forces, alors que l’agression des forces reconstituées OTAN-Nazis était désormais un secret de polichinelle, ont demandé l’aide de la Russie, qui leur a été fournie (ici, ne faisons pas de confusion suspecte avec les diverses “révolutions de couleur” qui piègent parfois les travailleurs dans leur première phase) : imaginez un peu que les Russes leur aient dit, comme nos petits anges l’auraient voulu : “Non, nous ne vous aidons pas parce que nous ne voulons pas être traités d’impérialistes”. Alors ces forces, qui sont peut-être les seules milices véritablement ouvrières, engagées dans une véritable lutte de libération nationale, et plus encore dans une lutte pour la survie, nos « purs » communistes les traitent d’impérialistes et qualifient leur lutte d’impérialiste. Avec la même logique, la révolution grecque de 1821 devrait être qualifiée d’impérialiste, d’autant qu’elle a été aidée à la fin par les grandes puissances de l’époque.

Mais disons quelques mots sur la Russie : les rapports de production y sont aujourd’hui capitalistes, c’est vrai. Mais peut-on croire, à moins de ne rien avoir dans la tête, que le camp impérialiste planifie méthodiquement depuis quarante ans (oublions le travail de sape en URSS même, après 1956) l’encerclement et la disparition éventuelle de la Russie juste parce qu’ils se disputent des marchés ? Mais les querelles sur les marchés sont quotidiennes entre les véritables impérialistes sans pour autant se terminer par une guerre. Rappelons ici Marx qui écrivait dans sa “Critique de l’économie politique” que l’économie décide des rapports en dernière analyse (3). Il y a la superstructure, l’histoire des peuples, l’idéologie, etc. et ces éléments sont également sujets à conflit. Et sur ce point, les divergences sont frappantes : la situation culturelle de la société décadente jusqu’à l’os de l’Empire anglo-saxon et de “notre Europe” contraste fortement avec la société russe, ainsi qu’avec les sociétés du reste du monde – y compris avec la Grèce, sauf pour les admirateurs de “notre Europe”. Autre chose encore : dans le camp “occidental”, les sanctions contre la Russie incluent l’interdiction des œuvres de Dostoïevski, Tolstoï, Rachmaninov, etc. C’est une véritable hystérie de nature raciste. Une pensée surgit dans l’esprit de toute personne raisonnable : parmi les concepteurs de la stratégie du camp impérialiste, n’y en a-t-il pas qui, ayant une approche plus sérieuse de l’avenir, redoutent non pas tant la situation actuelle que surtout la dynamique des sociétés, surtout de celles dotées du fort héritage de la révolution socialiste ? Et qu’ils veulent s’en débarrasser une fois pour toutes ? Bien sûr, la même réaction, mais à l’inverse, vient de l’instinct de la classe ouvrière et surtout des communistes qui disent spontanément : “Je suis à cent pour cent contre les ukrainiens-nazis“. Qu’ils sortent de leurs bureaux et de leurs salons, nos « purs », pour apprendre ce qu’il y a dans le cœur des gens.

3. Les marxistes néophytes sont stupéfaits de découvrir la terrible vérité : les capitalistes oppriment et exploitent la classe ouvrière. Et au-delà de ça, ils ne peuvent rien voir d’autre. Rappelons Marx et sa 11ème thèse sur Feuerbach : “Jusqu’à présent, les philosophes ont interprété le monde. Mais la question est de le changer” (4). Et pour le changer, une vérité générale ne suffit pas. Il faut à chaque instant une analyse scientifique du rapport de forces, basée sur le matérialisme dialectique, une analyse qui déterminera la stratégie et la tactique du mouvement et, surtout, les alliances dont la classe ouvrière et son parti ont besoin pour atteindre le pouvoir. Malheur à nous si nous imaginons que, dès le départ, la classe ouvrière peut à elle seule prendre le pouvoir en luttant contre un système qui, depuis des siècles, a créé un réseau de pouvoir et d’oppression à l’intérieur de l’État de classe et au niveau international. Rappelons ici encore Marx et sa remarquable critique du ” programme de Gotha » du parti socialiste allemand, qui dit, dans son article 4 : ” La libération du travail doit être la tâche de la classe ouvrière, en face de laquelle toutes les autres classes ne sont qu’une masse réactionnaire “. Marx écrit ceci en confrontation avec la formulation du Manifeste communiste : “De ce point de vue, c’est une autre absurdité de faire des classes moyennes, avec la bourgeoisie et plus encore avec les classes féodales, “une seule masse réactionnaire” par rapport à la classe ouvrière. Lors des dernières élections, avons-nous fait appel aux artisans, aux petits industriels, etc. et aux paysans en leur disant :”Vous n’êtes, avec la bourgeoisie et les seigneurs féodaux, qu’une seule masse réactionnaire contre nous” ? (5).

Nous devons préciser ici que l’opposition entre le travail et le capital est la contradiction fondamentale et historique des sociétés de classe modernes. Mais à chaque moment historique, le rapport de forces au sein des oppositions multiformes de classes et d’alliances façonne la contradiction principale propre à chaque époque qui déterminera à la fois les possibilités et la portée des alliances nécessaires du mouvement ouvrier. Par exemple, avec la montée du fascisme et du nazisme dans le monde, la principale contradiction était avec le fascisme, et la Troisième Internationale a déterminé à juste titre la ligne des fronts antifascistes. Aujourd’hui, nous pensons que la principale contradiction est contre le monstre impérialiste qui a atteint un tel point de crise économique et culturelle qu’il n’a plus que la solution désespérée de tout jouer dans une guerre. N’oublions pas que la guerre en Ukraine relègue – à tort – au second plan ce qui se passe avec le dollar, cette “monnaie” gazeuse qui, depuis 1973, ne repose plus sur rien d’autre que son imposition, sous une forme digne des pires gangsters, aux nations et aux peuples.

4. Il nous semble évident qu’avec cette contradiction principale, le combat est, à ce stade, une lutte de libération nationale par rapport, en ce qui concerne notre pays, à l’impérialisme américain et à ses laquais de “notre Europe”. Cela veut dire qu’il faut constituer un large front de libération nationale. Et ne nous vantons pas que dans un tel front nous trouverons – nous parlons de la base, pas des “leaders » quels qu’ils soient – seulement des alliés “purs”. Lénine a déclaré à propos des alliances : “Quiconque s’attend à une révolution sociale “pure” ne vivra pas assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles, qui ne comprend pas du tout ce qu’est une révolution. La révolution russe de 1905 était une révolution démocratique bourgeoise. Il s’agissait d’une série de batailles menées par toutes les classes, par tous les groupes et éléments mécontents de la population. Parmi eux, il y avait des masses aux préjugés les plus barbares, luttant pour les causes les plus ternes et les plus fantaisistes, il y avait des groupes acceptant l’argent japonais, il y avait des spéculateurs et des aventuriers, etc. Sans cette participation, la lutte de masse n’est pas possible, aucune révolution n’est possible. Et tout aussi inévitablement, ils apporteront au mouvement leurs faiblesses et leurs erreurs. Mais, objectivement, ils vont s’attaquer au capital” (6). De nombreux « savants » d’aujourd’hui le qualifieraient d’opportuniste. Mais sous sa direction, la révolution d’octobre a réussi et la grande URSS a été créée, le premier État de l’histoire à brandir la bannière de l’abolition de l’exploitation de l’homme par l’homme ; cette URSS qui plus tard, sous la direction du parti bolchevique et de Staline personnellement, a écrasé le monstre nazi et a ouvert de brillantes perspectives dans l’histoire du monde jusqu’à ce qu’elle soit trahie par toutes sortes de révisionnistes et de complices.

5. Les communistes ont pour outil le matérialisme historique. Que nous dit pour l’essentiel l’histoire du XXe siècle ? Au sortir de l’abattoir de la première guerre, il y avait deux lignes : les positions de Wilson sur l’autodétermination supposée des peuples (en substance, vous partez et nous viendrons) et les positions de Lénine. La social-démocratie a adopté les positions américaines et s’est accrochée au char américain dont elle ne s’est jamais éloignée à ce jour, tandis que les communistes se ralliaient à la Troisième Internationale. Après le cataclysme qu’a été la Révolution d’Octobre pour la bourgeoisie, après l’intervention des impérialistes contre l’URSS avec l’aide des “Blancs” de Koltchak et de Dénikine (ils avaient déjà leurs complices) et son échec, l’obsession des impérialistes à cette époque a été de chercher comment détruire l’URSS.

Du côté communiste, lors du 6e Congrès de l’Internationale en 1928, sur la recommandation de Boukharine, la politique de “classe contre classe” a été adoptée, ce qui a réduit les possibilités d’alliances du mouvement. Avec l’apparition de la montée du fascisme en Europe, notamment en Italie et en Allemagne, depuis 1922 mais aussi avec la crise économique de 29, nous avons un exemple bien connu de la complexité des interactions entre la superstructure et l’infrastructure : ce n’est pas la crise de 29 qui a donné naissance au fascisme, bien qu’elle l’ait alimenté, mais l’hystérie politique et la panique du grand capital contre l’existence de l’URSS. Lors du 7e Congrès de l’Internationale (1935), Dimitrov a fait une présentation historique dans laquelle, entre autres choses, il a dit que le fascisme était le remplacement d’une forme de gouvernement de la classe dominante par une autre, qu’il a caractérisée peu après de dictature terroriste brutale. (Par parenthèse, cela nous dit quelque chose sur ce qui se passe aujourd’hui lorsque les libertés les plus élémentaires et les principes démocratiques bourgeois les plus fondamentaux sont violés dans les pays “occidentaux” sous divers prétextes). Ainsi, le 7e Congrès a défini la politique des fronts antifascistes qui a finalement pu conduire à l’extermination du fascisme d’alors. Certains, bien sûr, même à l’époque, y étaient opposés. Il s’agit des partisans de Trotsky, qui ont décrit la seconde guerre mondiale comme intra-impérialiste. Cette position les a conduits inévitablement à la trahison et, après la guerre, a entraîné l’éclatement du mouvement syndical en Europe en 1946 et 1947, sous la direction et avec l’argent des services américains. Généralement, même aujourd’hui, les membres dirigeants de la réaction mondiale dans les pays dits occidentaux sont d’anciens ou d’actuels trotskystes organisés (Condolezza Rice, Paul Wolfowitz, Lionel Jospin, la liste est longue mais disponible).

Dans le cas qui nous occupe, c’est malheureusement une position plus générale que l’on peut voir en arrière-plan. Discrètement, la critique de la position du 7e Congrès de la Troisième Internationale sur les alliances antifascistes, ” qui coupent la lutte contre le fascisme de la lutte pour le renversement du capitalisme “, est promue. Cela nous rappelle quelque chose, quelque chose d’inquiétant… C’est ce que disaient les trotskystes à l’époque.

En bref, malgré les références totalement sélectives et détachées du contexte historique aux écrits de Lénine qui accompagnent des textes comme ceux de Vagénas et de Mottas, l’analyse est, au mieux, basée sur un marxisme non digéré. Le terme “d’impérialisme ” est utilisé de manière irréfléchie et non scientifique : ce stade du capitalisme a une définition concrète et ne doit pas devenir un bonbon de propagande (voir ci-dessus).

Ne nous trompons pas. Ces textes visent à répondre aux protestations justifiées non seulement des communistes, mais aussi du peuple grec dans son ensemble, contre la politique des “distances égales” concernant la guerre en Ukraine. Si la critique de la Troisième Internationale était récemment passée relativement inaperçue, la guerre, comme toujours, ouvre les yeux. Quand on maintient une distance égale entre deux “méchants”, on se range, qu’on le veuille ou non, du côté du pire des deux. D’autant plus que dans un camp se trouve l’impérialisme flagrant des États-Unis et de ses alliés, qui a systématiquement massacré les peuples du monde, et dans l’autre les républiques populaires de Dombass – avec le soutien et l’aide de la Russie (aujourd’hui capitaliste).

Voilà les faits réels, et ils montrent sans aucun doute que la lutte du peuple du Dombass et de toute l’Ukraine, qui gémit sous le coup d’État des nazis, est une lutte de libération nationale et rien d’autre. Faisons donc attention, surtout en tant que communistes, au chemin que nous prenons, car comme le dit la chanson populaire, “il y a un sentier malin qui va tout droit sur une pente glissante”…

Vive la lutte de libération nationale des peuples ! Vive les démocraties populaires de Dombass et de Novorossiya !

1.Lénine, 1916/17, Der Imperialismus, als höchstes Stadium des Kapitalismus (L’impérialisme comme stade suprême du capitalisme)

2.Carl von Clausewitz, 1832. Vom Kriege (De la guerre)

3.Marx, 1859. Zur Kritik der politischen Oekonomie (Critique de l’économie politique)

4.Marx, 1845. Thesen über Feuerbach (Thèses sur Feuerbach)

5.Marx, 1875. Kritik des Gothae Programms (Critique du programme de Gotha)

6.Lénine, 1916. Bilan d’une discussion sur le droit des nations de disposer d’elles-mêmes

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10 Commentaires

  • Smiley
    Smiley

    Ce long et passionnant article démontre que le débat à lieu au sein même du kke dont les positions tres tranchees sur ce conflit sont bien connues . Reste que le récit que fait d un côté le kpfr des objectifs de l OS, en gros : éviction de l équipe actuellement au pouvoir à Kiev , denazification indispensable de tout le pays , demilitarisation complète, le tout sur fond de drapeaux rouges et de l autre cote les positions des gens de Russie Unie sur la russification administrative et l annexion des conquêtes territoriales semblent antinomiques.
    Aujourd hui Russie Unie est le parti au pouvoir et le kpfr est ds l opposition et parfois maltraité comme histoire et société nous en informe.
    La guerre rebattra les cartes comme elle les rabat toujours. A savoir dans quel sens ?

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    • Marianne
      Marianne

      Oui, la lutte des classes existe en Russie qui est un pays capitaliste (elle existe aussi dans les pays socialistes). L’opération spéciale de la Russie en Ukraine est largement soutenue dans les couches populaires et rejetée par les libéraux qui sont les seuls à avoir voté contre.

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      • admin5319
        admin5319

        TOUT 0 FAIT D4ACCORD AVEC MARIANNE ET j’AJOUTERAI

        vOICI ce qu’aujourd’hui déclarent les médias français officiels : est-ce que ce fait a un quelconque rapport avec l’hysterisation que nous avons subis jour après jour sur MARIOUPOL avec y compris épouses nazies venant nous faire pleurer sur leurs maris aux mains des brutes, préférant la mort plutôt que d’être dans les filets de tortionnaires? Est-ce que cela a une relation quelconque avec le bulletin de triomphe des grandes victoires de l’armée ukrainienne ? Les soldats sont certes envoyés en Russie ou dans les zones séparatistes où leur cas n’en doutons pas sera examiné de très près, la liste de ceux qui se sont illustrés depuis 8 ans dans les crimes du Donbass est connue et je doute qu’ils fassent l’objet d’un échange quelconque, en revanche les soldats régulier n’ayant rien fait d’autre que combattre seront l’objet d’échange. 

        “L’armée ukrainienne a déclaré mardi 17 mai qu’elle s’efforçait d’évacuer les derniers combattants piégés dans l’usine Azovstal, dans le port de Marioupol assiégé, cédant le contrôle de la ville à l’armée russe après des semaines de résistance acharnée. “La garnison ‘Marioupol’ a rempli sa mission”, a annoncé mardi matin l’état-major de l’armée ukrainienne. “Le commandement militaire suprême a ordonné aux commandants des unités déployées à Azovstal de sauver les vies de leurs hommes.”

        “Selon la vice-ministre ukrainienne de la Défense, 53 combattants ont été transportés ces dernières heures à l’hôpital de Novoazovsk, ville sous contrôle russe située à un peu plus d’une trentaine de kilomètres à l’est de Marioupol, tandis que 211 autres ont été conduits dans la ville d’Olenivka, aux mains des séparatistes prorusses. Tous ces évacués sont concernés par une procédure d’échange, a ajouté Anna Malyar dans une vidéo publiée lundi soir sur les réseaux sociaux, sans donner davantage de précisions.”

        Enfin, ça c’est la pointe de l’iceberg et en ce moment cela discute sec à propos d’autres prisonniers et des découvertes des souterrains. J’ai trop vécu de situations comme celle-ci pour ignorer ce qu’elles recouvrent mais en revanche je sais quand on m’enfume en m’inventant des “héros” et des “méchants”… ET je trouve qu’un des symptômes de la dégenerescenc e du PCF c’est l’incapacité intellectuelle à résister à l’hystérisation du capital et de ses médias… iL y a les gens achetés et il y a les imbéciles qui gobent la première mouche volant devant eux…
        DANIELLE BLEITRACH

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  • viron
    viron

    Bonjour

    Serait-il possible de savoir de quel “collectif des communistes grecs” s’agit-il et où l’original de ce texte a – t- il été publié?
    Aussi, il me semble qu’il s’agit d’un texte qui souffre du reproche qu’il adresse à ceux des auteurs qu’il critique: “références totalement sélectives et détachées du contexte historique aux écrits de Lénine qui accompagnent des textes comme ceux de Vagénas et de Mottas, l’analyse est, au mieux, basée sur un marxisme non digéré.”
    Ensuite, il n’y a aucune référence précise aux textes officiels du KKE qui expliquent sa position qui, à aucun moment, ne relève de “distance égale” entre impérialismes…de sorte que ce texte n’est rien d’autre qu’une critique impressionniste des positions du KKE dont nulle mention précise n’apparait ici.
    J’ai du mal d’ailleurs à comprendre comment pouvez-vous manifester autant d’admiration pour notre Parti (KKE) au moment même où vous traitez “d’imbécile” la position du KKE relative aux antagonismes impérialistes dont cette guerre est la conséquence (sans bien sûr nier pour le moins du monde la responsabilité écrasante de l’OTAN et de l’UE) et, mieux encore “que cette thèse in fine ne sert qu’à soumettre nos peuples à l’OTAN et à l’impérialisme belliciste”, in fine comme vous écrivez, la position du KKE soutient le bellicisme de l’OTAN comme autrefois (et encore aujourd’hui) les trotskistes, rien que ça !… Un peu difficile à avaler tout de même…alors que c’est le SEUL mouvement, Parti etc politique qui se bat quotidiennement, par des actions concrètes, contre les bases américaines en Grèce, la présence de l’OTAN, la transformation des ports et gares grecs de lieu de ravitaillement et de passage pour l’armée otanienne et les armes envoyés en Ukraine…
    Il serait, pour rester poli entre camarades, plus objectif de publier la position officielle du KKE sur le conflit, son échange avec les Partis communistes russes et s’interroger de quel genre d’idéologie communiste est porteur le PCFedRussie, devenu ni plus ni moins un Parti révisionniste et nationaliste…
    Ne pas garder une “distance égale” quant aux responsabilités des impérialistes ne signifie nullement se ranger derrière le drapeau de l’un ou de l’autre! et imaginer que la Russie capitaliste de Poutine se préoccupe de l’indépendance des peuples et de leur avenir éventuellement socialiste me semble aussi erroné et grave que de soutenir l’idée que puisque des larges couches de la population en Russie et/ou en Grèce “soutiennent” ou ne condamnent pas l’intervention russe alors les communistes doivent se ranger derrière ce point de vue! La justesse d’une position n’est pas une affaire de majorité ou de minorité numérique…
    Bien fraternellement
    V.I.K.

    Répondre
    • admin5319
      admin5319

      BONJOUR, c’est MARIANNE qui a les informations que vous sollicitez mais comme j’ai trouvé le texte intéressant et me paraissant d’un niveau de débat que je souhaiterais au sein du pCF J”ai également choisi de le publier et de faire le chapô… iL me semblait que ce texte critiquait un autre texte et les excès de la thèse des deux impérialistes que nous connaissons puisqu’elle est celle du pCF, des trotskistes et que personnellement je la considère comme erronée.
      Il y a d’ailleurs eu également une réponse trés fraternelle et respectueuse du Kprf que nous publions ici et dont le ton est infiniment moins polémique que le votre concernant ce grand parti de Russie.Quel que soit le respect que l’on a pour le KKE ET l’admiration pour ses combats, être plus fraternel et plus pédagogue ne serait ^pas inutile.
      Le KKE a été un immense parti et il l’est encore, jamais personne à moins d’être un liquidateur comme certains membres de la direction du PCF n’oserait se mêler de susciter des opérations à la tsipras contre ce grand parti, mais nous sommes ici un site qui ouvre le débat sur des bases non orthodoxe et nous ne sommes les représentants d’aucun parti, donc je crois que l’on peut difficilement nous reprocher quoique que ce soit en matière d’ingérence. Simplement noussouhaitons des relations internationales qui n’excluent pas ni la Chine, ni les communistes russes. Nous respectons vos choix, respectez les notres en tant que moyen d’information et pas organe d’un parti.
      Maintenant si le KKE nous fait l’honneur de nous adresser des textes pOur publication nous les accueillerons et en serions honorés et il nous est arrivé d’ailleurs d’en publier quand des camarades grecs nous en adressaient en particulier sur les manifestations du KKE.
      FRATERNELLEMENT
      DANIELLE BLEITRACH

      Répondre
      • viron
        viron

        Bonjour.
        Je ne fais aucun reproche d’ingérence, loin de là et loin de moi une telle idée.
        J’écris simplement et en résumé que le texte que vous publiez me semble être une critique caricaturale des positions du KKE qu’il ne mentionne pas dans la mesure où, même si le KKE en effet considère que cette guerre est le résultat des antagonismes capitalistes, il n’est pas question de “distance égale” quant à la compréhension du conflit et par voie de conséquence en termes de responsabilité et de provocation…D’ailleurs, quelle que soit l’opinion sur la Russie de Poutine, les critiques et actions du KKE se concentrent sur le combat contre l’impérialisme et contre la politique de l’OTAN qui transforment la Grèce en acteur belligérant avec toutes les conséquences présentes et à venir pour le peuple grec et toute cette région de la Méditerranée .
        Je précise aussi qu’au moins l’un des textes critiqués par l’article que vous publiez, celui de Mottas, ne constitue certainement pas un positionnement officiel du KKE, Mottas étant un auteur d’articles dans la revue sociale-culturelle Atechnos, assurément de sensibilité proche du KKE mais en aucun cas represtantive des positions officielles du KKE….(c’est comme si qqun critiquait p ex les positions du PCF ou PRCF etc en se référant aux articles que vous publiez sur votre site…)
        Je ne connais pas MARIANNE, donc si vous avez la gentillesse et pouvez la contacter, merci de me dire où le texte a été publié pour la première fois en français et si possible de m’indiquer où est-ce que je peux m’informer sur le texte original..
        Fraternellement
        V.I.K.

        Répondre
        • pam
          pam

          lecteur régulier du site du kke, il me semble que le kke publie, y compris en français, des textes qui présentent clairement la guerre en ukraine comme une guerre impérialiste entre puissances capitalistes motivée d’abord par des enjeux d’accès aux ressources… extrait de la déclaration du Bureau de presse du CC du KKE Sur l’invasion russe de l’Ukraine.

          Quels que soient les prétextes utilisés par les deux côtés, le conflit militaire en Ukraine est le résultat de l’exacerbation de la concurrence entre les deux camps antagonistes, principalement axée sur les sphères d’influence, les parts de marché, les matières premières, les plans énergétiques et les voies de transport ; une concurrence qui ne peut plus être résolue par des voies diplomatiques et politiques et des compromis fragiles.

          certes, le texte précise ensuite que derrière l’ukraine, il s’agit bien de l’OTAN et des USA, mais la présentation renvoie bien les deux camps à une même nature capitaliste qui conduit à prendre position d’abord pour que la Grèce ne participe pas à la guerre (position très juste et qui devrait être celle de chaque parti communiste dans son pays), mais aussi de refuser de se prononcer sur l’ennemi principal. La déclaration se conclue par :

          Le dilemme n’est pas entre les États-Unis et la Russie ou l’OTAN et la Russie. La lutte ouvrière-populaire doit tracer sa propre ligne indépendante de tous les plans bourgeois et impérialistes.

          C’est là qu’il y a un débat et une différence à faire au contraire entre l’ennemi principal dans cette guerre pour les autres pays, comme Lénine le fait dans l’analyse de la nature des guerres, impérialiste ou d’indépendance, pour prendre une position d’un point de vue de classe.

          Comme communiste, j’ai du mal à être indifférent à l’hypothèse d’une victoire de l’OTAN en Ukraine dont les conséquences ensuite sur le monde serait évidemment catastrophique

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          • Marianne
            Marianne

            Il me semble que l’aspect “interimpérialiste” était plus marqué avant, à l’époque des “guerres du gaz” entre la Russie et l’Ukraine, au début du siècle: même si je pense que les torts étaient principalement du côté de l’Ukraine qui “volait le gaz”, la Russie, Gazprom défendait uniquement ses intérêts financiers sans se soucier de rien, en particulier les intérêts des peuples aussi bien russe qu’ukrainien.
            Même chose pour la reconnaissance de la Crimée et du Donbass. En dehors du fait que la question de la Crimée est plus simple car elle faisait partie de la Russie encore tout récemment, jusqu’à ce que Khrouchtchev en fasse cadeau à l’Ukraine (en tant que partie de l’URSS), tandis que le Donbass a été rattaché à l’Ukraine depuis plus longtemps, lors de la formation de l’URSS, l’intérêt de la Crimée était géostratégique, avec la base de Sébastopol et le contrôle de la Mer Noire, tandis que le Donbass était un ancien bastion industriel plus ou moins en déshérence. Seuls les communistes du KPRF ont insisté sur la reconnaissance des républiques indépendantistes, et ce depuis 2014.
            Aujourd’hui la Russie, confrontée à une menace existencielle, est amenée à défendre les peuples de Donetsk et Lougansk, dans une guerre de libération nationale. Comme le dit Boris Litvinov, “ce n’est pas nous qui défendons Poutine, c’est Poutine qui nous défend”.

          • Dechamps
            Dechamps

            On ne peut pas mettre les deux camps dans le même panier sous prétexte qu’ils sont capitalistes les deux en 1945,les USA et l’Allemagne nazis étaient le même système. Le peuple du Donbass était clairement menacé, fallait il laisser faire ! Faut il laisser l’impérialisme libre de faire ce qu’il a envie pour satisfaire ses désirs avec toujours plus d’exploitation pour enrichir quelques uns pour leurs permettre quelques plaisirs comme un voyage de quelques secondes dans l’espace !

          • Daniel Arias
            Daniel Arias

            À propos de cette citation:

            Quels que soient les prétextes utilisés par les deux côtés, le conflit militaire en Ukraine est le résultat de l’exacerbation de la concurrence entre les deux camps antagonistes, principalement axée sur les sphères d’influence, les parts de marché, les matières premières, les plans énergétiques et les voies de transport ; une concurrence qui ne peut plus être résolue par des voies diplomatiques et politiques et des compromis fragiles.

            Qui avait le plus intérêt à couper les voies de transports et d’approvisionnement non seulement de la Russie mais également de la Chine ? L’impérialisme Yankee.

            1) Si l’ont fait une analyse des guerres de la Fédération de Russie ces dernières années elles ont été toujours défensives et très souvent pour la défense des peuples russes ou comme en Syrie pour la défense stratégique et l’accès à la mer méditerranée. En quoi ces guerres sont-elles impérialistes et visent la conquête de nouveaux marchés ? En quoi ressemble-t-elles aux guerres multi formes des USA ?

            2) Si la Russie était devenue socialiste, le KKE parlerait il de guerres entre impérialistes ? Les USA n’auraient ils pas mené les mêmes opérations en Ukraine ? Les USA ont soutenu toutes les subversions possibles en Ukraine avec l’appui des nationalistes collaborateurs des nazis et de la CIA et souvent les mêmes.
            Le caractère socialiste, capitaliste ou impérialiste de la Russie n’y aurait rien changé. Les agresseurs sont bien les USA et ses vassaux. Les mêmes manœuvres sont à l’œuvre en Chine.

            3) L’impérialisme économique Russe ne se manifeste pas en Europe comptez le nombre de marques russes vendues dans l’UE et les marques des Yankees.
            La Vodka vendue aux USA est produite aux USA. Combien de camions Biélorusses dans l’UE ? Kamaz est un des grands producteurs mondiaux, combien de chaînes de restauration Russes, de réseaux sociaux, ou même de station essence ? Les oligarques se contentaient de faire passer leurs profits dans les banques occidentales et les paradis fiscaux ou pour des investissements spéculatifs, mais jamais en quêtes de nouveaux marchés.
            Ce qui n’est pas le cas des USA dans leurs pratiques agressives contre les économies de l’UE dont les deux vaccins COVID sont révélateurs.

            4) Les prétextes ? En 1933 l’armée française aurait put écraser les nazis dans l’œuf, la qualité de l’armement français les chars en particulier était bien supérieure aux allemands, de plus nous n’avons pas exploité une possible résistance intérieure allemande ni la résistance espagnole en 36. Le résultat plus de 50 millions de morts. Aujourd’hui connaissant l’Histoire fallait il laisser l’Ukraine devenir une puissance Nazi dans une Europe dominée par les USA, l’extrême droite domestique et les Verts bellicistes ? Il y avait urgence les Russes ont eut raison d’attaquer, les révélations de chaque jour montrent combien ils avaient raison de le faire. De plus ils sont face à une UE dépourvue de toute ressource naturelle qui doit obligatoirement importer son énergie et verrait bien des marionnettes en Russie comme fournisseurs comme il l’ont fait avec les pays du Golfe pour les USA.

            La ligne indépendante de tous les plans bourgeois

            Tout à fait d’accord mais l’indépendance n’exclue pas des alliances quand elles sont nécessaire et aujourd’hui la Russie et la Chine sont des entraves à l’impérialisme dominant et le plus criminel celui des USA. Ceci malgré les bourgeoisies Russes et Chinoises. Ces deux pays affaiblissent les USA.
            La Russie par son énergie vendue à l’UE relativement bon marché concurrence l’impérialisme des USA, les ventes d’arme Russes également soit deux des secteurs les plus lucratifs des yankees. La Chine domine dans les produits grand public, mais aussi dans l’industrie et le BTP, dans l’informatique grand public, le supercalculateurs et demain dans les processeurs. (Il viennent de passer à la gravure en 5nm en un temps records, les Taïwanais font du 2nm.)

            Les USA vont perdre sur tous les marchés y compris agricoles avec demain les accords Sud Sud avec des géant comme le Brésil, l’Inde et une partie de l’Afrique.

            Les USA ont besoin d’assurer des débouchés captifs en bien ce ne sont pas les miséreux de l’Ukraine mais bien les didons de la farce nous Européens.

            Les USA doivent bien savoir qu’ils ne peuvent pas lutter contre le bloc Russie Chine la plus grande puissance nucléaire militaire et industrielle. Ils ne gagneront pas.

            Par contre ils peuvent prolonger leur agonie dans l’UE, fascisante pour casser les salaires et dont la plupart des dirigeants sont américanisés.

            Un exemple notre nouveau ministre de l’éducation formé aux USA, comme toutes les cinquièmes colonnes mondiales, un homme félicité par notre clown de gauche et les syndicats d’enseignants, un homme dont l’activité politique au CRAN favorise le communautarisme au détriment de la lutte sur des bases de classe.
            Ceci est cohérent avec notre Président young leader lui aussi, qui à laissé les cabinets américains (CIA) infiltrer notre administration et offert nos données aux géants de la Silicon Valley. Notre éducation nationale qui fait de plus en plus intervenir la société “civile” en fait des ONG manipulatrices nous menant vers des combats sociaux sous forme de ceux aux USA détruisant ce qui fait la force d’un mouvement social son unité dans l’action, la stratégie et l’idéologie.

            Le KKE dans ces extraits semble dans une réflexion abstraite c’est dommage vu leurs qualités de lutteurs par ailleurs, le mouvement communiste sera perdant si la Russie et derrière la Chine sont battus.

            L’ennemi principal est la domination des USA qui doit être combattue ainsi que les cinquièmes colonnes.

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